Toutefois, il est paradoxalement quelqu’un de réserver, sentimentalement pudique et fidèle en amitié « Bingley avait la plus grande confiance dans l’amitié de Darcy ».(ch4).Ces qualites que l’ecrivain donne a Darcy nous donne a avoir de l’empathie au personnage pour ne pas le juger trop rapidement et ainsi cultiver l’ambiguiete.
Nous constatons que la pensee de Elizabeth est le leitmotiv du lecteur qu’il doit suivre afin qu’il prenne parti pour Elizabeth, ce qui dessert Darcy.Or cette effet est provoque car le narrateur relate le point de vue de Elizabeth plus souvent que celui de Darcy la presentant alors comme etant son antagoniste. Cependant, ses qualites exhaustives sont comparable a celle de Darcy : fine d’esprit, grand sens de la repartit, grand amour pour sa sœur la plus proche (Janet) et le meme orgeuil « si je ne lui sers pas une impertinence de ma facon, vous verrez qu’il finira par m’intimider ! » (Ch6)
Une fois n’est pas coutume, l’orgeuil de Elizabeth lui portera prejudice suite a une reflexion sarcastique de darcy durant le bal de leur rencontre et tombera dans le piege des prejuges, malgre totu son bon sens. Deux personages au caractere fort et plein d’orgeuil. La confrontation entre le sexe fort et l’impertinence de Elizabeth nait alors, et revele les points faibles de Darcy a la page 256: “empeint de cette gene causee par la timidite qui pouvait donner a ses inferieurs une impresssion de lointaine reserve”. L’indomptable Lizzie se prendra un malin plaisir, par orgeuil et par vivacite d’esprit, a bousculer Darcy et le pousser dans ses retranchements, a propos de ses defauts et ses opinions arretes.
Ainsi en lisant l’oeuvre de jane Aunsten, on ressent rapidement que chaque rencontre intellectuelle et rhetorique n’est basee, a cause de l’orgeuil, des prejuges et des non-dits, que sur un jeu de confrontations. Outre le fait qu’Elizabeth, des le debut se vexe du comportement de Darcy; lui se resoud sagement de ne laisser echapper aucune marque d’admiration, aucun signe n’est alors donner a Elizabeth qu’elle puisse posseder la moindre influence sur ses etats d’ames. (p74).
L’orgeuil est le principale responsable qui tient eloigne Darcy et Elizabeth pendant longtemps. La ou Bingley et Janette n’ont pas connu se probleme d’ego, ont su se rapprocher des le debut de l’histoire.
Une des plus nettes confrontations rhetorique a lieu page 73 quand Darcy avoue avoir “bon nombre de default” mais qu’il “se flatte qu’ils n’affectent pas son jugement” et de rajouter qu’il “ n’ose repondre de son caractere et qu’il croit qu’il manque de souplesse”
Darcy ne cache ainsi aucunement ses defaults, mais ne cherche en aucun cas, par fierte, a les corriger. Le duel se poursuit avec une replique d’Elizabeth: “ votre default naturel que la meilleur education ne peut arriver a faire disparaitre, est une tendance a mepriser vos semblables”. Et a Darcy de repondre: “ le votre est de prendre malin plaisir a defigurer leur pensee”.
Ce qui oppose egalement les deux protagonistes est le prejuge qui est du au non-dit et aux rumeurs. Chaque action, chaque allure est analysee et jugee par Elizabeth; ses sentiments rendent l’opinion d’Elizabeth subjectif.
Elle se reconnait une attirance pour Darcy mais son arrogance la pousse a se sentir continuellement a se sentir en “danger”, par consequent, elle prefere, renforcer son opinion negative sur le propriaire de Pimberley.
Or, comme le pense Charlotte une amie proche de elizabeth, “ il ne faisait pas de doute que l’antipathie d’Elizabeth aurait vite fait de s’evanouir si elle avait pu croire qu’elle eut quelque pouvoir sur le coeur de Mr Darcy” (p183).
Tout au long de l’oeuvre, lorsque Elizabeth apprend que Darcy etait la cause de l’annulation du mariage de son ami Bingley afin de lui eviter un mariage dangereux, aucun des deux personnage n’a le courage ou la volonte d’affrontrer directment l’autre.
