Vous pouvez probablement deviner comment je me sentais. Je sautai du lit, dégringolai l’escalier et fis un café—un café fort ! —pour Odette pendant qu’elle fouillait la maison pour essayer de trouver ses boucles d’oreille. Secrètement, j’espérais qu’elle ne les retrouverait pas—elles sont très laides, et elle aurait eu l’air stupide si elle les avait portées. Finalement, ma mère émergea de sa chambre et commença à hurler de nous parce que nous n’étions pas prêtes, hurlant de ma sœur parce qu’elle courait autour de la maison dans ses sous-vêtements quand elle devait de s’habiller, et hurlant de moi parce que je la laissais faire ça !
Si je m’étais attendu à ma mère prendre la contrôle, j’avais tort. Sa migraine était terrible et elle ne put que s’asseoir avec de la glace sur sa tête, essayant de nous dire ce que faire.
« Je ne sais pas ! » elle maugréa, « Il y a longtemps depuis je me suis mariée, je ne sais rien ! » Odette appela la coiffeuse pendant que je trouvai une brosse à cheveux, à tout hasard. J’avais un sentiment horrible que je finirais par faire ses cheveux…moi, dont l’expérience entière de coiffure était composée de couper les cheveux des poupées et dessiner sur leurs têtes chauves avec les feutres !
La coiffeuse n’arriva pas et nous n’avons eu qu’une heure jusqu'au mariage. Odette était si pressée qu’elle déchira le dos de sa robe de mariée quand elle essayait de la mettre…je n’avais jamais entendu personne hurlant aussi fort qu’elle hurlait à ce moment! Je donnai la robe à ma mère pour la réparer pendant que j’essayais de faire les cheveux d’Odette et la maquiller. Même après mes meilleures efforts, ses cheveux avaient l’air de quelque chose qu’un animal avait coupé avec des pattes, et qui n’avait touché jamais une paire de ciseaux. Je pensais que son maquillage était bien, jusqu'à ce qu’elle regardât… « Qu’est-ce que tu as fait ?! J’ai l’air d’une…! Les lèvres rouges ? Les lèvres rouges ?! Je dois avoir l’air d’innocente et timide, pas comme quelqu’un qui va dans une boîte de nuit ! » hurla elle, et puis commença à me pourchasser autour de la maison avec une brosse à cheveux.
Elle mit sa robe et après avoir passé dix minutes l’assurant qu’elle avait l’air belle, malgré le fait que ses cheveux était un fouillis et son maquillage était trop vive, ma mère et moi partîmes pour nous habiller, la laissant avec un verre de whisky pour ses nerfs, qu’elle but à la pomponnette !
À ce temps, nous étions en retard. « Vous vous maniez la rondelle, filles ! Vous êtes tellement lentes…allez ouste ! Mettez votre chaussures, Odette… Mais remercez Dieu que c’est une tradition pour la mariée être un peu tard… » dit ma mère, au moment où nous réussîmes finalement à partir la maison.
« Pas non plus tard que ça ! » riposta Odette, regardant sa montre.
« Mieux vaut tard que jamais, ma poule. Tu as l’air belle…ma petite fille… » soupira ma mère, ne bougeant pas.
« Je ne fais pas, j’ai l’air affreuse, regardez mes cheveux ! » répondit Odette, regardant moi en colère. « Et où est la voiture ? Maman, où est la limousine blanche que nous avons commandée ?! »
« C’est d’accord, elle a probablement garé ailleurs…Je téléphonerai le chauffeur, ne vous inquiétez pas, » dit ma mère dans une voix calmante, sortant son téléphone portatif.
La voiture n’arriva pas et notre seule choix était prendre un autobus public à l’église. Odette était rouge d’humiliation dans sa robe de mariée, et elle pleura tout le chemin. Quand nous arrivâmes à l’église, je regardai son fiancé debout en dehors de l’église fumant une cigarette et il avait l’air tout à fait terrifié. Il pensa qu’elle a changé d’avis ! Me souvenant la règle que le marié ne peut pas regarder la mariée avant qu’ils soient à l’autel, je poussai ma sœur derrière moi… « Acré ! » hurla ma mère, mais c’était trop tard. Odette trébucha sur sa jupe et tomba.
Il y avait du sang partout, tachant sa belle robe, tachant ma belle robe, et Odette s’était cassé la jambe. J’étais tellement choquée, alors là, j’en ai été abalobé. « Odette, Odette ! » hurla son fiancé, Jacques, courant vers elle. Ma mère saisit sa tête et râla.
« Un malheur, un bonheur, ne vient jamais seul. Un jour si épouvantable… » Pendant ce temps, un grand nombre du piétons s’étaient rassemblés pour regarder le spectacle spectaculaire. Nous téléphonâmes pour une ambulance.
Une ambulance arriva et l’emmena à l’hôpital. Nous y aillâmes tous et nous nous assîmes dans la pièce d’attendre, portant nos vêtements chic ; nous rongeant nos ongles et n’inquiétâmes jusqu'au médecin sortit. « Je suis vraiment désolé, » dit il, « Mais nous devrons la garder ici pour une nuit. Elle est en choc. » Jacques, le fiancé de Odette, demanda s’il pouvait la regarder, et le médecin dit oui. Quand Jacques sortit, il souriait.
« Nous avons décidé que nous allons nous marier aujourd’hui, » il annonça. « Médecin, avez-vous un aumônier a l’hôpital ? »
« Enfin, oui, mais… »
« Le dites qu’il exécutera un mariage. »
Ce n’était pas tout à fait ce que nous avions attendu, et je pense que tout le monde était un peu dérouté. Odette avait l’air pâle et fatiguée, mais ils étaient heureux, et j’imagine que ça ce qu’est important. Pourtant, c’était très débectant que ma robe est ruinée, et je n’ai pu pas être demoiselle d’honneur ; aussi, ils ne sont pas allés à leur lune de miel, à cause de la jambe d’Odette.
Maintenant, ils sont mariés depuis quatre ans, et ils iront en vacances au même endroit où ils seraient allés pour leur lune de miel, alors ce sera comme une lune de miel très en retard pour eux. Je pense qu’ils s’amuserait.
Bien que leur mariage fût bien ; ça s’est bien terminé, j’ai décidé que si je me marie, j’irais à une île tropicale quelque part et je me marierai à la plage dans un bikini ; pas de coiffeuses, pas de robe, pas d’église, pas d’invités, et pas de limousine ! De cette façon, rien ne peut tourner mal…n’est-ce pas vrai ?