La Haine : Vue réaliste de la zone ?

C’est la raison pour laquelle un climat de violence se developpe dans certaines categories de la population.  Ce sentiment de ‘haine’ a fait son apparition dans les banlieues difficiles, il concerne le plus souvent des jeunes particulierement touches par la crise tout comme dans le film de Matthieu Kassowitz.

Avec la competition europeenne et planetaire, l’economie francaise est contrainte a une productivite toujours accrue.  Malheureusement cela implique des exigences, et ceux qui ne peuvent satisfaire ce que cela implique, ils sont ecartes de la societe.  C’est alors qu’ils se replient sur le monde qui les entiure (la banlieue, les copains, les idoles) et manifestent leur ressentiment en cassant, en injuriant et en agressant. La mediatisation de la violence ou parfois meme des discours radicaux et politiques semblent provoquer ce comportement de crainte et de haine.

Nous voyons des nouvelles formes de pauvretes se developper, à cause des grandes mutations qui ont produit certaines effets. – L’exclusion qui santionne l’incapacite a jouer un role dans la societe, concerne aujourd’hui plus de 6 millions de francais.

Le film nous montre comment ces jeunes adolescents sont souvent traites differemment en raisons de leurs cultures et leurs milieux differents : rapport avec l’autorite et la police (violence, haine, rebellion racisme et bavures policieres).    Il y a le probleme d’integration sociale ou professionnelle.  Il y a aussi le rapport entre la banlieue et les medias, le mal etre des banlieues (l’enfermement et l’exclusion),  les armes a feu, la drogue – la  presence de la police dans tous les lieux.  Face a l’autorite -  a la police -  au pouvoir et donc de la revolte.

‘La chute et l’atterissage qui en decoule, la revolte contre la repression policiere, bavure policiere et la mort d’Abdel – un jeune ‘banlieusard’.    Ce film nous laisse des sentiments ressentis par les minorites tout en leur donnant entierement la parole et nous ne sommes que l’audience. Alors, que font les autorites, la police  et la gendarmerie?  

Il est vrai que certains policiers commettent des abus et des ‘bavures’ mais pour mieux apprecier la situation il vaudrait mieux faire un tour sur une banlieue.   Les policiers sont confrontes tous les jours par ces adolescents qui ne les respectent pas.  C’est leur metier de faire ses jeunes respecte la loi.  Pendant que ces jeunes brulent des voitures, le ministre ne les autorise pas d’intervenir a fin de ne pas les provoque.  Donc quand ils se font moleste et meme tuer, on se dit que c’est leur metier, malgre que ce n’est pas leurs conditions de travail.

Il y a beaucoup de racisme parmi les policiers, mais cela existe partout. Pour ameliorer la situation les autorites engage de plus en plus des Maghrebiens et des Antillais dans la force policiere afin que les jeunes ont plus de confiance en eux.   Ils sont aussi soumis au stress et la violence bien plus souvent que d’autres metiers. L’observateur  du 12 decembre 2001 nous decrit pourquoi les flics n’en peuvent plus surtout apres le meurtre de deux policiers en octobre dernier.  Ils se sentent impuissant avec la croissance de la delinquance.  ‘Ils doivent proteger les faibles et attraper les voyous’

‘On est la pour les prouver toutes les nuits que ce territoire ne leur appartient pas’, en attendant ils se font encercler, insulter, et decouvrent leurs voitures defonces

Ils n’en peuvent plus. La délinquance parmi des jeunes de plus en plus jeunes, les vols d’automobile, le traffic de la drogue, les viols et les homicides augmentent.  Non seulement il n’y a  pas suffisamment de policiers mais  en attendant leurs conditions de travail s’empirent.  Les problemes de violences urbaines ne peuvent pas se resoudre par la force policiere seulement.

Les policiers se sentent moins efficace, parce que la justice est saturee.  Malgre que le nombre de delinquant a augmente par 90%, le nombre de jugement est seulement de 12%.  Ces jeunes pensent que leurs actions ne sont pas aussi grave et commet d’autres infractions.  Donc nous devons nous demander  si la situation est aussi mauvaise comme dans le film ou si c’est la justice et les ministres qui ne font pas assez pour aider les policiers et reduire le nombre de delinquant.