II)Comment s’achève-t-il ?
Toute la dernière partie du livre, ce qui est caractérisée comme la deuxième partie du roman nous décrit le procès de Mersault. D’autre part quand ce procès est fini et que la sentence est décrite d’une façon très obscur et est mal comprise par Mersault « m’a dit dans une forme bizarre que j’aurais la tête tranchée... », l’histoire se transforme car Mersault pense à un moyen de s’enfuir de son destin déjà écrit, une sorte d’échappatoire désespérée.
En ce qui concerne les dernières pages, Mersault a de puissante réflexion sur sa vie passée. La première chose qui lui saute à la tête est Marie, qu’il n’a jamais vraiment donner assez d’attention en son séjour en prison « Pour la première fois depuis longtemps, j’ai pensé à Marie ». L’intervention de l’aumônier malgré les plusieurs refus de Mersault de le voir permette au lecteur de connaître encore mieux le pauvre Mersault et de savoir ces dernières pensés.
Ces pensées se tournent, bien évidemment vers sa mère et pense de sa mort, ironiquement, comme un procès. Mersault compare sa vie avec celle de sa mère et confesse qu’il voudrait complètement recommencer de la case départ.
III)Quand apparaissent les principaux héros ?
Au tout début du roman, le lecteur est tout de suite introduit au principal héro qui est Mersault. Ce dernier donne au lecteur beaucoup de renseignements sur lui-même, mais les lui donnent indirectement. Son caractère un peux insensible au fait, est tout de suite révélé avec le décès de sa mère.
Mersault montre un certaine tonalité d’indifférence à tout ce qu’il fait et tout ce qu’il lui est proposé, il semble complètement désintéressé : « Le soir Marie est venue me chercher et m’a demandé si je voulais me marier avec elle. J’ai dit que cela m’était égal et que nous pourrions le faire si elle le voulait ».
Camus, dans ce roman, énigmatique beaucoup les personnages et surtout en ce qui concerne Mersault, il laisse imaginer au lecteur sa forme physique et surtout son prénom, car le prénom de Mersault n’est jamais cité.
IV)Comment les personnages sont-ils choisis ?
Dans « l’étranger », Camus essaye d’intégrer soit même dans un personnage, c’est à dire Mersault. Le lecteur fait, en effet une petite comparaison entre le personnage principale de cette histoire et l’auteur. Mersault vie en Algérie à Alger ce qui le connecte avec l’auteur car lui aussi s’est stabilisé à Alger. En effet, Mersault décrit l’endroit ou il habite comme si l’auteur y vive lui aussi « Ma chambre donne sur la rue principale du faubourg ». Mersault n’a jamais vu son père et Camus non plus. Toutes ces ressemblances induisent le lecteur à croire que Camus a utilisé sa même personne pour le personnage principal. Le seul fait qui reste encore en suspect est si Camus avait le même caractère que Mersault, cela reste un mystère car il aurait fallu rencontrer Camus.
À part Mersault les autres personnages sont des personnages qui servent au lecteur pour mieux découvrir Mersault. Marie qui est la femme avec qui Mersault doit se marier est mise en place par Camus pour montrer que Mersault est totalement indifférent à l’amour ou au mariage « J’ai dit que cela m’est égal ». Raymond qui est le nouvel ami de Mersault après le décès de sa mère devient ici un personnage choisi pour montrer comment Mersault se comporte avec un ami.
V)Comment les parties sont-ils découpés ?
Il y a dans ce livre deux parties. Les chapitres suivent une chronologie constante du récit. En effet les clôtures des chapitres nous induit à déduire que s’est une sorte de journal.
Désormais, il semble y avoir une ressemblance entre la première partie et la deuxième partie, une sorte de parallélisme. Par exemple, il y a un parallélisme entre la chambre de Mersault et la prison, entre les vieillards présents lors de la veiller et le public du tribunal.
VI)Comment s’achèvent quelques chapitres ?
