Avant de nous intéresser aux excès de la titrisation et son rôle dans la crise financière, rappelons que les bénéfices d’une utilisation de la titrisation dans la régularité sont importants pour les acteurs et pour l’économie, dans un contexte où le besoin de liquidités ne diminue pas. Nous allons voir maintenant le lien entre la titrisation et la crise.
- Si la titrisation est très courante et présente de nombreux avantages, elle peut également devenir très complexe et faire l’objet de dérives.
On note d’abord le principe de transparence qui n’a pas été respecté dans beaucoup de cas : on sait que divers actifs composent les fonds, qui ne sont donc pas toujours homogènes, et qui sont vendus en tant que titres ou parts. Le détenteur des titres constate l’évolution des actifs comme s’il les possédait de manière individuelle. C’est ce qu’on appelle le principe de transparence. Bien souvent lorsque le titre se complexifie le détenteur n’est pas bien renseigné sur ses composants et leurs parts dans le titre. Nous sommes dans le cas où le possesseur « délègue » la gestion de ses titres après avoir acheté des parts de fonds, car il peut aussi choisir de le gérer lui-même : dans ce cas il connaît bien les composants. Du point de vue des établissements financiers, leur méconnaissance des instruments qu’ils acquièrent n’est pas étrangère à la crise, d’autant plus que l’on peut des fonds de fonds titrisés.
Le rôle des différentes agences de notation a été assez important, car beaucoup de surévaluations ou de cotations ne reflétant pas la réalité du risque encouru ou du rendement du portefeuille ont été à l’origine de pertes conséquentes. Ces erreurs de notations ont contribué au renforcement de l’opacité des titres, d’autant plus que certains portefeuilles très complexes nécessitent une analyse poussée pour se rendre compte de son risque.
Pour résumer, on peut regrouper les dérives de la titrisation : elle permet aux entreprises d’ « ajuster » le bilan, qui peuvent donc s’en servir dans ce seul but, la diversité des actifs cédés a rendu l’évaluation du risque difficile, voire impossible. Ensuite, la circulation constante des titres a permis aux acteurs de titriser des parts de titrisations, puis des parts de parts de titrisation… rendu ces portefeuilles de titres totalement opaques. Enfin, lorsque le cédant cède son titre, il transfert également son risque, mais lorsqu’il a beaucoup circulé, le risque n’est pas nul mais au contraire tout le monde prend part au risque.
La titrisation a joué un rôle important dans la crise car elle a financé massivement le marché des subprimes aux Etats-Unis, à l’origine de portefeuilles de créances dont les notations se sont totalement effondrés du fait de l’incapacité des ménages américains de rembourser leurs emprunts à taux variables, combinée à la chute du prix de l’immobilier ne leur permettant pas de vendre leur logement assez cher pour compenser cette incapacité de remboursement.
Non autonomie des marchés face à la crise
L'état doit-il intervenir sur les marchés?
L'histoire prouve parfois que oui, en effet, suite au jeudi noir et au crack boursier de 1929, l'état joua un rôle indispensable dans la reprise économique. L'état jouerai donc un rôle important pour combler les carences du marché, souvent non autonome. Essayons dans cette partie de trouver les raisons de non autonomie des marchés, et plus particulièrement en période de crise.
En situation de crise économique, le niveau d'emploi est très faible et le taux de chômage important. Par conséquent, le pouvoir d'achat des ménages est réduit et la demande change. En effet, les ménages concentreront leurs dépenses sur des biens vitales et auront une tendance à l'épargne très faible. Par exemple, en temps de crise, les ménages partent moins en voyages, achètent moins de voitures, vont moins dans les parcs d'attractions...On se retrouve alors dans une situation de friction économique: les ménages n'investissent plus, les banques ne prêtent plus car la prise de risque est trop importante. C'est dans ce contexte de friction que l'intervention de l'état peut aider à la relance.
