Stratégie de négociation des États-Unis d'Amérique à l'OMC

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Stratégie de négociation                TOP SECRET

États-Unis d’Amérique

        

        

        DÉPARTEMENT DE SCIENCE POLITIQUE

        Faculté des sciences sociales

        Université Laval

Stratégie de négociation des États-Unis d’Amérique à l’OMC

Travail2

Séminaire de première année

POL-22157-D

Travail remis à :

Dr. Érick Duchesne

Par :

???

Octobre 2004


Notre grande délégation est très heureuse que les pourparlers entourant un éventuel accord de l’Organisation mondiale du commerce aient repris. Nous sommes très optimistes à en venir à une entente favorable pour tous. Nous croyons que plusieurs domaines sont majeurs et pour ceux-ci nous avons des positions claires. Il s’agit des secteurs des produits non agricoles, du commerce des services, de la facilitation des échanges et de l’agriculture. Nous sommes, bien entendu, de grands libéraux et nous prônons une ouverture considérable des frontières. Dans ce document ultra secret nous exposerons nos stratégies et potentielles alliances lors des négociations à venir. Il s’agit donc, de notre livre de bord en vue du prochain accord, nous aborderons des sujets tels que, nos alliés et nos adversaires, les groupes d’intérêts, nos objectifs, nos forces, nos faiblesses et nos priorités. Le texte de subdivisera de la façon suivante : première partie, l’accès aux marchés pour les produits non agricoles, le commerce des services, la facilitation des échanges et l’agriculture, dans chaque thème nous identifierons nos alliés potentiels , nos adversaires et tout ce qui concerne la négociation spécifique de chacun de ces thèmes. Dans la deuxième partie, il s’agira d’identifier le contexte plus général et notre stratégie globale.

PARTIE 1        OBJECTIFS PAR SUJETS

Dans cette partie nous développerons chacun des thèmes de négociation plus en profondeur, nous discuterons de nos alliés et adversaires, ce qui constitue le noyau du document, mais nous amènerons aussi les détails plus techniques à la négociation comme nos buts et nos objectifs minimaux.

L’accès aux marchés pour les produits non agricoles

La politique macro-économique récente des États-Unis a eu pour objectif principal, avec un succès certain, d'assurer la reprise et le maintien de la croissance, tout en ayant des effets bénéfiques sur l'économie mondiale notamment par le biais du commerce international. Pour nous, les États-Unis, l’accès aux marchandises est bien sûr capital. Étant l’importateur le plus important en Amérique nous nous devons de consolider la fluidité de l’accès aux marchandises. La dynamique entre pays est bien sûr capitale dans cette valse effrénée de la négociation qui revêt de nos jours un caractère interplanétaire.

Du côté de nos alliés; à priori, la situation géographique favorise un partenariat particulier entre le Canada et nous. Bien entendu différents litiges, tels que le commerce des bovins et du bois d’œuvres, subsistent toujours mais cela nous empêche aucunement de transiger massivement avec notre voisin nordique formant, de ce fait, la relation entre pays la plus importante à l’échelle mondiale, soit un peu plus de 2 milliards de dollars de marchandises et autres chaque jours.  De plus, du point de vue idéologique, bien qu’ils soient un peu plus impliqués socialement, nous nous rejoignons sur la majorité des points majeurs ayant de l’importance. Plus particulièrement, nous osons espérer que le gouvernement de monsieur Martin prendra la sage décision d’aller de l’avant avec notre ambitieux, mais non moins essentiel, projet du bouclier anti-missiles.

La Chine est elle aussi un allié de choix, en 2004 aucun pays ne peut se permettre le luxe d’ignorer la première puissance démographique. Les produits manufacturiers sont la spécialité de cette dernière et il est important de réaliser un partenariat entre les 2 pays. De plus, la tendance économique en Chine veut que si nous achetons leurs produits, les dirigeants d’entreprises et principaux bénéficiaires vont eux de leur côté, placer leur argent sur la bourse et dans les banques américaines, ce qui représente un flux de capitaux considérable pour notre pays. Régionalement, malgré le fait que plusieurs employés venant particulièrement du secteur manufacturier américain perdent leur emploi dû à une main d’œuvre plus avantageuse en Chine; il est globalement plus avantageux pour notre belle nation d’absorber ces tristes pertes aux profits des capitaux massifs qui entrent au pays.

L’Union Européenne, l’union fait la force disaient-ils… Effectivement on peut l’observer facilement avec l’émergence de l’Union Européenne. Face à la puissance de leur monnaie, ils se garantissent un pouvoir d’achat considérable mais nous sommes encore très sceptique face à leur homogénéité… Selon nous en s’agrandissant avec les phases 1 et 2; la communauté s’est affaiblie de par l’ajout d’une multitude de nouvelles stratégies et opinions qui souvent ne conviennent qu’à de simples réalités locales. Il ne faut tout de même pas les sous-estimer mais en tant que grande nation nous nous sentons peu touchés par ce «ramassis» d’États…Revenons au sujet; la réduction des barrières tarifaires et non-tarifaires est tout de même un pas dans la bonne direction. À venir jusqu’à aujourd’hui, la stratégie des États-Unis a surtout été d’isoler chaque pays de la communauté pour y aller d’accords unilatéraux avec ces derniers. Nous nous servirons certainement de cet argument pour sensibiliser l’Union Européenne tout en exerçant des pression de l’intérieur par le biais de pays européens alliés.

