World Literature: Thomas Mann and Kundera

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Numéro de candidat : csw457

        

Travail de Littérature Mondiale

L’étude des valeurs retournées dans La Mort à Venise de Thomas Mann et La vie est ailleurs de Milan Kundera.

nom du candidat: isaure julien de zelicourt

numéro de candidat: csw457

nombre de mots: 1491

                                                                                        

          Les deux œuvres que nous allons étudier, La vie est Ailleurs de Milan Kundera et La Mort à Venise de Thomas Mann, présentent un aspect commun : le retournement des valeurs. Des actions vicieuses communément blâmées, sont louées dans l’une des œuvres, et dans l’autre, des actions louables, dont on fait ordinairement l’éloge, sont critiquées.

Nous étudierons les actions des protagonistes tout en évaluant la façon dont ces attitudes, celles d’Aschenbach, puis celles de Jaromil, sont traitées par les narrateurs. Nous remarquerons ensuite comment les nuances du narrateur servent l’éloge et le blâme afin d’étudier la réaction du lecteur face à ce procédé.  

               Les deux comportements d’Aschenbach les plus soulignés dans La Mort à Venise sont d’une part, sa poursuite incessante de Tadzio, et d’autre part, son arrêt de l’écriture. Aschenbach est un artiste allemand renommé, qui décide exceptionnellement  de prendre des vacances. En arrivant à l’hôtel, à Venise, il est attiré par un jeune garçon polonais, Tadzio, qui l’intriguera et le passionnera  durant tout son séjour. Il commencera par suivre le jeune Polonais ; ce qui devrait être perçu comme vicieux, surtout à  l’époque où le roman parait. Mais Aschenbach voit Tadzio comme une œuvre d’art et le fait qu’il se trouve alors, face à Tadzio, devant un chef d’œuvre « qui [fait] songer à la statuaire grecque […] qu’Aschenbach ne se [souvient] d’avoir vu ni dans la nature ni dans les beaux- arts » justifie son comportement, qui, sans cela, aurait quelque chose d’inconvenant. L’arrêt de l’écriture de la part d’un homme tel qu’Aschenbach qui a une mission à remplir, pourrait également être condamné par la société. Le narrateur en revanche, voudrait convaincre du contraire. En effet, d’après celui-ci, « le repos dans la perfection, c’est le rêve de celui qui peine pour atteindre l’excellence ; et le néant n’est il pas une forme de la perfection ? » La paresse devient le repos et le néant la perfection.

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Exprimé de cette manière, l’abandon du travail est donc un moyen pour Aschenbach d’atteindre le summum de la qualité.                 

                

               Dans La Vie est Ailleurs Jaromil, lui aussi artiste ou plus particulièrement poète, présente deux caractéristiques intéressantes dans notre discussion.

Tout d’abord, le fait qu’il soit un poète « d’emblée »   et d’autre part, sa persévérance dans l’écriture. Le poète, homme communément respecté, est critiqué dans l’œuvre de Kundera, et l’on remarque fortement la moquerie du narrateur à ce sujet. Avant même d’en commencer la lecture, en lisant le titre des parties de ...

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