Les trois fins de chapitres que je voudrais analyser sont les chapitres 4, 5 et 6 de la première partie. A la fin des chapitres 4 et 5 nous pouvons voir que Mersault termine son chapitre en allant se coucher « Mais il fallait que je me lève tôt le lendemain » ou il fait déjà nuit « J’espère que les chiens n’aboieront pas cette nuit. ». Ceci montre une sorte de relation entre les deux chapitres, comme si le narrateur tenait un journal et que chaque matin il y écrivait la journée précédente jusqu’au soir. De l’autre coté dans le 6ème chapitre, Camus se contente de clôturer le chapitre avec la mort de l’arabe ce qui permet à cette acte de prendre de l’importance « Et c’était comme quatre coups brefs que je frappais sur la porte du malheur ».
Les fins de ces trois chapitres montre la coupure d’un journal qui s’achevait tout les jours de la même manière mais c’est grâce à un acte d’horreur que le journal devait être décrit plus profondément que les autres journées.
VII)Quels personnages ou événement sont vraiment historiques ?
Il y a plusieurs évènements qui sont historiques dans ce roman. Tout d’abord nous retrouvons Meursault qui est dans une vraie ville du nom d’Alger en Algérie et qu’il habite dans une rue qui existe vraiment dans Alger. Un évènement historique pourrait être le film comique que Mersault a vu au cinéma avec Marie représentant un acteur qui existe vraiment, Fernandel. Un autre élément historique est la guillotine qui symbolise non seulement la mort de Mersault mais aussi la révolution française.
VIII)Quels passages font digression ?
En ce qui concerne la première partie du roman, le lecteur ne repère aucun passage qui font digression. En effet nous trouvons des passages déscriptifs qui introduisent l’histoire puis nous retrouvons des passages qui introduisent le lecteur à l’action pour la deuxième partie.
En ce qui concerne la deuxième partie, nous retrouvons la meme chose que pour la première. De plus, « l’étranger » est un roman qui va droit au but et qui ne fait aucune digression.
IX)A quelle personne grammaticale l’ensemble du récit est il écrit ? Dans quel but ?
Dans le roman « L’étranger » écrit par Albert Camus nous retrouvons un narrateur qui est le personnage principal à raconter l’histoire, ce qui induit le livre à être rédigé à la première personne du singulier « je ». Ceci offre aux lecteurs qui lisent ce livre une opportunité de savoir les pensées que Mersault a des autres personnages ou bien ce qu’il pense de certaines choses « Je le trouvais très gentil avec moi et j’ai pensé que c’était un bon moment. » « D’un coté, elle était invraisemblable. D’un autre elle était naturelle. »
D’un autre coté, il est dommage de ne pas pouvoir voir Mersault de l’extérieur. Cela aurait était intéressant à voir pour le lecteur comme ceci il aurait pu savoir non seulement les réflexions de Mersault mais des autres personnages qui ont sûrement d’autres idées que lui.
Néanmoins, il est bon que ce livre soit écrit à la première personne du singulier car le lecteur peut d’incarner dans la peau de Mersault et s’aventure davantage dans l’histoire.
X)Quel est le temps des verbes du dernier paragraphe ou de tel épisode remarquable ?
Dans ce dernier paragraphe, nous retrouvons bien entendu comme temps principal le passé. Mersault est en train de décrire ce qu’il s’est passé et est donc en train de raconter une histoire, son histoire, il utilise donc le passé non seulement dans ce dernier paragraphe mais dans le livre entier.
XI)Où l’auteur intervient-il explicitement et ou peut-on discerner son jugement implicite ?
Il y a beaucoup de critiques qui suggère que Camus, en écrivant cette oeuvre ce soit fait une autobiographie de lui même. En effet, il y a quelques ressemblances dans la vie que Camus donne à son personnage principal Mersault (vivre à Alger). Mis à part ceci, il ne peut être remarquer aucun jugement implicites ou explicite même si les pensés de Mersault pouvait être celles de Camus.