L'état peut ingérer de la monnaie dans l'économie pour aider à la relance. En diminuant les taxes, les impôts, et en augmentant les aides sociales, les subventions, l'état va ainsi permettre de relancer la demande en augmentant le pouvoir d'achat des ménages. La conséquence directe est un trou dans le budget de l'état mais celui-ci se verra comblé avec les bénéfices générés par cette relance. En clair, l'état s'endette à court terme mais la relance sera profitable à moyen ou long terme, et comblera ainsi le déficit, du moins dans la théorie. Les dangers de ce système sont une tendance à l'épargne des ménages, ce qui maintient l'état initial de friction économique.
Les externalités sont, sur un marché, les influences des actions d'un tiers sur un autres tiers. Ce dernier tiers peut être positivement ou négativement influencé par ces externalités, on parle alors d'externalité positive ou négative. Le progrès scientifique par exemple peut être une externalité positive car il profite à tous mais , parallèlement, agira sur la demande globale. En effet, les scientifiques qui ont découvert le principe du I-phone ont profité aux travailleurs d'apple mais ont eu un effet inverse pour les producteur de journaux par exemple. Ces externalités sont présentes dans chaque marché et nuisent à ceux-ci car elles faussent la valeur réelle des prix du marché qui ne représentent plus les coûts et les bénéfices engendrés.
L'état peut alors intervenir en subventionnant le tiers victime d'une externalité négative et taxer par le biais des impôts ou autres le tiers à l'origine de cette externalité négative.
Pour conclure, les marchés sont victimes de paramètres extérieurs qui nécessitent d'être régulés par une intervention des pouvoirs publiques. L'état joue aussi un rôle dans la construction d'infrastructure. Les routes misent à la disposition des tiers moyennant une taxe sont l'illustration de l'intervention de l'état. Il fait ainsi preuve de régulation, il est en effet impossible de tout privatiser. C'est dans cette optique la qu'on peut affirmer l'importance de l'état pour pallier à la non autonomie des marchés, surtout en période de crise économique.
Le libéralisme et ses solutions face à la crise
Modèle théorique du libéralisme
Afin de poursuivre l’analyse effectuée précédemment, et d’aborder l’étude du libéralisme et de ses éventuelles solutions face à la crise, il est important de rappeler que l’on parle ici de libéralisme économique, et que le concept de libéralisme dans sa dimension politique n’est jamais utilisé.
Le libéralisme économique reste cependant l’application du libéralisme et de ses idées à l’économie. En effet, ce type de gestion de l’économie est défini comme une école de pensée favorisant une large liberté économique et considérant l’intervention de l’Etat comme une aide se devant d’être aussi limitée qu’il en est possible.
Au sein du libéralisme, on oppose deux parties : le libéralisme classique et le néolibéralisme. Alors que les libéraux classiques contestent fortement la légitimité et l’efficacité de l’Etat à gérer l’économie nationale, demandant une limitation plus ou moins importante de son rôle dans les décisions économiques, les partisans du néolibéralisme sont perçus comme étant plus sensibles à la part de responsabilité des marchés et de ce fait son moins stricts quand à le responsabilité de l’Etat, bien qu’étant officiellement plus ou moins opposés à son intervention dans l’économie.
On considérera ici le néolibéralisme comme illustrant de façon la plus concrète l’idée de libéralisme économique, le concept de libéralisme classique étant considéré comme très largement minoritaire de nos jours.
L’idée centrale du libéralisme économique étant donc de considérer l’Etat comme ultime solution face aux éventuelles crises économiques, il s’agira donc ici d’analyser quelles solutions auraient pu être amenées par cette école de pensée face à la crise de 2009-2010.
Les différents pionniers du néolibéralisme définissent tous le concept d’équilibre général comme base au bon fonctionnement d’une économie. La principale théorie néolibérale est donc que la rationalité des acteurs économiques, associé à une coordination considérée comme parfaite de leurs action grâce au marché, mène à une situation économique optimale : l’équilibre général.
Ainsi, d’après la théorie néolibérale, tant que cet équilibre est respecté, une économie se voit en parfaite croissance, et par cela il ne peut pas y avoir de crise.
