French translation. Les troubles du sommeil sont vcus comme une grande injustice.
Les troubles du sommeil sont vécus comme une grande injustice. Pourtant, ils n’ont pas toujours des origines psychologiques. Parfois, de mauvaises habitudes et une hygiène de vie négligée suffisent à cultiver les insomnies. Et les nuits avortées ne sont pas rares. Une étude, réalise à Lyon auprès de 155,000 lycéens entre 15 et 20 ans, a révélé que 30% se plaignent de troubles du sommeil chroniques.
Principaux troubles signalés par les lycéens lyonnais ? Réveils nocturnes fréquents, cauchemars, et surtout couchers tardifs, avec de grosses difficultés au réveil. Les spécialistes qualifient ce dernier symptôme de » décalage du rythme du sommeil », pouvant aller jusqu’au « décalage de phase » - on s’endort et on se réveille de plus en plus tard. Il concerne 7% des jeunes entre 15 et 25 ans. Pourquoi ? D’abord à cause d’un mode de vie digne d’un président-directeur-général avec des journées débordant d’activités : cours, devoirs, loisirs intenses et tardifs, comme le sport. Et ne parlons pas des cours révisés sous la couette, après le film…
Il y a aussi la chambre, qui a perdu sa fonction d’espace dédié au repos et ressemble plus à un studio équipé de télé, ordinateur, chaine hi-fi…Bref, de tout un tas de matériels susceptibles de favoriser les activités éveillantes, incompatibles avec des nuits calmes. A cela s’ajoutent des sorties tardives et fréquents le week-end. De quoi renforcer le décalage avec le rythme de la semaine et provoquer de fortes dettes de sommeil.
