Il semble évident que, dans le cas européen, le développement d’échanges économiques a eu un impact important en ce qui concerne la pacification des relations inter-étatiques. La création d’un solide axe franco-allemand en a bien été l’illustration. Cependant, sur le plan militaire, il n’est pas facile de passer outre certaines réticences nationales. En 1954, le rejet par la France du Général de Gaulle du projet de la Communauté Européenne de Défense (CED) montre que la guerre avait toutefois laissé quelques sequelles et entraîné une certaine méfiance entre les ex-belligérants. La France a en effet mis son veto pour bloquer la mise en place d’une armée européenne intégrée placée sous un contrôle supranational. En 1999, lors de la guerre au Kosovo, onze pays européens sont intervenus sous la bannière de l’OTAN et non sous un commandement européen. Ce problème indique que la réalité d’une véritable armée européenne avec une capacité d’action et de décision autonomes n’est pas encore tangible. Il n’existe pas à proprement parler d’identité européenne de défense et la tentative de fonder l’Eurocorps n’a pas semblé très concluante. La Politique Étrangère de Sécurité Commune (PESC) devrait dans un proche futur donner de nouvelles prérogatives à la force militaire européenne. Cela devrait permettre de complémenter l’Union de l’Europe Occidentale (UEO) qui est la seule organisation militaire européenne mais dont le rôle est très limité et cantonné, la plupart du temps, à des missions humanitaires.
La création et le développement de la zone économique européenne a permis de réaliser certaines avancées non négligeables puisqu’on est arrivé à d’importantes transformations politiques. L’avènement de la citoyenneté européenne contraste singulièrement avec les vieilles revendications nationalistes qui déchiraient l’Europe. La création d’un solide axe de coopération franco-allemand a cimenté la pacification européenne nouvelle. Cependant, il faut noter que si la création d’échanges économiques a, dans ce cas, favorisé les liens a abouti à l’établissement d’une zone de stabilité politique, la réalisation d’une force militaire européenne sous un commandement supranational connaît certaines réticences. Le succès européen nous permet-il de généraliser au niveau mondial les bienfaits de la multiplication des échanges commerciaux sur la pacification et le développement des nations? Le pas ne semble pas si facile à faire.
Pour certains tenants de l’ultra-libéralisme tel Milton Friedman, les mesures économiques ont un effet important sur le politique puisque la mise en œuvre du capitalisme est synonyme d’une dispersion du pouvoir au sein de la société. Un tel phénomène favorise, si l’on se place dans cette optique, l’émergence de la liberté politique. Il note cependant que, si le capitalisme est une condition nécessaire pour l’obtention de libertés politiques, ce n’est pas là l’unique condition. On sait effectivement que malgré le caractère totalitaire du régime mussolinien, sur le plan économique, la libre-entreprise était plutôt respectée dans le pays. Pourtant, le libéralisme fonctionne-t-il partout de manière égale sur le plan international? Si l’on se réfère à la théorie de Samir Amin, de profondes injustices sont inhérentes au mode capitaliste et se traduisent par un schéma de domination d’un centre envers une périphérie exploitée. Il observe en effet que dans la logique libérale, on aboutit à l’intégration du marché des produits, du capital. Cependant, le marché du travail reste très segmenté et ce phénémène est générateur d’inégalités. Il semble impossible pour la périphérie de se développer harmonieusement dans un contexte capitaliste puisque la domination du centre se fonde justement sur l’exploitation périphérique. Les pays dits du « Sud » se trouvent généralement devant un véritable dilemme puisqu’ils se voient imposer des termes de l’échanges et ne peuvent se concentrer sur un développement interne viable. De telles inégalités engendrent souvent un chaos politique et conduisent à l’exacerbation des tensions ethniques.
