Pour essayer d'y remédier, l'Assemblée des notables approuve l'établissement des assemblées provinciales, une réglementation du commerce du blé, l'abolition des corvées, et un nouvel impôt sur le timbre ; puis elle se retire le 25 mai 1787. Pourtant le roi n'accepterait pas les propositions
Malgré la doctrine de l'ancien régime selon laquelle la France est une monarchie absolue, il devient clair que le gouvernement royal ne peut procéder aux changements nécessaires sans l'accord de la noblesse. La crise financière est devenue une crise politique.
Convocation des ( - mai )
Le 13 juillet 1787, le parlement et la noblesse demandent au roi qu'il convoque les États généraux. Le 18 décembre 1787, le roi promet de convoquer les États généraux dans les cinq ans.
La perspective des États généraux rallume le conflit d'intérêt entre la noblesse et le tiers état (tous les peuple). Le clergé et la noblesse ne représentent ensemble que 2% de la population.
Selon le modèle de 1614, les États généraux doivent se composer du même nombre de représentants de chaque ordre. Le tiers état demande une double représentation. une deuxième assemblée des notables était convoqué le 6 décembre 1788, mais, ils rejettent l'idée d'une double représentation.
Un du annonce que les États généraux doivent réunir au moins mille députés; ceci garantit de fait la double représentation.
Le 5 mai 1789 s'ouvrent à Versailles les États généraux.
Les États généraux à l'Assemblée Constituante (5 mai 1789 - 17 juin 1789)
Quand les se réunissent à le , de nombreux représentants du tiers état voient la double représentation comme une révolution déjà pacifiquement terminée. Mais quand Louis XVI s'adressent aux députés le , le tiers état découvre que le décret royal garantissant la double représentation est quelque peu une imposture. L'intention apparente du roi est que chacun en vienne directement à la matière des impôts. La plus grande représentation du tiers état doit être seulement symbolique, sans leur donner aucun pouvoir supplémentaire
Au lieu de discuter des impôts du roi, les trois ordres commencent par discuter séparément non pas des impôts mais de l'organisation de la législature. Le 28 Mai, le tiers état déclarent qu'ils, qui se réunit maintenant en communes, poursuit la vérification et invite les deux autres ordres à y participer, mais ne les attend plus.
Le 17 juin 1789, avec l'échec de réconciliation les trois ordres, les communes mettent en place leur propre processus de vérification, devenant ainsi le seul domaine dont les pouvoirs sont convenablement légalisés. Les communes votent presque immédiatement une mesure bien plus radicale : elles se constituent en une Assemblée nationale, une assemblée non pas des ordres mais du peuple. Ils invitent les autres ordres à se joindre à eux, mais indiquent clairement qu'ils ont l'intention de s'occuper de la nation, avec ou sans eux.
Le Roi a essayé de résister. Le 20 juin, il a ordonné le Salle des États, le hall où l'Assemblée nationale s'est rencontrée, fermé. L'Assemblage a simplement déplacé leurs délibérations à un salle de jeu de paume où ils ont procédé jurer le Sermet de jeu de paume, où ils ont juré de ne pas se séparer jusqu'à ce qu'ils aient donné une constitution à la France.
L'Assemblée Constituante et la prise de la Bastille (17 juin 1789 - 14 juillet 1789)
L'Assemblée fraîchement élue s'occupe immédiatement des finances - trouver les crédits nécessaire au comblement de la dette nationale - et du peuple. La dette publique est consolidée, et les impôts existants sont déclarés illégaux, mais provisoirement reconduits pour la durée de l'exercice de l'assemblée. Cela restaure la confiance des financiers et leur donne un fort intérêt pour son maintien en place. Pour le tiers état, des comités sont créés pour résoudre les problèmes de manque de nourriture.
Deux jours plus tard, privée de l'entrée dans la salle du jeu de paume, l'Assemblée Nationale se réunit dans l'église de Saint-Louis, où elle est rejointe par la majorité des représentants du clergé. Quand, le 23 juin 1789, en accord avec ses plans, le roi s'adresse finalement aux représentants des trois ordres, il est reçu dans un silence plombé.
Il conclut en ordonnant à tous de se disperser, et est obéi par les nobles et le clergé ; les députés du tiers état restent assis dans un silence qui est finalement.
Les députés restent fidèles à leur promesse.
Le roi fait venir des troupes en nombre autour de Paris et de Versailles. De nombreux messages de soutien arrivent à l'Assemblée de Paris. Le 9 juillet 1789 l'Assemblée, se reconstituant en tant qu'Assemblée constituante nationale, s'adresse au roi en termes respectueux mais fermes, demandant le déplacement des troupes, mais Louis XVI déclare que lui seul peut juger le besoin de troupes, et assure à l'Assemblée que les troupes sont strictement une mesure conservatoire. Louis XVI offre de déplacer l'Assemblée à Noyon ou à Soissons : c'est-à-dire, pour la placer entre deux armées et la priver de l'appui du peuple parisien, unanime dans son soutien à l'Assemblée et proche de l'insurrection.
Prise de la Bastille le 14 juillet 1789
Le 11 juillet 1789 Louis a tiré Necker, le ministre des Finances très populaire. La nouvelle du renvoi de Necker atteint Paris dans l'après-midi du dimanche 12 juillet 1789, où elle est interprété comme un coup d'État des conservateurs.
14 Juillet, une foule constitue des réunions dans toute la ville, avec plus de dix mille personnes au Palais Royal.
Les rebelles se réunissent dans et autour de l'Hôtel de Ville. La foule qui l'entoure est aggravée par l'incapacité de la municipalité de fournir des armes au peuple parisien. Entre l'insurrection politique et le pillage opportuniste, Paris est un chaos. À Versailles, l'Assemblée tient fermement sur ses positions, et entame une session continue de façon à ne pas être à nouveau privée de son espace de réunion.
Ils ont attaqué le Bastille pour cueillir des armes. À ce point, la prison était presque vide des prisonniers, l'habitation seulement sept internés. L'armée a fui en voyant la foule furieuse et le gouverneur de la Bastille a capitulé.