En 1846, il fait construire son propre théâtre à Paris, boulevard du Temple, qu'il baptise « Théâtre-Historique ». Le théâtre est inauguré en 1847 et accueille les pièces de plusieurs auteurs européens (Shakespeare, Goethe, Calderon, Schiller) avant de faire faillite en 1850.
En 1848, il est candidat malheureux aux élections législatives qui suivent la révolution. Il soutient ensuite Louis-Eugène Cavaignac contre Louis-Napoléon Bonaparte.
Ruiné par la faillite de son théâtre, Dumas est obligé de vendre aux enchères son château qu'Honoré de Balzac admirait tant12. En 1851, poursuivi par plus de 150 créanciers, Dumas doit s'exiler un temps en Belgique.
Il ne ralentit pas pour autant sa production littéraire. Fin gourmet, il est même l'auteur d'un Grand Dictionnaire de cuisine.
En septembre 1870, après un accident vasculaire qui le laisse à demi paralysé, Dumas s'installe dans la villa de son fils à Puys, quartier balnéaire de Dieppe. Il y meurt le 5 décembre 1870
2°) Les personnages du roman
- Edmond Dantès, Comte de Monte-Cristo.
- Le "Vieux" Dantès, le père d'Edmond, mort de faim selon Caderousse.
- Mercédès, ex-fiancée d’Edmond, devenue par la suite, après 6 mois de deuil envers Edmond Dantès, l'épouse de fernand.
- Fernand Mondego. Il est devenu le Comte de Morcerf.
- Baron Danglars, Il est devenu un banquier richissime, grâce à la guerre d'Espagne et aux conséquences qu'elle a eues sur son commerce d'armes.
- Villefort, Substitut du Procureur, puis Procureur Général.
- Maximilien Morrel, fils de Pierre Morrel (employeur de Dantès, plus précisément son ancien armateur) et protégé du Comte de Monte-Cristo.
- Abbé Faria, prisonnier au château d’If et ami de Dantès, ayant eu la réputation d'être un fou. Meurt des suites d'une crise cardiaque.
- Albert de Morcerf, devenu vicomte, est le fils de Mercédès et du Comte de Morcerf (Fernand Mondego).
- Caderousse, voisin de Dantès.
- Haydée, hôtesse et fidèle servante du comte de Monte-Cristo.
- Bertuccio, majordome du comte de Monte-Cristo.
- Noirtier, père de Villefort.
3°) Comment j’ai résumé le roman
J’ai résumé le roman de façon à ne pas décrire les interminables scènes de description et d’actions trop lentes à mon gout. Le livre est basé sur un rythme simple : une description de l’endroit qui est suivie d’une description des personnages se trouvant dans l’endroit, suivie d’un complot pour finir sur le dénouement du complot, et tout ces petits complots font le récit, c’est donc ça que je vais résumé.
4°) Le résumé du roman
Edmond Dantès, jeune officier, revient d'un voyage à bord du Pharaon, le navire de l'armateur Morrel. Il a dû remplacer le capitaine Leclère, décédé durant le voyage, des suites d'une fièvre cérébrale. Le 24 février 1815, c'est donc lui qui ramène à bon port le Pharaon dans le port de Marseille. Dès son arrivée, il est accueilli par Morrel, l'armateur du bateau qui promet de le nommer capitaine. Dantès est au comble du bonheur, il va ainsi pouvoir aider financièrement son vieux père et épouser sa belle fiancée catalane, Mercédès. Mais ce bonheur suscite la jalousie. Il y a tout d'abord Danglars, le comptable du bateau qui brigue le poste de capitaine du Pharaon, et aussi Fernand Mondego, un pêcheur amoureux de Mercédès et délaissé par elle.
Aidés de Caderousse, Danglars et Fernand vont comploter pour se débarrasser d'Edmond Dantès. Profitant d'une escale que Dantès a faite à l'île d'Elbe pour satisfaire une des dernières volontés du capitaine Leclère, ils vont le faire passer pour un dangereux bonapartiste. Edmond Dantès est ainsi arrêté le jour de son mariage et interrogé par le substitut du procureur du roi, Gérard de Villefort.
Edmond Dantès est porteur, à son insu, d'une lettre compromettante adressée à Nortier de Villefort, le père bonapartiste de Gérard de Villefort. S'en apercevant et quoique convaincu de l'innocence de Dantès, le procureur du roi envoie Dantès directement au Château d'If, comme prisonnier d'état. Villefort réussit ainsi à éviter la compromission que lui faisait courir le courrier bonapartiste adressé à son père et par la même occasion, il parvient, grâce à cette action spectaculaire, à être promu.
