Plusieurs auteurs se sont penchés sur la question de l'histoire dans le cadre de leur recherche sur le domaine politique.

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Plusieurs auteurs se sont penchés sur la question de l’histoire dans le cadre de leur recherche sur le domaine politique. Ces penseurs ont marqué à leur façon le cours de l’histoire et ont laissé un riche héritage aux générations qui les ont suivis. Niccolo Machiavelli, souvent considéré comme le dernier des Anciens, doit sa situation dans l’histoire pour plusieurs raisons, il fut écrivain, philosophe et homme politique. Mais il est surtout connu pour sa conception personnelle de la politique qui portera plus tard son nom. Le machiavélisme c’est l’action politique sans se soucier de la morale et dans le but ultime d’arriver à ses fins. C’est en 1513, un an après le retour des Médicis à Florence que Machiavel décide d’écrire son livre le plus populaire, celui qui le consacrera : De principatibus, devenu chez nous Le Prince. Destiné à Laurent de Médicis, que ce dernier ne lira jamais, Le Prince se veut un petit livre qui aborde les prérogatives royales sous un angle jamais adopté préalablement. Karl Marx est sans conteste un autre des grands esprits qui marqua son époque avec sa vision de l’histoire. C’est dans le Manifeste du parti Communiste et dans Le Capital que Marx s’est fait le plus remarquer. Dans ces livres, Marx explique les visées communistes et ce sur quoi ils se basent pour revendiquer un tel système. Marx réussit à conclure, avec ses travaux, à une nouvelle conception de l’histoire qui gravitera autour de l’antagonisme des classes et de l’émancipation certaine et inévitable des prolétaires. Il est donc question ici de comparer les grandes lignes de leur conception historique respectives pour ensuite en faire ressortir les différences.

Machiavel se souci guère de trouver le meilleur régime politique possible, il se préoccupe plutôt de trouver les moyens pour parvenir au pouvoir, si ce n’est pas déjà le cas, et d’y rester. Il n’est plus question avec lui de contemplations théoriques du monde qui ne mènent n’a rien de concret. Il faut plutôt avoir pour objectif l’utilisation de la bêtise humaine et quel meilleur moyen de l’exploité qu’en utilisant ce que l’histoire nous a appris. Il faut étudier ce que sont les États, leurs constitutions, leurs lois leur fondement, leur formation et leur déclin. La conception historique de Machiavel gravite autour de ce concept et le prince « doit lire les historiens, y considérer les actions des hommes illustres, examiner leur conduite dans la guerre, rechercher les causes de leurs victoires et celles de leurs défaites, et étudier ainsi ce qu'il doit imiter et ce qu'il doit fuir.» Il doit de même, s’il est prince nouveau, faire du bien aux hommes qu’il gouverne, car les actions d’un prince nouveau sont toujours plus examinées que celles du prince ancien. D’ailleurs, les hommes en général, dans leur nature, sont plus touchés par le présent que par le passé. Il est donc important du point de vue de la stabilité du royaume que le prince sache tirer profit de chacune de ces circonstances.

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L’application de cette théorie se construit à partir de la ressemblance des faits et pratique des comparaisons entre présent et passé pour y découvrir un noyau dur une forme de vérité. C’est pour cette raison que le prince doit bien connaître l’histoire et ainsi éviter d’échouer là où d’autres l’ont fait. Bien que toute action soit soumise à la fortune ou au hasard, il est possible de tirer des règles générales de l’histoire. Le prince a le devoir de déchiffrer dans le présent les signes avant-coureurs d’une future rébellion ou d’une révolution, car un coup enclenché il est trop ...

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