DROGUES DE SYNTHESE« Alerte à l'ecstasy » tite à la Une le Journal du Dimanche Ile de France Le journal qui affirme que la brigade des stupéfiants de Paris « s'attend à un déferlement de comprimés sur la capitale et même sur l'ensemble du territoire national en 2003 » indique que « les Pays Bas demeurent toujours le premier producteur mondial » mais que les pays de l'est se sont aussi « lancés dans ce business juteux » avec pour conséquence de cette diversification, la chute des prix ( un « taz » qui se vendait de 15 à 18 euros il y a deux ou trois ans est passé à 7 euros en moyenne aujourd'hui). De ce fait, le chef de la brigade des stups dit redouter « une banalisation de cette drogue, surtout dans les milieux scolaires et universitaires » et il ajoute qu'elle « provoque des dégâts irréversibles chez celui qui la consomme ». Soulignant qu'actuellement la consommation d'ecstasy en France « demeure marginale », avec seulement 3% des jeunes de 18 ans qui l'ont expérimentée selon l'enquête Escapad de 2001, l'hebdomadaire rapporte que d'après l'Observatoire des drogues et des toxicomanies (OFDT) ce produit « n'est pas une drogue que l'on prend devant la télé » et qu'il « faut déjà être très impliqué dans la vie festive, les sorties ». Toutefois d'après le journal « aux stups on voit les choses différemment », la brigade assure en effet qu'« on en trouve partout : dans les boites de nuit, le 18ème ou des lycées parisiens haut de gamme ». Elle indique avoir saisi dans Paris 200 000 cachets en 2002 contre 100 000 en 2001 et avoir interpellé de « plus en plus de « mules » ». Le JDD qui affirme que l'ecstasy a fait quatre morts dans Paris en 2002 souligne que toutefois selon Médecins du Monde « le nombre de cachets « trafiqués » très dangereux a diminué » et Patrick Beauverie, un bénévole, déclare « l'offre s'est améliorée en faveur d'une réduction des risques, car selon nous, les jeunes se sont responsabilisés. Ils sont plus exigeants sur ce qu'ils gobent. En tout cas dans les free parties. Mais qu'en est –il du marché des
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boîtes de nuit ? ». Pourtant conclut l'hebdo « on trouve encore parfois des poisons mortels comme de la strychnine dans certains comprimés ».TABACDans la rubrique « Opinions » de France Soir de lundi, Robert Lecam, ancien président de Droits des non fumeurs, évoque la lutte antitabac sur le terrain judiciaire. Rappelant les propos de Robert Badinter selon lequel « l'avenir de la lutte antitabac se jouera sur le terrain judiciaire », l'auteur dresse le bilan de ces actions pour noter qu'il y a « zéro procès à l'initiative du parquet » et que tout « repose sur quelques associations ...

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