Cependant, un element semble rapprocher Elizabeth et Darcy. En effet, apres la demande en mariage de Darcy, ce dernier, brusquait par les condamnations et le refus sec d’Elizabteh, tient a se justifier dans une lettre qui lui adresse personnelement.
L’ecriture semble etre dans tout le roman un moyen sur et plus efficace pour se faire entendre plutot que la voix elle-meme. Dans cette lettre Darcy se met a nu, lui le pudique sentimentale et livre toutes ses pensees et explique ses agissements.
Avant ces explications rhetoriques, on peut voir a differents moments une attirance mutuelle. Tandis que Darcy desaprouve totalement les moyens pour charmer les hommes “il y a quelque chose de meprisable dans tous les artifices que les femmes s’abaissent a mettre en oeurvre pour nous seduire” (p56), une pensee d’Elizabeth nous met sur le chemin: “sans doute, y-a-t-il en moi quelque chose de reprehensible qui attire son attention” (p66)` qui est confirme a la page suivante a propos de Elizabeth “il y avait chez elle un melange d’espieglerie et de charme qui empechait ses manieres d’etre blessante, et jamais encore une femme n’avait exerce sur Darcy une pareille seduction”
Plus tard, apres l’orgeuil exprimait a souhait, les deux heros modifient leur attitude en se cotoyant intiment, notamment lorsque Elizabeth et Darcy se retrouvent a Pemberley par hasard. Cette rencontre maudite deviendra alors une heureuse surprise. Elizabeth, en rentrant dans son intimite, le decouvre alors sous un nouveau jour. Lizzie retire de tout orgeuil est alors destabiliser et se remet en cause. Cette confusion se tranformera meme en consideration, lorsque Elizabeth declare que Darcy “ gagne a etre connu”, qu’elle” ne veut pas dire que ses manieres ou ses tournures d’esprit s’ameliore, mais qu’en le connaissant mieux, n’est a meme de mieux l’apprecier”.
Les sentiments de Lizzie font surface lorsqu’elle decouvre le portrait en fusain de Darcy.Ce dernier a le pouvoir de faire oublier l’orgeuil de Lizzi et permet d’ouvrir son coeur sans crainte d’un quelconque danger. Les craintes s’evanouissent, Plus de regard furtif, la contemplation timide prend place et ses sentiments prennent vie. “En cet instant il y avait certainement dans ses sentiments a l’egard de l’origanal plus de mansuetude qu’elle n’en avait jamais ressenti.”
De plus a la page 254” jamais encore elle ne l’avait vu si desireux de plaire et si parfaitement de fierte et de raideur”.
On voit que non seulement Elizabeth ouvre les yeux, qu’elle accepte et reconnait ses erreurs de jugements mais en plus, on voit que ce soit chez l’un ou l’autre des progres nettes en courtoisis et politesse. Les sentiments sont mis a nu et chacun en prend conscience. On lit ainsi a la page 255” elle ne detestait plus Mr Darcy. Il y avait longtemps que son dedain s’etait retirer et elle avait honte maintenant de s’etre laisse a un pareil sentiment.” La haine d’Elizabeth pour Darcy s’est mue petit a petit jusqu’a devenir de l’estime et meme de la sympathie.
Elizabeth lui est reconnaissante non seulement de l’avoir aimee, mais de l’aimer encore assez pour lui pardonne l’impetuosite et l’amertume avec lesquelles elle avait receuilli sa demande ainsi que les accusations qu’elle avait jointe a son refus. Cette reconnaissance de la part d’Elizabeth est reciproque puisque Darcy reconnait plus loin “vous m’avez montre combien mes pretentions etaient insuffisantes pour plaire a une femme qui avait le droit d’etre difficile”. Bien plus qu’une declaration, c’est ici un mea-culpa a demi-mot que fait ici Darcy sur l’un de ses defaults, noattament l’orgeuil ici, vers Elizabeth alors qu’il a ete montre que sa premier fierte etait qu’il assume ses defaults. La confrontation n’est plus, pour laisser place a une esquisse de relation.