Cependant, quelques économistes ont réussi à prouver que l’équilibre général ne peut pas être atteint de façon continue, et que celui-ci, du fait qu’il dépend de nombreux facteurs économiques distincts, n’est qu’optimal. Vilfredo Pareto démontrera ainsi que « il n’est pas possible d’augmenter l’utilité d’un individu sans dégrader celle d’au moins un autre individu ». En effet, après une étude appuyée des conditions de l’équilibre général par Kenneth Arrow et Gérard Debreu, il sera démontré que l’équilibre général dépend d’un grand nombre de facteurs. Que cela soit de l’atomicité et de la rationalité des agents, de l’homogénéité du produit, de la transparence du marché et de la libre entrée sur ce dernier, les facteurs sont nombreux et chacun est mobile de façon plus ou moins prononcée. Ainsi, une situation d’équilibre général ne peut être, d’après ses économistes, qu’une situation particulière à un instant t, et non une situation stable qui s’inscrit dans la durée.
La théorie néolibérale repose donc sur le fait qu’une intervention de l’Etat ne pourrait que bouleverser cet équilibre, et que l’équilibre général ne peut être atteint qu’en jouant sur les différents facteurs ayant un réel impact.
Le libéralisme économique mis en pratique
La théorie libérale a déjà échouée dans le passée, et certains analystes considèrent même l’échec de la politique néolibérale comme un important facteur de la crise actuelle. En effet, « la révolution néolibérale » ayant eut lieu dans les années 1980, menée en grosse partie par Thatcher et Reagan, peut fortement aidée quand à l’explication de la théorie libérale, mais surtout à comprendre pourquoi une telle politique ne peut pas que difficilement être applicable aujourd’hui.
La politique néolibérale mise en place à l’époque avait deux objectifs.
Premièrement, elle se devait de liquider une partie de l’appareil productif considérée comme non rentable. L’Etat du alors organiser un important processus de licenciement qui dégrada inévitablement les conditions de vie de travailleurs concernés.
Ensuite, elle se devait de diminuer l’endettement de l’Etat. Ceci fût effectué à travers plusieurs politiques de privatisation, d’externalisation et de titrisation. Ceci n’eut pour effet que de d’étendre la dette de l’Etat au domaine financier. Le marché fut inondé de bons et titres qui furent rapidement l’objet d’une forte spéculation. Les opérations alors menées par les spéculateurs créèrent rapidement des faillites et une certaine instabilité économique.
Avec l’échec de cette politique vint le « krach » de Wall Street en 1987 et des caisses d’épargnes américaines en 1989. La politique « néolibérale » fût alors progressivement remplacée par des politiques de développement de la productivité afin de soulager les coûts de production.
Ainsi l’histoire nous montre clairement qu’une politique purement libérale ne permet pas de résoudre une crise. On peut cependant se demander si la théorie néolibérale aurait pu être un succès si elle avait été menée différemment par les leaders de l’époque. Cependant il semble clair que la théorie libérale est une politique économique complexe à manier, dû au fait que le maintient constant d’un équilibre général est considéré comme impossible.
Les théories Keynésiennes
Pourquoi l’intervention de l’Etat
John Maynard Keynes, un économiste britannique reconnu comme le fondateur de la macroéconomie moderne, prône l’intervention de l’Etat sur l’économie. En effet, dans son œuvre Théorie générale de l'emploi, de l'intérêt et de la monnaie, il explique pourquoi une intervention de l’Etat serait indispensable pour réguler l’activité économique. L’Etat doit s’appuyer sur la politique budgétaire et la politique monétaire (voir partie III) B.).
De plus, afin de stimuler la demande, l’Etat peut redistribuer les revenus entre les agents économiques, en prélevant sur les ménages les plus riches avec une forte propension à épargner, afin de donner aux ménages les moins riches qui au contraire ont une forte propension à consommer. Cette fonction de l’Etat s’est traduite par l’apparition du concept Etat-Providence.
Ensuite, Keynes justifie l’action de l’Etat en disant que même celle-ci étant limitée, elle a des effets beaucoup plus important dans le temps par l’intermédiaire du multiplicateur keynésien (un surplus de dépense se traduit par un surplus de revenu, ce qui aboutit à de nouvelles dépenses).