L’Inde représente un peu une énigme pour nous, le ministère des affaires étrangères et du commerce extérieur met que très peu d’emphase sur ce partenaire qui, de par son poids démographique, est un colosse dans l’économie mondial. On a eu plusieurs problèmes dans les années précédentes avec eux quant à nos politiques de dumping. C’est un bassin incroyable d point de vue de la marchandise manufacturière et un pourcentage important des textiles que l’on importe provient de ce pays En effet l’Inde est tout de même le deuxième exportateur mondial donc on se doit d’y porter attention. Par contre, du point de vue de l’importation, l’Inde s’est fermée sur elle-même appliquant des barrières douanières extrêmement sévère et il est pratiquement impossible pour nous d’y faire entrer un bon nombre de produits. Du point de vue idéologique suite au élection en 2004 de Sonia Ghandi (qui se désista et fut remplacée par ) on a senti l’intention de régler le conflit du Cachemire, principal conflit qui nous empêche d’établir des relations solides avec l’Inde. Nous espérons que l’Inde sera très réceptive aux négociations afin d’éviter d’autres conflits diplomatiques.

Quant à nos objectifs, ils sont de consolider notre rôle de leader dans les produits non-agricoles, toutes nos politiques sont toujours faites et votés avec l’intention d’avantager notre grand peuple et de maintenir la richesse à l’intérieur de nos frontières. La fluidité des échanges de la marchandise continue d’être notre principal intérêt et c’est avec méfiance que nous scrutons les zones parallèles, notamment en Europe et en Asie.

Le commerce des services

        Le commerce des services est un secteur primordial pour notre délégation américaine, dans la première partie on a constaté l’importance des services dans le contexte actuel. L’objectif premier étant la libéralisation des services ainsi que l’abolition des restrictions qui empêchent une accessibilité au marché. Toutefois, il serait biaisé de croire que notre délégation américaine vise un système de libre-échange anarchique en ce qui a trait aux services. Il est sûr que nos négociations doivent être faites dans le but d’accroître l’économie américaine, mais elles seront faites en prenant compte d’un autre point réellement important, la sécurité national. Notre objectif est de conserver notre statut d’élite mondiale, tout en protégeant notre pays. Les limitations recherchées s’appuient sur cet élément et touchent le secteur des transports aériens ainsi que le secteur gouvernemental. Il est d’une importance capitale qu’une politique d’exclusion soit adoptée, on ne peut céder sur ce point et les négociations devront réglementer l’accès des autres pays à ces secteurs. Nos objectifs sont pertinents dans le contexte actuel, certaines complications peuvent se produire, la situation socio-économique sera vraisemblablement le facteur premier dans les négociations.

        Étant donné, la teneur de nos objectifs, il sera plus difficile pour notre gouvernement d’établir une entente avec les pays développés qu’avec les pays en développement, en ce qui a trait au commerce des services. Toutefois, le Canada ne risque pas de causer problème, puisque nous sommes leur principal partenaire économique. L’économie canadienne est principalement basée sur les échanges américano-canadiens, ce qui les rend entièrement dépendants de nos échanges. La délégation canadienne ne peut reculer devant les points que nous allons proposés. De plus, le Canada recherche une transparence aux travers des négociations qui seront en cours, ce que nous approuvons totalement. Toutefois, notre intérêt particulier avec cette délégation, est principalement pour un poids politique lors des négociations. En allant chercher un appui chez les canadiens, cela permettra de faciliter les négociations avec l’Union Européenne et l’Inde. Si jamais, il y a refus, nous allons devoir adopter certaines mesures qui viendront contraindre certains secteurs de l’économie canadienne.

        Les pays en développement telle que la Chine, voit la mondialisation du commerce des services, comme un facteur qui pourrait contribuer au développement de leur économie. Dans le cas contraire, les pays développés ne peuvent offrir une main-d’œuvre concurrentielle ce qui occasionne le déplacement de certaines entreprises vers des pays qui offres une main-d’œuvre à moindre coût. Ce qui explique que la communauté européen tente de protéger certains secteurs elle est susceptible d’établir certaines restrictions face à une libéralisation significative et autonome.

        La mondialisation des services est un phénomène qui suscite la controverse, car elle provoque un transfère des grandes industries vers des pays sous-développés, ce qui produit certaines pertes d’emplois. Sur ce point, nous allons devoirs développer une stratégie qui démontre les biens faits d’une libéralisation des services pour l’Union Européenne. Il est sûr que le développement du libéralisme commercial deviendrait un facteur qui pourrait engendrer le déménagement de grandes entreprises, pour aller  profiter d’un tarif horaire de la main d’œuvre plus avantageux. L’économie mondial est entre les mains de nos investisseurs, un pays ne peut se restreindre à un protectionnisme, car il ne pourra compétitionner sur l’échelle des prix de la marchandise. C’est pourquoi nous croyons que l’Union Européenne n’aura d’autres choix de céder sur certains points.

        À priori, notre délégation tente de renverser les restrictions établies par le cycle de l’Uruguay, l’objectif de cette négociation était d’établir un statu quo, cependant les différences fondamentales existantes entre les pays du monde sont trop significatives et les restrictions apportées n’ont pas permis l’établissement de ce statu quo, ce qui nous permet de croire que les négociations en cours vont nous permettre d’atteindre une  libéralisation significative .

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        Ce qui peut compliquer les choses c’est l’accessibilité du marché. « Accès aux marchés: Les Membres devraient procéder à des consolidations sans limitation visant à réduire ou à éliminer les mesures incompatibles avec l'article XVI. »

        Il serait important d’abolir le protectionnisme existant en Inde. Ce pays stipule que les tarifs douaniers permettent un revenu supplémentaire. Toutefois, le contexte actuel permet de croire qu’il serait plus avantageux de réduire les barrières tarifaires, puisque ces tarifs réduisent les investissements étrangers. En cas de désaccord, on pourrait confronter l’Inde sur le problème des infrastructures. Il faudra leur faire comprendre qu’une meilleur accessibilité à leur ...

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