En Juillet 1989, en Floride, une importante réunion de pays producteurs de café se déroula. Ces pays durent cèder à de fortes pressions de gros négociants américains et furent contraints de supprimer les quotas à l’exportation. Les conséquences ne tardèrent pas puisqu’en quelques mois, les prix chutèrent de plus de 50%. On imagine clairement l’impact que cela a pu avoir sur l’économie d’états africains comme le Rwanda pour qui le café représentait plus de 80% de ses recettes d’exportation. L’État rwandais connaissait déjà un fort endettement à cause de sa forte dépendance envers les marchés internationaux et, dès 1988, la Banque Mondiale avait déjà imposé des mesures d’ajustement structurel basées sur la libéralisation du commerce, la dévaluation de la monnaie, la réduction des budgets publics, la suppression des caisses de stabilisation qui assuraient aux agriculteurs un prix fixe pour leurs produits et ce, en dépit des fluctuations du marché. Les mesures de dévaluation de la monnaie furent amplifiées avec le début des incursions du Front Patriotique Rwandais à partir de l’Ouganda en 1990 et, contrairement à ce que l’on attendait, cela contribua à faire grimper l’inflation qui passa de 1% en 1989 à 19.2% trois ans plus tard. Pendant ce temps, malgré l’inflation, le prix d’achat du café était gelé. En 1992, les fermiers locaux, désespérés, déracinèrent 300,000 caféiers. La même année, un deuxième programme d’ajustement structurel fut mis en place par le Fonds Monétaire International et entraîna augmentation des prix et désintégration de l’économie vivrière locale. Par ailleurs, si les mesures d’austérité prônées par le FMI visaient à un meilleur contrôle des dépenses publiques, elles concernaient seulement le volet civil. Les politiciens, dans un contexte de guerre, en ont donc profité pour accroître les dépenses militaires. Selon certaines données statistiques, le gouvernement aurait importé, entre 1992 et 1994, plus de trois millions de kilos de machettes, pioches, bêches et autres produits du même genre qui furent sordidement utilisés dans le génocide. On voit donc ici que l’effondrement des cours du café et des termes d’échange injustes ont fait plonger l’économie rwandaise et l’ont placé dans une dépendance accrue par rapport aux bailleurs de fonds occidentaux. Cela a constitué un terrain propice pour la dégradation de la situation politique et l’augmentation des dépenses militaires. Cet exemple illustre bien le fait que les pays du Sud sont placés dans une cruelle dépendance par rapport aux grands centres économiques occidentaux. Les relations commerciales injustes sont hostiles à un développement local durable et harmonieux. Une telle situation encourage les affrontements entre factions rivales.
Avec la mondialisation, on assiste à une homogénéisation des politiques légitimant l’expansion du capital international qui apparaît, pour reprendre des termes léniniste, de plus en plus centralisé et financiarisé. En effet, le mot d’ordre devient, de plus en plus, la baisse des dépenses sociales, la baisse des taux d’intérêts, le démantèlement des politiques de plein-emploi. Les objectifs sociaux des pays sont de plus en plus sacrifiés pour satisfaire à la dure loi de la compétitivité et du libre-échange. Pour revenir à l’exemple européen, on peut remarquer que la mise en place de l’Euro risque effectivement de compromettre la marge de manœuvre des états qui souhaitent établir des politiques plus progressistes. On risque donc d’aboutir, à l’intérieur de l’espace européen, à des contradictions fortes entre certaines couches revendicatrices de la population qui tiennent aux acquis sociaux et les grands entrepreneurs qui souhaitent une baisse de la fiscalité pour améliorer leur compétitivité sur le plan international. Ces contradictions risquent de générer problèmes et conflits qui pourront bloquer l’essor européen. La multiplication des échanges commerciaux, le libre-échanges créent non seulement des inégalités entre les différentes zones mais également des contradictions internes. Sur ce plan, il serait intéressant d’analyser le phénomène des régionalisations économiques et plus spécifiquement, le cas de l’ALENA (Association de Libre-Échange Nord-Américaine).
Selon la perspective de Samir Amin, le but de la régionalisation, soit la répartition de l’espace commercial international en plusieurs zones d’échanges, serait de rattacher différentes régions que l’on pourrait qualifier de « périphériques » à un centre dominant. Le cas de l’ALENA est particulièrement intéressant puisque le Mexique, pays plutôt périphérique sur la scène économique internationale, se trouve directement dans la sphère d’influence américaine. De nombreux mexicains ont effectivement été surpris par la tournure que prenait leur politique nationale. Le pays a, en effet, toujours eu une longue tradition anti-impérialiste et a, historiquement, préféré jouer la carte de l’Amérique Latine à celle de l’Amérique du Nord. On peut même dire que le Mexique avait entretenu de bons rapports avec Cuba et, traditionnellement, le territoire a souvent été un véritable sanctuaire pour de nombreux chefs de guerillas sud-américains. Avec les accords de l’ALENA, la politique mexicaine bascule soudain aux côtés des Etats-Unis et de nombreuses inquiétudes se font sentir quant aux risques d’un partenariat avec une puissance souvent qualifiée d’impérialiste. Cela ne donc pas un hasard si les Indiens du Chiapas ont choisi le 1er Janvier 1994, date d’entrée en vigueur des Accords de l’ALENA, pour lancer leur révolte. Maltraités, exploités, vivant dans une extrême pauvreté et ayant subi, par le passé, de multiples expropriations sommaires, ces Indiens symbolisent les couches les plus démunies de la société mexicaines qui n’ont que leur force de travail comme seule possession. Or, avec l’adoption des accords de l’ALENA, le Mexique voit ses relations avec Fidel Castro se détériorer et, plus généralement, la politique locale tourne le dos à l’Amérique Latine. Ces raisons ont entraîné, chez les Indiens du Chiapas, de profondes inquiétudes quant à leur sort et ont, par conséquent, décidé de lancer leur révolte. Certains analystes ont pu noter l’étrange coincidence entre la volonté américaine de développer une nouvelle politique énergétique et la création de l’ALENA. Le Mexique, ainsi que le Canada présentent tous deux une grande richesse en gaz naturel. Or, ce facteur n’est pas sans désintérésser les Américains qui avaient vu, à l’époque, le gaz naturel comme une alternative viable à l’énergie pétrolière. Les associations régionales de libre-échanges sont souvent motivées par certains intérêts que le centre pourrait avoir dans une telle association. Dans les périphéries, la subordination nouvelle des priorités politiques à l’établissement d’un espace de libre-échange entraîne parfois des contestations et des incompréhensions au sein de la population locale. Ce mécontentement peut même se traduire par une révolte comme ce fut le cas pour les Indiens Chiapas au Mexique. Libre-échange n’est donc pas, dans de nombreux cas, synonyme de stabilité politique. Il arrive même qu’une rupture des échanges commerciaux puisse entraîner une rapide réplique militaire. Le cas de la Guerre du Golfe serait ici intéressant.
