- idem dans les instances internationales dominées par le Nord (OMC, FMI…)
- des pays souvent exportateurs de matières premières (pétrole, minerais, bois, café, etc ... ), plus rarement de produits manufacturés (les Tigres asiatiques)
- mais importateurs de produits alimentaires et technologiques --- échange inégal, dépendance
- phénomène des délocalisations avec des espaces privilégiés : Mexique, Asie orientale, Maroc
3. Des déséquilibres territoriaux très marqués
- littoral/intérieur. Exemple : concentration des activités dans le Golfe de Guinée ; Chine ; Brésil…
- villes/campagnes Ex : Doc.2 p.281 : le centre de Nairobi au Kenya
4. Des stratégies de développement différentes
Fiche sur les politiques de développement
Cependant, des états cherchent à rassembler, même ponctuellement les PED pour d'opposer aux Nord, en particulier à la Triade. Cf groupe des 15 ou groupe des 77
B. Des sociétés en difficulté
1. Le poids du nombre
-
Doc.1 p.262 et doc.1a p.274 sur l’Afrique et transparent sur la fertilité 2000-2005: explosion démographique car forte natalité pays fournissant l’essentiel de la population mondiale (80%) et de la croissance démographique mondiale. Ralentissement du rythme cependant (pol antinatalistes [Inde, Chine], amélioration du développement) mais des stades variés dans la transition démographique
-
Doc.3 p.263 : une population jeune, car « besoin » d’enfants (économie, prestige, avenir…) 40 à 50 % de la population a moins de 15 ans dans les pays les plus pauvres, contre 20 % au Nord)
-
Doc.2 p.262 : explosion urbaine malgré une urbanisation plus faible qu’au Nord (37% en moyenne) mais forte croissance endogène (démographie) et exogène (exode rural) création de mégapoles difficilement gérables du fait de multiples dysfonctionnements (Mexico, Sao Paulo, Lagos, Calcutta…) ; bidonvilles, favelas au Brésil
2. Un développement fragile
-
Doc.1 .258 sur l’IDH en 2007 : des lacunes dans le développement donc IDH souvent faible (mini : Sierra Leone 0.336 en 2007)
- Quelques signes caractéristiques du faible développement :
-
Doc.3 p.261 et transparent sur le PIB/hab. : les pays du Sud, sauf exception ont un revenu inférieur à 10000 dollars/hab et par an ; pour la plupart des pays du Nord, on se trouve au dessus de 30000 dollars/hab et par an
-
doc.2 p.258 sur la faim dans le monde : alimentation incertaine pour beaucoup ; 32 % de la pop de l’Afrique subsaharienne est sous-alimentée ; Transparent sur la sous-alimention dans le monde : cpt, en chiffre absolu, l’Asie avec en particulier l’Inde présente le plus grand effectif de sous-alimenté. Vidéo Dessous des cartes La sécurité alimentaire 29/09/2005 –DVD 5-12
-
DDC Sida, une épidémie opportuniste 11/10/2006 DVD 539 – 6 et Transparent sur le Sida dans le monde : 92% des malades du Sida vivent au Sud ; l’Afrique australe est particulièrement touchée avec des très loin le plus grand nombre de décès (manque d’accès aux soins) et de personnes contaminées (Botswana : 37,3 % des 15-49 ans en 2004)
-
Doc.3 p.259 sur la mortalité juvénile et transparent sur l’espérance de vie : deux régions en grande difficulté : Afrique subsaharienne et Asie du Sud
-
Transparent sur l’alphabétisation des femmes : on retrouve l’Afrique notamment subsaharienne et l’Asie du Sud ; à noter par ailleurs les bons pourcentages en Amérique latine et la faiblesse de ceux-ci dans la péninsule arabique (un des facteurs qui contribue à classer certains pays riche producteurs de pétrole parmi les pays du Sud)
- une pauvreté généralisée (fort Indice de Pauvreté Humaine), 2,8Md de personnes vivent avec – de 2$/j, 1,2Md avec – de 1$/j) ; 50% de la population de l’Asie et d’Amérique latine, 80 à 90 % des Africains peuvent être considérés comme pauvres ; fort chômage (75 % des chômeurs du monde)
3. Des sociétés fortement inégalitaires
Structures sociales: opposition minorités riches / majorité pauvre - faiblesse des classes moyennes.
