Aprs avoir largi la philosophie de Martin Heidegger et Sren Kierkegaard et aprs avoir dfendu avec vhmence l'idalisme philosophique de la politique Marxiste pendant la guerre froide

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Après avoir élargi la philosophie de Martin Heidegger et Sören Kierkegaard et après avoir défendu avec véhémence l’idéalisme philosophique de la politique Marxiste pendant la guerre froide, l’on peut regarder Jean-Paul Sartre comme l’un des plus grands philosophes du vingtième siècle. Sartre expliqua sa philosophie dans des oeuvres telles que “L’être et le néant” et “L’existentialisme est un humanisme”, mais il choisit aussi de la faire voir dans un certain nombre de pièces largement reconnues. Cette dissertation exposera tout d’abord les principes de l’Existentialisme Sartrien, à savoir la Liberté, l’Existence et l’Essence, Le Choix de l’individu, La Mauvaise Foi et la Responsabilité de la liberté. Je continuerai par exposer puis expliquer quelques exemples de la philosophie Existentialiste dans le théâtre Sartrien en me référant particulièrement aux pièces “Les Mains Sales”, “Huis Clos” et “Les Mouches”. Je conclurai finalement en parlant de ce qui plaisait à Sartre dans le théâtre, et la raison pour laquelle il s’en sert.

La liberté est le mot-clé dans l’Existentialisme Sartrien. Comme Christina Howells explique dans son étude “Sartre – The Necessity of Freedom”, “As philosopher, dramatist, novelist, critic and moralist, Sartre’s major preoccupation was throughout his life, always the same – freedom, its implications and its obstacles”. Selon Sartre, en tant qu’êtres humains, nous naissons complètement libres. Nous ne sommes ni tenus par Dieu (Sartre affirme qu’il n’y pas de Dieu), ni par la société ni par l’inconscient. Si nous nous sentons tenus par de tels liens, c’est parce que nous les acceptons. Pourtant une liberté de telle magnitude présente un problème; le problème central de l’Existentialisme. Nous naissons tellement libres que nous naissons sans définition, ou selon les paroles de Sartre, sans essence. Nous ne sommes pas prédéfinis comme les objets quotidiens. Pour nous servir de l’exemple du chêne, un chêne est un chêne parce qu’il n’a pas le choix; le chêne “naît” pour être chêne, mais l’homme est libre de se définir. Donc si nous ne sommes pas prédéfinis à la naissance, nous cherchons à nous définir durant la vie; nous devons chercher notre essence. Autrement dit, notre existence précède notre essence. Sartre résume cet argument dans “L’Existentialisme est un humanisme” ainsi: “Qu’est-ce que signifie ici que l’existence précède l’essence? Cela signifie que l’homme existe d’abord, se rencontre, surgit dans le monde, et qu’il se définit après. L’homme, tel que le conçoit l’existentialiste, s’il n’est pas définissable, c’est qu’il n’est d’abord rien. Ainsi, il n’y a pas de nature humaine, puisqu’il n’y a pas de Dieu pour le concevoir. L’homme est seulement, non seulement tel qu’il se conçoit, mais tel qu’il se veut, et comme il se conçoit après l’existence, comme il se veut après cet élan vers l’existence. L’homme n’est rien d’autre que ce qu’il se fait. Tel est le premier principe de l’existentialisme.” En plus de notre propre liberté, nous devons faire face à la liberté des autres. W D Redfern écrit: “If we are free, so are other people, and we tend to experience their freedom as a threat to ours. […] It is le regard – the gaze – of others which principally endangers our security.” Ainsi nous sommes libres de choisir ce que nous sommes. Cependant, comme Arthur Danto nous rappelle dans son étude sur Sartre, “We are creatures whose being is their freedom” donc nous ne pouvons pas vraiment être ce que nous choisissons, parce qu’il reste toujours le choix d’etre quelque chose d’autre. Danto observe: “Freedom is our Essence …[and] we have no essence in any further sense. […] What we are is up to us to choose, except that we cannot be what we choose, only the act of choosing it”. En fait, ce sont nos actes qui nous définissent; pas les actes eux-mêmes, mais les significations que nous attachons aux actes. Sartre explique; “Il n’y a de réalité que dans l’action. […] l’homme n’est rien d’autre que son projet, il n’existe que dans la mesure où il se réalise, il n’est donc rien d’autre que l’ensemble de ses actes, rien d’autre que sa vie”. De plus, comme le souligne Sartre, si nous sommes complètement libres, nous devons assumer la responsabilité de nos actes; “Nous sommes seuls, sans excuses.  C’est ce que j’exprimerai en disant que l’homme est condamné à être libre. Condamné, parce qu’il ne s’est pas créé par lui-même, et par ailleurs cependant libre, parce qu’une fois jeté dans le monde, il est responsable de tout ce qu’il fait.”

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Nous ne pouvons jamais rejeter la responsabilité de nos actes (ou nous aurions bien envie, de nos erreurs) sur quelqu’un autre. Nous sommes aussi responsables de l’effet de nos actes sur les autres; par exemple si nous nous décidons à faire quelque chose, comme agir d’une certaine manière, nous le proposons aux autres. Sartre écrit: “Quand nous disons que l’homme est responsable de lui-même, nous ne voulons pas dire que l’homme est responsable de sa stricte individualité, mais qu’il est responsable de tous les hommes. […] Quand nous disons que l’homme se choisit, nous entendons que chacun d’entre nous ...

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