L’invasion du territoire du Koweit par l’Irak de Saddam Hussein était perçue, par la communauté internationale comme un acte grave puisqu’il violait l’intégrité d’un territoire souverain. Cependant, là n’était pas tout l’enjeu du problème. Une telle attaque risquait d’avoir de graves conséquences sur la politique énergétique mondiale, sur la régularité des flux du marché pétrolier. Les Étas-Unis, eux-mêmes producteurs de pétrole, ont toujours préféré privilégier les exploitations pétrolières hors de leur territoire national pour des raisons de coût. Considérons que le prix moyen d’un baril de pétrole est de 18 dollars. Si ce baril vient du Texas, environ 7 dollars sont consacrés au financement de l’exploitation, aux infrastrucures, à la prospection. Dans le cas où le baril vient du Koweit, le coût de revient est moindre puisque ce baril ne coûte environ que 25 cents à la compagnie exploitante. Les Etats-Unis se sont souvent servis des profits dégagés avec l’exploitation du pétrole au Moyen-Orient pour financer leur propres exploitations pétrolières sur leur territoire. L’enjeu stratégique est alors évident. Les puissances économiques doivent veiller au bon fonctionnement du marché pétrolier pour bien préserver leurs intérêts. Cela justifie des interventions militaires puisque l’or noir est d’une importance cruciale pour le maintien de la puissance des pays industrialisés. Le prix d’une intervention armée, même coûteuse, s’avère toujours inférieur au prix que l’occident aurait à payer en cas de flambée des prix de pétrole.
Les flux commerciaux internationaux sont parfois donc générateurs de conflits lorsque les grandes puissances occidentales veillent au maintien des prix et à la préservation de leurs intérêts économiques. Les événements actuels et l’intervention militaire américaine en Afghanistan soulèvent la délicate question de la stratégie énergétique. L’Asie Centrale et notamment les pays tels l’Azerbaidjan, le Turkménistan, le Kazakstan et l’Uzbékistan possèdent d’importantes richesses énergétiques qui, si l’on croit les statistiques données par l’Institute For Afghan Studies, pourraient se chiffrer selon les prix de l’année dernière, à 3,000 milliards de dollars US. Or, l’Afghanistan a un rôle stratégique en ce qui concerne l’accès au marché international pour les pipelines d’Asie Centrale. En 1998, la compagnie américaine UNOCAL avait décidé la mise en place d’un important projet qui pourrait modifier les données énergétiques actuelles. Il s’agit de la construction d’un pipeline de 1,271 km de long, du Turkéménistan au Pakistan avec une possible alimentation de l’Inde dont les besoins énergiques sont grands. D’autres compagnies ou états seraient impliqués, mais à moindre échelle, dans l’exploitation des richesses énergétiques de l’Asie Centrale. On note ainsi la présence de la Delta Oil saoudienne, de la compagnie ITOCHU japonaise ou encore de Hyndaï. Or, en août 1998, les États Unis ont dû lancer un missile contre les camps d’entraînement terroristes afghan, en réponse aux attentats contre les ambassades américaines en Afrique. Cette situation conflictuelle ainsi que l’instabilité politique ont forcé UNOCAL a suspendre son projet. Cependant, la compagnie a promis qu’elle attendrait que « l’Aghanistan retrouve la paix et la stabilité nécessaires à l’obtention d’un financement par les institutions internationales ainsi que l’arrivée d’un gouvernement reconnu par les Etats-Unis et les Nations Unies. ». Les prochains développements de l’actualité montreront si l’avènement d’un gouvernement afghan viable et internationalement reconnu est possible. Dans ce cas, il est fort probable que l’UNOCAL se réinstallera sur le territoire et mènera à bien son projet de pipeline qui viendra modifier le paysage énergétique mondial. L’enjeu énergétique est d’une importance majeur en ce qui concerne les flux commerciaux. Or, on voit bien ici que l’Occident tient à maintenir son monopole économique et la question énergétique est génératrice de tensions et de fortes rivalités géo-stratégiques. Cependant, si l’Occident, et notamment les Etats-Unis, cherchent à baisser les coûts énergétiques à tout prix, cela pose la question de la justice des termes de l’échange.