--- émigration vers les Nord mais aussi vers les Sud .
C. Des difficultés politiques
Vidéo sur le Nigéria ?
- faiblesse de culture et de vie démocratique, régimes autoritaires, oligarchiques, dictature
- troubles politiques, guerres civiles notamment en Afrique et en Asie.
Transition : écarts dans les Sud de plus en plus marqués d'où une typologie.
III. La diversité des Sud
On distingue 4 types d’états
A. Les états pétroliers à fort PIB/hab.
Vidéo Dubaï, une ville mondialisée- 25/04/2007 – DVD 2-18
- une catégorie un peu à part est celle des états, comme la Libye au l'Arabie saoudite, qui ont un fort PIB/hab: ils sont peu peuplés mais ils sont riches par leur exportation de pétrole.
- cpt, par leurs structures économiques déséquilibrées et surtout par des caractères humains, ils font bien partie des Sud.
-
Pays à hauts revenus grâce au pétrole finançant les équipements divers et des politiques sociales souvent sélectives développement variable (souvent assez élevé) malgré des signes du sous-développement
- Pays dépendants des marchés, menacés par la baisse des cours, la concurrence, l’épuisement, inégalité dans la répartition des ressources
- Volonté de diversifier leur économie (tourisme, services financiers…)..
B : Les pays émergents se détachent
- ils ont une bonne croissance économique. Leur agriculture se modemise. L'industrie se développe soit à partir de capitaux propres soit à partir des investissements (IDE) apportés par les pays du Nord, en particulier par les FTN. Leurs productions agricoles et leurs produits industriels sont vendus sur les marchés mondiaux, en particulier ceux des Nord. Ils peuvent aussi posséder des multinationales et des villes-monde.
- ils suivent souvent le modèle de développement extraverti commencé à la fin des années 1960 par les 4 dragons asiatiques (NPIA), Corée du Sud, Taiwan, Singapour et Hong-Kong (Chine) qui depuis ont atteint le niveau de développement économique et social des Nord et sont classés dans les PED.
- les niveaux sociaux et humains progressent. La croissance démographique a ralenti. Des efforts sont faits sur les structures scolaires. II y a cependant encore souvent de fortes inégalités sociales et la pauvreté est encore élevée. Les problemes alimentaires sont maitrisés.
Dans leur espace proche, ils sont souvent des puissances regionales.
On peut citer le Mexique ou le Brésil, l'Afrique du Sud, la Turquie, la Thaïlande, l'Indonésie ...
Vidéo Dessous des cartes sur le Mexique – DVD3-4 28/02/2006
- 11e puissance mondiale (devant l’Espagne depuis peu), le plus fort PIB/hab (nominal) de l’Amérique latine (55e mondial ; Brésil :65e ) avec plus de 8000 dollars/an/hab
Cpt, Mexico concentre 50 % de l’activité économique avec un PIB/hab de 22000 dollars
- d’autres Etat comme Nuevo Leon (Monterrey) s’en sortent aussi bien : 13000 dollar
- des Etats en marge : Guerrero, Oaxaca et Chiapas entre 3000 et 4000 dollars. Le Chiapas : un territoire marginalisé avec analphabétisme, maladies…
Deux états émergents particuliers
- ils sont à mettre à part à cause de leur taille et de leur population dépassant un milliard d'habitants : l'Inde (1,1 Md hab.) et la Chine (1,3 Md hab.). Leur croissance est rapide (6-8 %/an) Ce sont des puissances régionales.
