J’aimerais parler un peu du nom de la cité. Le Muguet est une petite fleur sauvage, délicate et odorante, qui contraste complètement avec ce qu’on voit de la Cité des Muguets, car c’est une construction en béton, sans beauté, aliénante et sans âme- tout cela est souligné par la grisaille du film qui enterre la nature parce qu’il n’y a rien de nature ou de beau dans l’environnement.
En France les gens s’offrent du Muguet pour célébrer les progrès sociaux, le 1er Mai, jour de la Fête du Travail. Je pense que Kassovitz a donné le nom ‘La Cité des Muguets’ de manière ironique et antiphrastique. Il veut souligner que les personnages du film ne travaillent pas, ou travaillent dans l’illégalité. Par exemple, Hubert deal et Darty est un receleur. La couleur blanche de la fleur contraste vraiment avec le gris du film parce que le blanc est une couleur éclatante qui connote le bonheur et la joie tandis que le gris, au contraire illustre le désespoir et préfigure la fin du film, c'est-à-dire la mort de Vinz. Les habitants de la Cité sont en train de détruire leur propre territoire avec les graffitis et les manifestations violentes que nous voyons dans la plupart des angles panoramiques du film.
Tout le film se déroule en 24 heures mais les spectateurs apprennent beaucoup en peu de temps. Les spectateurs suivent les trois protagonistes dans leur errance- en effet ils se promènent apparemment sans avoir aucun but. Les lieux que Kassovitz choisit pour le film sont tous importants, il y applique ses techniques pour rendre chaque scène pertinente, alors que tout nous semble laissé au hasard. La Cité est filmée en contre- longée pour que le spectateur voie la banlieue du point de vue des trois protagonistes, et pour que le spectateur ressente les émotions des personnages, surtout leur sentiment d’infériorité. Kassovitz met le spectateur dans la peau de ses personnages. Leurs constantes balades montrent qu'ils sont une bande de garçons qui cherchent quelque chose a faire pour passer le temps. Par exemple, il y a une scène dans laquelle les jeunes essaient d’échapper à la police par un chemin souterrain qu’ils connaissent bien, mais qui est impossible pour les autres d’en sortir, cela fait penser à un labyrinthe. Le mouvement chaotique de la caméra accentue l’idée qu’ils sont comme des animaux car c’est la première chose qui vient à l'esprit quand on les voit fuir la police. Ça projette une mauvaise représentation des jeunes parce qu’on les associe immédiatement à des rats.
Un des angles de vue la plus intéressants dans La Haine c’est quand la caméra est placée au-dessus de La Cité. Cette angle est généralement utilisé au début ou bien à la fin des films. Mais dans La Haine, c’est utilisé d’une manière bizarre car cette angle est utiliser en plein milieu du film, ce fui est surprenant. Néanmoins, grâce à cet angle de vue prolongé, ça permet aux spectateurs de voir La Cité comme elle est, une prison de béton. Kassovitz imprime ces pensées dans la tête des spectateurs à travers les bâtiments claustrophobes qui ont été mis aussi étroitement ensemble. Cette scène donne l’idée que les gens de La Cité sont enfermés comme des prisonniers, complètement isolés, car on voit un nombre infini d’immenses tours de beton/ des grands immeubles. Ils sont séparés des plus riches de la société. Cette angle de vue prolongé donne l’impression d’une véritable frontière entre Paris et La Cité, d’une barrière impossible à escalader. Ils sont marginalisés et ne peuvent pas s’échapper de leurs mode de vie. Les spectateurs en sont témoins des le début du film avec Hubert et sa salle de boxe.
Mathieu Kassovitz va à l’encontre des stéréotypes sur Paris, c’est- à-dire un lieu magnifique, une carte postale car il nous en montre une image très différente. Sa représentation de la banlieue semble très réaliste et fidèle à la vie quotidienne des jeunes.
A travers sa banlieue
Conclusion :
Kassovitz ca a l’encontre de f stéréotypes sur Paris.
k goes against all the classic stereotypes of Paris being a beautiful place, une carte postale and shows a different side. Through sa banlieue te youth of that contemorary as well as our contemporary society that many youths can still relate to.
K carefully directs the fictional images in the film and uses expensive equipment for represent th sophistication of Paris
Ici Kassovitz utilise une caméra à l’épaule pour montrer leurs fureures. Ainsi que Kassovitz ne se détache pas du stéréotype donner aux jeunes, mais plutôt conforme au stereotype et et les peint comme des animaux.