Comme on a pu le voir, les interventions militaires sont souvent des armes politiques utilisées pour soutenir le capital. Certains analystes vont même plus loin en affirmant que, dans la logique néo-libérale, l’objectif serait de détruire tous les obstacles qui pourraient bloquer les flux commerciaux. Cela pourrait expliquer pourquoi, selon une technique bien machiavélique, le but aurait été de démanteler les capacités de résistances que pourrait avoir certains états de façon à rendre impossible la constitution de forces sociales populaires efficaces. Une telle politique pourrait se résumer par la célèbre devise « diviser pour mieux règner ». Concrètement, la mise en œuvre d’une telle doctrine se serait traduite par le soutien des divers mouvements ethniques ou religieux qui ont pu légitimer l’éclatement des états. C’est ainsi que l’on peut expliquer le renouveau de l’ethnicisme et du fondamentalisme. Il semble que les Etats-Unis n’aient pas hésité à financer voire même à armer certaines factions rebelles et déstabilisatrices pour la cohésion étatique à l’échelle du globe. Le cas aujourd’hui très médiatisé de l’Afghanistan nous révèle que pour contrer le communisme et protéger leurs intérêts stratégiques et économiques dans la région, les américains ont préféré financer la rébellion afghane. Ce financement a donné un certain essor à de nombreux mouvements fondamentalistes qui aujourd’hui présentent une menace pour l’Amérique, menace d’autant plus grande qu’elle peut être qualifée d’ « asymétrique » puisqu’elle présente un caractère diffus aussi bien à une échelle transnationale qu’infranationale. Par ailleurs, il est à craindre que la tranche de la population qui est laissée pour compte dans le processus de mondialisation et d’économie de marché, se tourne vers des extrêmismes ou fondamentalismes religieux et souhaite exporter la guerre au sein même des pays industrialisés et intégrés dans l’économie-monde. C’est le problème majeur du terrorisme que l’Occident connaît à présent.
L’instauration des échanges économiques et d’un système de libre-échange a pu, notamment dans le cas européen, conduire à rapprocher les peuples et à pacifier la région. L’axe franco-allemand, bien qu’il résulte d’une réelle volonté politique, a pu être consolidé par les liens économiques qui ont rassemblé les deux puissances, autrefois ennemies. Cependant, il convient de nuancer l’impact pacificateur du marché. En effet, lorsque les termes d’échanges sont inégaux entre les divers partenaires économiques, cela peut générer instabilité et conflits majeurs. Sur le plan international, on aboutit de plus en plus, avec le phénomène de mondialisation, à une polarisation éco-stratégique. Les zones périphériques marginalisées, caractérisées par une forte dépendance envers l’Occident, deviennent instables. On pourrait penser que le développement des zones économiques régionales est un moyen de développer de manière plus symétrique la surface du globe. Or, dans de nombreux cas, il apparaît que ce système vise en fait à rattacher les différentes régions à un centre dominant. Cela pourrait expliquer pourquoi les Etats-Unis seraient plutôt en faveur de la domination japonaise en Asie au détriment de la Chine. Les politiques économiques japonaises sont, par ailleurs intimement liées avec l’économie américaine elle-même. De plus, sur un plan stratégique, les objectifs militaro-politiques de l’Occident sont souvent liés à la volonté de maintien de certains intérêts économiques. La question des ressources énergétiques est un enjeu majeur pour la préservation de la domination occidentale sur l’économie mondiale. Pour reprendre une analyse léniniste, on peut remarquer que, de plus en plus, le libre-échange masque la réalité plus menaçante de la logique capitaliste qui présente des tendances impérialistes. Cela entraîne l’impossiblité d’un développement harmonieux de la planète et conduit à l’exacerbation de tensions locales, au sein des espaces périphériques. Cependant, ces tensions se retrouvent à l’interieur des centres économiques puisqu’une partie grandissante de la population se trouve mise à l’écart. Paradoxalement, pour limiter ces contradictions, la solution ne serait peut-être pas l’intégration de la périphérie dans des zones de libre-échange mais la « déconnexion » qui est, non une autarcie mais plutôt la soumission de ses rapports avec l’extérieur aux exigences de son développement interne. Peut-être verrait-on alors une réduction des tensions qui découlent d’un développement inégal?
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