- l’Inde est très contrastée entre misère et ingénieurs informaticiens… Vidéo DDC sur l’Inde
- les progrès fantastiques de la Chine depuis 30 ans. Le régime communiste a mis sur un capitalisme sans entrave tiré par l'ampleur du marché intérieur et le choix d'un développement extraverti. Elle est devenue un sous-traitant et un producteur industriel pour les Nord qu'elle envahie de produits bon marché et de qualité (des jouets aux ordinateurs en passant par les textiles et les appareils audio-visuels). Certaines sociétés capitalistes chinoises ont atteint l’échelle internationale et investissent dans la Triade.
C. Les états en « situation intermédiaire »
- beaucoup d'états du Sud sont ainsi qualifiés, regroupant des états à l'IDH moyen, aux productions industrielles modestes et limitées, souvent vendeurs de matières premières (pétrole, minerais, produits agricoles).
- le développement est souvent très fragile. Les retards sociaux sont nombreux : analphabétisme, insuffisances sanitaires, travail des enfants, etc ...
- les situations sont en réalité très différentes d'un état à l'autre en fonction de leur taille, de leur population, de leur insertion dans la mondialisation. On peut citer la Colombie ou le Pérou, l'Algérie au l'Egypte,
le Pakistan ou le Vietnam. Certains aspirent comme le Vietnam devenir des états émergents.
D. Les P.M.A, les pays les moins avancés (liste déterminée par I'ONU).
- ils accumulent tous les aspects du sous développement : I.D.H. très bas, forte natalité, forte mortalité, malnutrition, maladies endémiques (paludisme, SIDA; ... ). Les problèmes politiques (dictatures, oligarchies dominantes, émeutes, guerres civiles larvées) aggravent les difficultés.
- leur économie est peu modernisée. I1s peuvent vivre d'une ressource unique exportée souvent agricole. Les progrès sont fragiles et même pour certains états, il y a recul des niveaux de vie.
- les P.M.A. sont en marge de la mondialisation. Pour l'essentiel, ils sont situés en Afrique Noire.
Conclusion
- aujourd'hui, la Triade domine le monde mais de nombreux pays émergents y sont bien associés.
La limite entre les Nord et les Sud évolue. Quelques pays émergents espèrent dans quelques années rejoindre le niveau de développement économique et social des Nord.
- pour beaucoup, en particulier en Afrique, l'avenir semble pessimiste. Pour d'autres, des progrès importants, permettent d'améliorer les situations humaines.
- les Sud sont désormais très hétérogènes et les écarts s'accroissent ; cpt, une solidarité peut exister entre ces PED, en particulier pour s'opposer à une tutelle oppressante des Nord ; c’est le cas du G.20 qui associe les pays émergents aux pays du Nord, ils agissent de plus en plus dans les organisations internationales : ONU, OMC…
IV. Les contrastes de développement au Brésil
Vidéo Dessous des cartes Quel bilan pour Lula ? – 18/09/2010
A. Un des géants du Sud parmi les plus inégalitaires du monde
1. Un géant du Sud…
- Le Brésil est la 2e puissance économique du Sud après la Chine. Il occupe le 9e rang mondial (Mexique : 14e) en terme de PIB. C’est le géant de l’Amérique du Sud : 50 % de la population (195 millions d’habitants) et du PIB de la région ; croissance de 5 %/an
- Il est au centre du Mercosur qui apparaît comme une organisation au service de la puissance brésilienne : le Brésil représente 70 % de la population et du PIB du Mercosur.
- Le Brésil est un des états du Sud le plus avancé dans le développement. L’économie du pays est semblable à celle des pays développés : une agriculture puissante et modernisée, la 2e industrie du Sud après la Chine, un secteur tertiaire qui regroupe près de 70 % de l’emploi.
- Le Brésil est largement inséré dans la mondialisation : il est au 15e rang du commerce mondial, au 3e rang des pays du Sud pour l’accueil des IDE.
- Rayonnement du Brésil sur le plan de la culture et des loisirs de masse : musique, danse, football… ; un pays qui fait rêver.