L’amour ardent se devoile peu a peu sans crier garde, Lorsque Elizabeth demande a Darcy comment et quand il est tombe amoureux, celui de repondre par une image qui reflete bien la clairvoyance progresseive de ses sentiments: ‘j’etais deja loin sur la route avant de m’apercevoir que je m’etais mis en marche” (p360)
Il ne faut pas non plus oublier les deux point communs entre les deux protagonistes qui les rapprocheront, qui est leur extreme affection pour leur soeur et de leur ideal du sexe opposse ou l’intellect surpasse le paraitre.
Dailleurs, Darcy avoue volontier a Elizabeth que son devouement pour sa soeur –notamment lorsqu’elle etait malade a Netherfield l’a profondement touche malgre tout sa froideur de façade-.
Finalement, Lizzie resume bien la force de son histoire devorante avec Darcy: “ Vous etiez degoute de cette amabilite, de cette diference, de ces soins empresses dont vous etiez l’objet. Vous etiez fatigue de ces femmes qui ne faissaient rien que pour obtenir votre approbation. C’est parce que je leur ressemblais si peu que j’ai eveille votre interet”.
Nous constatons donc que l’attrait n’etait pas seulement physique mais surtout intellectuelle. C’est ce caractere si insolite chez une femme de cette societe qui a eveille, brusque et meme emmerveille Darcy avant de definitivement le reveiller.
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Orgueil et Préjugé – Jane Austen
« En quoi le duel intellectuelle et rhétorique contribue t-il a la séduction entre Darcy et Elizabeth ? »
L’œuvre Orgueil et préjuge a été écrit par Jane Austen (1775-1817), une femme de Lettre Anglaise en 1815. A cause du sexisme important en Angleterre pendant le XIX siècle, Austen a d’abord publie ses œuvres sous l’anonymat comme Sense of Sensibility. C’est avec son oeuvre Emma qu’elle publia pour la première fois sous son nom.
Tout comme Howells ou Maupassant, Jane Austen appartient au mouvement littéraire du Réalisme. Celui-ci consiste à exprimer fidèlement le monde qui entoure l’Humain dans un roman pour peindre le réel sans toutefois l’idéaliser. Le réalisme pousse l’auteur a être subjectif, chacun ayant sa propre vision du monde.
Cependant, Austen se différencie des autres auteurs par son propre style du réalisme: un manque de description physique entourant ses œuvres comme l‘explique Norman Page un acteur britannique des années 1900:« Ses romans brillent par l’absence de mots se référant à la perception physique, au monde de la forme, de la couleur et de réactions sensorielles. ». Quand au critique littéraire britannique George Henry Lewes, il limite le réalisme de Jane Austen à la vision, d'une femme de son temps, de sa condition et de son expérience sociale.
Dans la société anglaise du XVIII siècle, il est bon pour une femme de se trouver un homme riche issue de la haute bourgeoisie afin de le marier et assurer son avenir. Mme Bennet le sait bien et son plus grand désir serait de marier ses cinq filles le plut tôt possible et Lorsque Mme Bennet apprend que son nouveau voisin, Charles Bingley, est un homme riche, beau et célibataire elle s’empresse pour lui présenter sa fille ainée Jane.
Malgré leurs sentiments et les intentions de mariage qui naissent, tout tombent a l’eau a cause de l’aristocrate Darcy, ami proche de Bingley.
Ce dernier hérite aussitôt de la haine de Elizabeth, la sœur de Jane, qui le trouvait déjà arrogant au plus haut point lors de leur première rencontre.
Alors qu’il n’imaginait a aucun moment ce dessein, Darcy tombe peu a peu amoureux de Elizabeth et envisage de l’épouser.
En quoi le duel intellectuelle et rhétorique contribue-t-il a la séduction entre Darcy et Elizabeth ?
Pour répondre à cette question nous ferons la présentation des personnalités des deux protagonistes pour mieux montrer par quels moyens ils s’opposent et se rapprochent.
PARTIE 3
Pourquoi un tel comportement? Avant gardiste
Darcy se moque de se que pense son entourage -> agit comme bon lui semble et se fiche de la “vitrine” quil peut offrir.
Elizabeth incarne Austen, femme revolutionnaire. Donc = opinion + parti pris du narrateur.
Ce que recherchent mutuellement les deux protagonistes