Les confrontations violentes entre les habitants de banlieue et la police sont quotidiennes.
Cette cité est le lieu de résidence des trois caractères principaux
Saïd, un jeune arabe qui semble un garçon insolent qui ne prend rien au sérieux, Vincent « Vinze » qui est juif et le plus agressif du trio toujours cherchant la bagarre et Hubert d’origine africaine qui est plus calme que les autre et il est le seul ayant un but dans sa vie; il aime le box et veut quitter la mauvaise vie dans la cité.
Les jeunes n’ont pas de directions dans leurs vies et glandent tous les jours,en prenant des drogues ou en cherchant la bagarre. Le film accompagne les trois 24 heures d’un jour normal, alors presque normal.
L’intrigue commence un jour après qu’Abdel un copain des jeunes soit hospitalisé, être très dangereusement blessé dans une bagarre avec la police. Une bagarre dans laquelle un policier a perdu son revolver, le thème principal à la télévison.
Personne ne sait qui l’a trouvé, cependant les trois copains le savent, Vinze l’a.
Et il jure tuer « une vache » si Abdel mourait de ses blessures.
Au début il cache le revolver, mais au cours de jour, il tire « son revolver » en plus en plus souvent ce qui mène aux situations dangereuses.
La situation qui s’aggravait pendant le film, est relaxée enfin quand Vinze donne l’arme à Hubert.
Mais ce qui se passe après, c’est la fin la plus remarquable que j’ai vu jusqu’ ici.
Après que Hubert se soit un peu éloigné en la direction opposée à Vinze et Saïd, les deux sont arrêté par une voiture de police et un policier descend, il menace Vincent de son revolver et il se met à insulté le jeune, involontaire le policier tue Vinze.
Hubert qui revient, est choque et tient son arme à la tête du policier qui fait la même chose. La caméra zoome sur Saïd, pendant qu’on entend un coup.
Les spectateurs ne savent pas qui a tué qui.
Le film est tourné en blanc et noir ce qui fait tout gris et triste et donne une ambiance dépressive aux spectateurs. Malgré une intrigue visible, « La Haine » paraît plus comme un documentaire qu’un film grâce aux l’argot qui compose essentiel des gros mots ce qui fait le film plus crédible et réaliste. Et bien sur aussi grâce aux bons acteurs et un cadre réel bien choisit.
Avec « La Haine » Mathieu Kassovitz critique un des problèmes principaux de la société française. Il ne donne raison ni a la police ni aux habitants du quartier. Le film éclaire seulement la spirale d’haine dont on ne peut s’échapper.
A mon avis « La Haine » est un bon film bien qu’il ne soit pas un beau film. Je trouve que la fin est la meilleure parce qu’elle donne la possibilité au spectateur de s’inventer une fin.
Le film nous fait réfléchir, il nous choque mais quelquefois il nous fait aussi rire avec des scènes humoristiques bien placées.
« Le Monde est à vous » - un affiche ironique dans le film parce que les jeunes n’ont rien. Mais peut-être un message pour nous. Nous qui pouvons changer quelque chose…