2. … marqué par des très fortes inégalités à l’échelle nationale
a. Une société très inégalitaire
- IDH de 0.699 en 2010 : le Brésil est classé à la 73e place (Mexique : 0.750 : 56e place)
- 10 % de la population concentrent plus de 50 % des revenus et les 10 % les plus pauvres ne détiennent que moins de 1 % de la richesse. Le Brésil est au 9e rang mondial pour les inégalités
- ces inégalités se marquent dans la couleur de peau : plus la peau est sombre, plus les revenus sont bas et l’espérance de vie courte ; le Nord du pays est plus majoritairement noir et métis tandis que le Sud est davantage blanc
b. Les disparités littoral-intérieur
- déséquilibre du peuplement très marqué : la population et les métropoles se concentrent sur une bande littorale inférieure à 100 km tandis que le Centre et l’Amazonie présentent des densités très faibles.
- les disparités démographiques se doublent de disparités économiques
- cette littoralisation très marquées est ancienne, fruit de la colonisation et de la mise en valeur du territoire
- le déplacement de la capitale à Brasilia en 1960 témoigne d’une volonté d’intégration de l’intérieur, de même que les fronts pionniers pour la mise en valeur de l’Amazonie.
c. Les déséquilibres villes/campagnes
- le Brésil est un pays de villes : taux d’urbanisation 86 % = un des plus élevés du monde. Le processus de mondialisation ne cesse de renforcer cette métropolisation.
- la pauvreté se concentre dans les campagnes. Pour 26 % de pauvres au Brésil, on compte 50 % de ruraux pauvres du fait de la structure foncière (répartition des terres) très inégalitaires : 1 % des exploitations disposent de 44 % des terres.
B. Un territoire qui associe la Suisse, le Pakistan et le Far West
1. Sud et Sudeste forment le cœur économique : la Suisse
= 18 % du territoire, 58 % de la population, 61 % du PIB agricole, 80 % du PIB industriel, espérance de vie : 71 et 78 ans
- on y trouve les régions industrielles (triangle industriel Sao Paulo / Rio de Janeiro / Belo Horizonte), mais aussi les régions d’agriculture commerciale moderne (agrumes, café)
- ces régions sont ouvertes sur le monde par leurs ports (Santos) et sont animées par de grandes métropoles. Le PIB de Sao Paulo est supérieur à celui du Pérou et du Chili réunis)
- régions développées à partir du 19ème siècle (cycle du café => enrichissement => capitaux réinvestis dans le secondaire et le tertiaire et naissance d’une classe moyenne solvable), elles sont encore favorisées par l’intégration du Brésil à la mondialisation (choix d’un développement extraverti depuis les années 60 : modernisation agricole, privatisations et investissements étrangers)
- le niveau de vie y est supérieur au reste du pays : salaires plus élevés, IDH plus élevé, analphabétisme, taux de fécondité et mortalité infantile plus faibles
- cependant, les inégalités sont fortes dans les villes (voir C)
2. Le Nordeste est la région la plus pauvre : le Pakistan
= le premier Brésil, le vieux Brésil, celui des esclaves et des plantations, 30 % de la population, espérance de vie : 50 et 64 ans
-densément peuplé depuis la colonisation du pays par les Portugais (culture de la canne à sucre dans le cadre d’un système esclavagiste), c’est une région encore assez rurale, qui joue un rôle économique réduit
- elle reflète le mieux les problèmes liés à l’inégale répartition des terres au Brésil : une minorité de propriétaires terriens sont à la tête d’immenses exploitations (appelées fazendas) sur lesquelles travaillent des ouvriers agricoles misérables – 1% des propriétaires possèdent 43% des terres ; à l’inverse, de nombreux petits paysans cultivent des petites exploitations (minifundios) qui leur permettent à peine de survivre et de nombreux paysans sont sans terre
- cette région semi-aride, marquée par des pluies très irrégulières (le Sertao) est la région la moins développée du Brésil (IDH faible, analphabétisme plus élevé, la faim continue de faire des victimes chaque année => l’un des projets du président Lula est le plan « Faim zéro » (doc.3 p.270)
- région d’émigration vers les villes du Sud (exode rural)
3. Le Centre Ouest et le Nord sont des régions très peu peuplées : le Far West
= 61 % du territoire, 13 % de la population avec un peuplement ponctuel
- le peuplement du Brésil s’est fait à partir du littoral et la mise en valeur des régions de l’intérieur est assez récente et ponctuelle.
