D’où viennent ces déversements de CO2 anthropiques ?
La production d’électricité contribue la majorité de la pollution en Chine. Les centrales thermiques à charbons produisent plus de trois quarts de l’énergie en Chine. Cependant, seulement 5% du charbon utilisé est propre et la vaste majorité du charbon qui est utilisé produit de vaste quantité de dioxyde de carbone. Comparé à d’autres sources d’énergie, le charbon est si abondant et pas cher que c’est utilisé partout pour des besoins domestiques, tels que le chauffage, la cuisine, et des besoins industriels, tels que le fonctionnement des usines et la production de l’électricité. Toutefois, les régions urbaines chinoise souffrent d’un nombre accroissant de voitures, qui ont des contrôles de gaz d’échappement insuffisants. Dans la décennie précédente, le nombre de voitures en Chine a augmenter de 150% à 20 millions voitures, et il est supposé d’atteindre 30 millions en 2010.
La nature ne plus suivre
Naturellement, il y a deux voies principales d’évacuation de CO2 : la végétation, qui absorbe le carbone, et les océans, où les algues, coraux et coquillages dissolvent le CO2. Les deux mécanismes absorbent (à part égales) environ la moitié du supplément de 28 milliards de tonnes de dioxyde de carbone. Toutefois, en Chine, la déforestation menace le mécanisme du forestier. Et, les projets hydroélectriques et la pollution menacent le mécanisme de l’océanique.
Vers un détraquement généralisé du climat ?
On ne sait pas si le réchauffement planétaire serait 2, 3, ou même 6 degrés, mais on sait que ce réchauffement aura des effets significatifs sur le climat. Les taux d’évaporation, les flux thermiques, et les courants atmosphériques et marins seront modifier. Et, dans certaines régions, ceci causera des pluies diluviennes, la sécheresse, et la désertification.
Conséquences prévisibles en Chine
Si la planète se réchauffe et si les facteurs climatiques se modifient, la Chine subirait des changements dans ses écosystèmes précieux et la croissance de désertification dans certaines régions déboisées. La côte chinoise qui donnent sur la Mer Jaune est menacée par la montée des eaux marines. Et, les pluies diluviennes inonderont les villages au long de la rivière Yangzi et ses affluents. Déjà, des conséquences causés par la pauvre qualité d’air ont apparu. À Pékin, la capitale de la Chine, les particules dans l’air ont causé des tempêtes de sable qui réduisait significativement la visibilité. Dans la plupart des régions urbaines de la Chine, il y a constamment du smog. En plus, la pollution d’air en Chine cause 1 millions de morts prématurées chaque année.
Rio, Kyoto, La Haye : quand la planète négocie
La conférence à la Haye est l’étape la plus récente d’un processus relativement court. La première conférence internationale sur l’environnement était à Rio en 1992, où les participants voulaient stabiliser leurs émissions pour l’an 2000, leurs émissions. En 1997, à Kyoto, ils ont essayé de diminuer leurs émissions. C’est à la Haye, où les participants ont essayé de ratifier l’accord de Kyoto.
Les trois clans de la Haye
À la Haye, il y avait plusieurs coalitions de pays avec des intérêts similaires. Le premier groupe, celui du “parapluie”, regroupait le Canada, les États-Unis, le Japon, la Russie, l’Australie, et d’autres pays qui voulaient établir un marché mondial des droits d’émissions de gaz à effet de serre. Le deuxième groupe, l’Union européenne, voulait que le marché des droits d’émission soit accompagner avec un effort réel des États-Unis pour réduire leurs émissions. Et, le troisième groupe, le G77, regroupe 133 pays en développement. Ce groupe se méfie de la création d’un marché international de permis d’émissions. La Chine, avec une voix prépondérante dans la coalition, insiste, avant tout, sur le transfert de finance et de technologie et elle refuse toute contrainte pour les pays de ce groupe. Les pays du G77 voient d’un mauvais oeil un traité limitant leurs propres émissions de gaz à effet de serre. Ils craignent qu’un tel traité n’entrave leur développement industriel et réduise leurs prospectives de croissance économique. Le “China Daily”, journal édite à Pékin et qui reflète donc la position des dirigeants chinois, estime que les pays développés, les principaux responsables de l’effet de serre, doivent être les premiers à réduire leurs émissions de gaz. “Les pays développés ont de plus grandes capacités économiques, technologiques et institutionnelles pour résoudre le problème”, estime le “China Daily”. Et d’ajouter : “À moyen terme, les pays en développement auront besoin d’accroître leur production et leur consommation énergique afin d’atténuer la pauvreté et le sous-développement”, conclut le journal, assurant que “la Chine a accompli de grands efforts au cours des dix dernières années” en matière de lutte contre le réchauffement.
Des gestes pour sauver la Chine
En face de ses problèmes, la Chine a développé des lois concernant la pollution et une stratégie pour donner la priorité aux problèmes les plus sérieuses. Dans cette liste de priorité, il y a dix villes, trois rivières, trois lacs et cinq secteurs industriels. Toutefois, plusieurs fonctionnaires gouvernementales estiment que la Chine peut faire plus pour aider l’environnement. Le président du congrès populaire national de l’environnement, Qu Geping, suggère que les régions industrielles utilisent le charbon propre, le gaz naturel et l’électricité pour remplacer le charbon de mauvaise qualité utilisé aujourd’hui. Le chef du Bureau environnemental du Pékin, ZhaoYixin, suggère que le gouvernement doive améliorer la transportation publique et limiter les automobiles.
Une Chine propre ?
À la fois rechigné et soucieux, la Chine pose une grande menace à l’environnement. Ce que la Chine fait dans les prochaines vingt années sera significatif à la santé de la planète. Toutefois, elle semble avoir pris conscience des enjeux et elle est préparée de prendre des mesures. Comme l’a fait remarquer un Pékinois au sujet des mesures écologiques, “Nous n’avons pas atteint les standards des États-Unis, la France et le Japon, mais ce que nous avons est assez pour commencer. Nous pouvons le faire définitivement.”