Dantès est désespéré par cette captivité dans les cachots du Château d'If, il songe même au suicide. Il aura la chance de faire la connaissance de l'abbé Faria, un autre prisonnier qui voulant s'évader a creusé un tunnel. En fait de liberté, le tunnel débouche dans la cellule de Dantès. L'abbé Faria, érudit et plein de sagesse va se prendre de sympathie pour Dantès et entreprendre son éducation intellectuelle et spirituelle. Le prêtre lui dévoile aussi, par déduction, le complot qui a amené à sa perte et auquel ont participé Danglars, Villefort et Caderousse. Il va également lui révéler son secret. Il est l'héritier d'un immense trésor, le trésor des Borgia, enterré dans l'Ile de Monte Cristo. Les deux prisonniers décident de préparer ensemble leur évasion. Mais le vieux prêtre meurt. Il a juste eu le temps, avant de mourrir, de léguer son trésor à Dantès. Ce dernier prend la place du prêtre dans le linceul qui est jeté à la mer et parvient ainsi à s'enfuir.
Retrouvant la liberté après quatorze ans de captivité, et devenu richissime grâce au trésor que lui a légué l'abbé Faria, Dantès revient à Marseille, il y apprend que son père est mort de faim, et que Mercédes, sa fiancée, le croyant mort, a épousé Fernand Mondego, le pêcheur épris d'elle, et qui est devenu comte de Morcerf.
Dantès mène une enquête discrète, et vérifie tous les faits qu'avait deviné l'abbé Faria dans leur geôle. Se faisant passer, auprès de Caderousse, l'un des moins impliqués des comploteurs, pour un abbé italien qui aurait assisté aux derniers moments de Dantès, Il retrouve ainsi la trace de ses ennemis et découvre leurs points faibles. Il aide ensuite financièrement Caderousse, qui malgré ce forfait a sombré dans la misère, et sauve de la ruine, sans dévoiler sa véritable identité, l'armateur Morrel, son seul ami. Puis il se rend en Orient. Il devient ainsi l'allié de contrebandiers italiens qui l'aideront à réaliser sa vengeance.
En 1838, Dantès est en Italie et a pris le nom de Comte de Monte-Cristo. Il parvient à prendre la défense et à sauver le jeune vicomte de Morcef, le fils de Mercédes et de Fernand. Il réussit ainsi à s'introduire dans la société parisienne et se rapproche de ses ennemis. Il retrouve Danglars, qui s'est enrichi dans l'intendance de guerre et qui est devenu baron et banquier, Villefort, le procureur du roi, et Fernand, le comte de Morcef qui a épousé Mercédès, l'ancienne fiancée de Dantès. Chacun d'eux à des crimes sur la conscience et Monte-Cristo, va peu à peu réussir les acculer à la ruine et à leur faire avouer leurs forfaits.
Fernand,l'ancien pêcheur n'est parvenu à s'enrichir et à obtenir son titre de noblesse, qu'en trahissant son protecteur, le pacha de Janina, et en livrant son château aux Turcs en échange d'argent. Monte-Cristo qui a retrouvé Haydée, la fille du pacha et qui est parvenu à la sortir de l'esclavage où elle était tombée, parvient à la faire témoigner à la Chambre des pairs. Ne pouvant supporter son humiliation, Morcef se suicide. Suite à la mort de son mari, Mercedès, l'ancienne fiancée de Monte Cristo, s'exile.
Puis Monte-Cristo décide de se venger du banquier Danglars. Grâce à sa fortune, il va parvenir à le ruiner. Il s'arrange ensuite pour que la fille de Danglars épouse, Benedetto, un faux prince italien. La mariée, découvrira le jour de son mariage que Benedetto n’est en fait qu'un forçat.
Puis vient le tour de Villefort. Poussée par Monte-Cristo, sa femme empoisonne des membres de sa famille pour faire hériter son fils Edouard. Découverte, elle s'empoisonne à son tour avec son fils. Villefort, lui, devient fou.
Monte-Cristo empêche cependant Valentine de Villefort de s'empoisonner, car elle est aimée de Maximilien Morrel, le fils de l'armateur, son ami. Il parvient ensuite à les réunir.
Une fois sa vengeance accomplie, Monte-Cristo repart en Orient en compagnie de la femme qu'il aime, Haydée, autrefois son esclave.
5°) Mon avis
Mis à part les longues descriptions, j’ai bien aimé le dénouement et le sadisme du comte qui ne fait que se venger.
Je trouve drôle par conte que la fin heureuse du livre soit en total opposition avec la fin de la vie de Dumas.
6°) La page significative :
P334 à P336