- après avoir connu le cycle de l’or (18ème siècle), le Mato Grosso est devenue une région d’élevage extensif, mais voit aussi se développer la culture du soja dans d’immenses exploitations modernes
- après la fin du cycle du caoutchouc (invention du caoutchouc synthétique), l’Amazonie a décliné ; dans les années 70, le gouvernement a lancé un « front pionnier » : la forêt recule face au percement des routes transamazoniennes, à l’exploitation minière et au développement agricole (petits terrains donnés aux colons, grands domaines d’élevage extensif)
- des parcs naturels et des réserves indiennes tentent de préserver les premiers occupants de cette région, c’est une région intermédiaire en terme de développement (le Mato Grosso est plus riche et plus développé que l’Amazonie)
C. Des inégalités à l’échelle métropolitaine
Etude de documents sur São Paulo p.288-289
- toutes les villes ont connu une croissance démographique rapide, due à l’exode rural et à l’accroissement démographique (exemple : Sao Paulo, 2 millions d’hab en 1950, + de 19 millions d’hab aujourd’hui) et en même temps une croissance économique rapide (pôles industriels, commerciaux, touristiques)
- croissance urbaine mal contrôlée par les autorités et marquée par de très forts contrastes socio-spatiaux :
- D’un côté, la ville moderne, riche et développée, avec une architecture à l’américaine : classes moyennes, anciens et nouveaux riches, niveau de vie élevé (revenus des familles en moyenne deux fois supérieurs à ceux du pays), mais aussi les « cortiços » (sortes de favelas verticales : immeubles dégradés, insalubres, subdivisés entre des familles pauvres de plus en plus nombreuses)
- D’autre part, la multiplication des bidonvilles (« favelas »), quartiers d’habitat précaire et spontané : maisons auto-construites situées en périphérie ou dans les espaces laissés libres (à proximité des voies ferrées, des autoroutes ou des aéroports, sur les pentes comme à Rio), souffrant d’un manque d’équipements collectifs (eau, électricité, égout, voierie, …). Sao Paulo compte 2 millions de pauvres avec le nombre de favelas qui a été multiplié par 10 entre 1970 et 1990.
- réputation très négative des villes brésiliennes qui nuit au tourisme et aux investissements. Le taux de criminalité y est parmi les plus élevé du monde. Cependant, il n’y a pas de guerre sociales entre riches et pauvres : la violence se concentrent dans les quartiers pauvres, produit de la misère et d’une culture de la violence. Le gouvernement de Lula contre ces violences, par la campagne de désarmement de la population lancée en 2003 par l’armée.
Conclusion
- le Brésil associe à la fois la puissance et les inégalités très marquées à toutes les échelles
-
Lula da Silva élu président en 2003 a quitté le pouvoir en 2011 avec un bilan jugé extrêmement positif ; désigné personnalité de l'année en par le journal , il est classé l'année suivante par le comme le dirigeant le plus influent au monde. Le Brésil est candidat à un poste au Conseil permanent de sécurité de l’ONU
- de fait, des mesures importantes ont été prises pour lutter contre la pauvreté : programme Faim zéro, allocations familiales, hausse du salaire minimum, soutien aux personnes âgées. Cela a contribué à faire reculer la pauvreté : en 2003, 17.5 % à 10.5 % en 2008.
- Cpt, ces résultats sont essentiellement dus à la croissance mais il n’y pas eu assez de réformes de structures. Persistance d’une extrême pauvreté et les inégalités se sont accrues.