Enfin, selon Keynes, l’intervention de l’Etat est indispensable en cas de crise car c’est à l’Etat de redonner confiance aux agents économiques en investissant, même si ressources insuffisantes, car l’investissement a un effet multiplicateur sur les revenus qui lui permet de résorber son déficit. De plus le soutien de la consommation permet de limiter les effets de la crise (« est bon citoyen celui qui consomme» Keynes).
Les politiques monétaire et budgétaire
D’après Keynes, l’intervention de l’Etat doit se réaliser par les politiques budgétaire et monétaire.
Par la politique monétaire, l’Etat peut accroître la masse de monnaie en circulation dans l’économie ce qui pourra stimuler la demande, donc la production des entreprises repartira à la hausse prévenant ainsi le risque d’inflation. En effet, il faut créer de la monnaie afin de faire baisser les taux d'intérêt. Ainsi, cette baisse des taux d’intérêts permet de :
a) pousser les ménages à utiliser la monnaie pour des motifs de transaction (consommation, investissement), plutôt que pour des motifs de spéculation, ce qui a un effet positif sur la demande globale et la demande effective.
b) rendre rentables des investissements.
c) décourager les entreprises disposant d’une trésorerie excédentaire de placer leurs fonds dans l’achat de titres, les incitant au contraire à investir. Une telle situation stimule la demande de biens de production et par là l’augmentation du nombre d’emplois.
Cependant, la politique monétaire est nécessaire mais pas suffisante. Il se peut qu'une fois le taux d'intérêt tombé bas, la préférence pour la liquidité devienne absolue. La préférence pour la liquidité rend inefficace la politique monétaire: c'est la trappe à liquidités. C’est pourquoi que Keynes considère que la politique monétaire est secondaire et ne doit pas être privilégiée pour résorber la crise.
Par la politique budgétaire, l’Etat peut accroître les commandes des entreprises, ce qui rendra leur optimisme aux entrepreneurs qui anticipent, pour les pousser à investir et embaucher, ce qui relancera l’activité du système. De plus, l’Etat peut aussi investir dans les infrastructures, ce qui permet de créer des emplois, donc augmenter le niveau de consommation.
En effet, l'investissement a un effet multiplicateur sur la production. Une augmentation de l'investissement entraîne une augmentation de la production de machines, qui entraîne une augmentation des revenus donc une augmentation de la consommation, qui, accroissant la demande, augmente la production et ainsi de suite.
La politique budgétaire aurait donc deux moyens d’agir sur l’économie: une politique de relance pour augmenter la demande afin de diminuer le chômage et d’arriver à une situation de plein-emploi) et une politique de rigueur but de lutter contre l’inflation. En ce sens, la politique budgétaire doit jouer un rôle économique contra cyclique, c’est à dire ralentir l’activité quand celle-ci est trop forte (budget excédentaire) ou la relancer en cas de ralentissement (budget déficitaire).
Keynes et la crise de 2008
Historiquement, les interventions de l’état dans l’économie et en particulier par des politiques d’investissements publics de type keynésiennes ont prouvé qu’elles étaient tout à fait justifiées et utiles. Cependant l’histoire en a aussi démontré les faiblesses et limites. Avant la crise financière de ces dernières années, la majorité des gouvernements penchait vers le libéralisme : De Sarkozy à Bush en passant par Brown, ils ont tous était élu sur des programmes libéraux.
La stagflation des années 70 semblait avoir eu raison de Keynes au profit des libéraux inspiré par des théories comme celle de Friedman.
Pourtant, il semble que la crise de 2008 a déclenché le retour en force de l’intervention de l’état dans l’économie. Les dirigeants qui jugeaient Keynes dépassé il y a quelques années se réclament aujourd’hui de lui pour justifier les nationalisations de banques ou l’injection massive de capitaux dans l’économie.
