‘Fondapol.org’ a dit que, « en France, en 2003, alors que le taux d’activité des mères
d’un enfant est de 70%, il chute á 50% dés le deuxième enfant. Au troisième, elles ne
sont plus qu’une sur trois á travailler. » Ainsi, si le taux d’activité des femmes décroît
avec la maternité- car elles ont besoin de plus de temps pour s’occuper de leurs jeunes
enfants- celui des hommes s’élève au fur et á mesure que croît le nombre de leurs
enfants. Aussi, les femmes sont de plus en plus nombreuses dans les statistiques de la
grande pauvreté, en grande partie à cause de l’accroissement des familles
monoparentales, soit, dans la grande majorité des cas des femmes seules avec enfants;
selon ‘Fondapol.org’ elles sont, « 80% de l’ensemble des familles monoparentales et
97% des récipiendaires de l’allocation de parent isolé. »
J’estime que les variantes de parcours professionnel entre les hommes et les femmes
sont le résultat des différences dans la formation et l’orientation des filles et des
garçons. Ce n’est pas une question d’intelligence, car un rapport par ‘La Fondation
Pour L’innovation Politique’ a trouve que, « en 2001, 60% des filles âgées de 18 ans
étaient dans l’enseignement supérieur, contre 40% des garçons du même âge.» Mais,
d’importantes différences subsistent dans le choix de la discipline ou du métier vers
lesquels chacun des deux sexes s’oriente. Selon la même rapport, « a la rentrée 2002,
les filles représentaient 80% des effectifs de première et terminale de la section
littéraire (L), mais seulement 40% de la section scientifique (S). » En plus, dans les
deuxième et troisième cycle universitaires ou les grandes écoles, elles constituent le
tiers des sortant des filières scientifiques et techniques, mais les deux tiers des
formations de lettres, sciences humain et gestion. Alors, il semble que les filles se
révèlent moins ambitieuses que les garçons et choissent en moindre nombre les
filières de formation les plus prometteuses, ouvrant les perspectives les plus larges et
autorisant l’accès aux professions les mieux rémunérées.
Un sondage pour le livre, ‘Les femmes et le marché du travail’ par Corinne Deloy, a
trouvé que « en 2001, une dirigeant de société en France gagnait 29 500 euros net par
an, contre 44 100 pour un homme exerçant les mêmes fonctions, soit une différence
de 33% et les salaires des femmes chefs d’entreprise sont inférieurs de 20% à ceux
des hommes ». C’est vraiment de la discrimination. N’est ce pas?
La discrimination salariale au travail en raison du sexe est même explicitement
condamnée dans la Constitution du huit pays européens (Allemagne, Espagne,
Finlande, France, Grèce, Italie, Pays-Bas et Portugal). Aussi, en France, il y a des lois
en faveur de l’égalité entre les sexes (1972, 1983 et 2001), mais le problème est leur
efficacité: l’application concrète de ces lois demande à être strictement contrôlée.
Les femmes ont besoin de l’influence du gouvernement car l’obligation de négociée
n’est pas respectée. Un rapport dans Le Monde a été rendu public le 8 décembre 2004,
et il établit que « 72% des entreprises n’ont jamais organisé de négociations
spécifiques sur le thème de l’égalité professionnelle ». C’est la majorité!
Il semble que si les Français veulent améliorer l’égalité salariale entre les hommes et
les femmes, ils doivent changer certains aspects de leur culture quotidienne et pas
simplement légifère. C’est quelquechose que le gouvernement ne peut pas faire et
peut-être, c’est quelquechose que la majorité des femmes ne veulent pas- vraiment-
faire. Cependant, on doit surmonter cette mentalité pour créer une place pour elles
dans le monde du travail… bien payée et respectée; car ce n’est pas juste un cas des
femmes contre l’ignorance et le préjudice des hommes, c’est un cas de la place de la
nature féminine dans un système, naturellement, masculin.