Le nouveau credo est : il faut sauver le système capitaliste à tout prix mais pour le faire repartir sur de bonnes bases avec plus de règles, il faut le contrôler.
Or ceci ressemble fort au message général de Keynes. En effet pour lui, les politiques économiques sont contextuelles, le comportement à adopter dépend d’énormément de facteurs. Mais il faut absolument que l’état contrôle, surveille et intervienne si besoin est.
Tous les gouvernements semble aujourd’hui s’accorder sur ce point l’économie doit être contrôlée. Les libéraux ont vu avec cette crise se réaliser ce qu’il jugeait impossible, en effet sans les interventions des états, le système financier comme on le connait n’existerait probablement plus.
C’est donc une grande victoire pour les Keynésiens, l’interventionnisme est plus que jamais justifié.
Mais la victoire n’est pas totale, car interventionnisme il y a mais quel interventionnisme ?
On est en droit de se demander ce que Keynes penserait de la décision voté par la Fed de faire tourner la machine à billets afin de racheter pour 600 milliards de bons du trésor Américain et ainsi grâce à un certain nombre de mécanisme gonfler la confiance des ménage et relancer l’économie. En sachant que Keynes préconisait la lutte contre l’inflation et a toujours cru en l’inefficacité des politiques monétaires.
Ainsi cette crise aura tout de même permis de dé diaboliser les politiques interventionnistes mais comme le disait Keynes, il est nécessaire de procéder a de profondes reformes du système économique si l’on veut enfin briser la cyclicité des crises économiques.
CONCLUSION
Nous avons vu le rôle de la titrisation dans la crise économique, de part ses caractéristiques et donc de son utilisation parfois abusive, notamment sur le marché des subprimes aux Etats-Unis.
On connaît désormais les conséquences de cette crise sur l’économie mondiale : la chute brutale du cours des titres et la faillite des banques américaines ont influencé les différentes économies à travers le monde. Se pose alors la question du rôle de l’Etat dans ce cas là. Doit-il intervenir ? Si oui, comment peut-il le faire de manière pertinente ?
En réalité, cette crise que beaucoup d’économistes comparent à la crise de 1929 (bien que tout le monde admette qu’il ne s’agit bien évidemment pas de la même crise) ont définitivement porté un sérieux coup aux thèses libéralistes. En effet, les libéralistes préconisent une autorégulation du marché, et certains admettent une utilité de l’intervention de l’Etat mais en mettant en avant ses inconvénients tels que l’inflation… Mais l’économie ne peut faire face à une crise d’une telle ampleur sans intervention extérieure. La multiplication des actions des différents Etats depuis 2008 en sont la preuve : Lehman Brothers n’aurait sans doute pas été la seule parmi les plus grandes banques à faire faillite sans l’intervention de l’Etat américain. La crise à également eu un impact sur les économies fragiles et surendettées telles que la Grèce, qui a beaucoup fait débat ces derniers mois. Les keynésiens ont montré que la Demande, l’Investissement et tous les facteurs de croissance sont relancés grâce aux actions de l’Etat (par exemple la politique monétaire/budgétaire). Nous pouvons donc réfuter l’hypothèse qui donne raison aux libéralistes qui préconisent une autorégulation des marchés. A contrario, nous avons vu aussi bien dans les théories que dans les faits que l’intervention de l’Etat est indispensable : l’hypothèse keynésienne est donc confirmée.
Maintenant se pose la question de la sortie totale de la crise : Quand aura-t-on définitivement tourné la page ? Les économistes ne sont pas d’accord entre eux, puisque certains estiment que nous sommes déjà sortis de la crise, considérant que le plus dur est derrière nous, et d’autres soutiennent que nous n’en sortirons que dans 10 ans. Seul l’avenir nous le dira.
Sources
Web :
Article de presse :
- Le figaro 08.15.2010 jean Pierre Robin « tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le quantitative easing ».
-
Les grandes étapes de l'histoire économique Par Yves Carsalade
- -Benoit Hopquin le monde 02.10.08
Ouvrages:
- Stiglitz chapitre 25 et 33
-
Economie industrielle de Carlton et Perloff