En fait le Naturalisme, c'est un genre de la littérature selon laquelle on essaye de considérer les êtres humaines comme des objets pour pouvoir aller plus loin que simplement les observer (comme dans la plupart de la littérature) mais les étudier. Dans Thérèse Raquin Zola a traité ses personnages plutôt comme des produits chimiques dans une réaction – avec des propriétés prédéterminées qui vont toujours réagir de la même façon (souvent violent) – et non comme des vraies êtres humaines. Zola a donné aux amants dans son histoire, Thérèse et Laurent, deux tempéraments qu'il considère réagiraient très dangereusement entre l'un et l'autre: une nature nerveuse a Thérèse en combinaison avec celle de Laurent, une nature sanguine. L'ennui avec cette idéologie, c'est ce que ce n'est pas réaliste car ç ne conçoit pas que chaque personne est différente; j'ai l'impression que les tempéraments n'existent pas, ils ne sont pas réels.
De plus, si le raisonnement de Zola qui veut que tous les gens peuvent être étiquetés à certains tempéraments est fondé dans la réalité, il y a ceux qui sont condamnés à partir de leur naissance. Donc, l'attitude du Naturalisme qui Zola suivit dans Thérèse Raquin insinuerait que Thérèse et Laurent n'ont aucun choix en tuant Camille parce que l'union entre leurs tempéraments contradictoires ne pouvait pas avoir un autre résultat. Cependant, pour moi cette notion est absurde, c'était les choix de Thérèse et Laurent qui ont amené à la mort de Camille par leur manque de choix. Zola nie la liberté de l'esprit avec laquelle tous les gens sont nés quand il fait ses calculs sur les tempéraments.
La conception sur l'humanité de Zola est incroyablement pessimiste comme il ne veut pas que le lecture accepte que les gens ne soient ni capables de changer le course de leur vie ni se changer. Zola a ignoré le bon dans Thérèse et Laurent et en faisant cela, il a créé des personnages qui demeureront toujours imaginaires car personne n'est mauvais au fond de son être. Les circonstances extrêmes dans Thérèse Raquin dépendent des actions des deux personnages qui ne possèdent pas les traits qui font les gens humains: la compassion, le remords et l'amour pour son semblable. Alors, c'est pour cette raison-là – mélangés avec son mépris de l'individualité et la liberté de l'esprit – que les conventions de l'étude scientifique de Zola ne s'appliqueront jamais à la réalité à mon avis.
Quand j'ai fini ce livre pour la première fois je ne savais pas que penser de ça – j'ai apprécié le livre (mais ça, c'est probablement parce que je trouve la langue française très belle) mais en même temps le sujet me paraissait dérangeant. Je ne comprenais pas pourquoi Zola rencontrait-t-il une histoire si tragique sans vouloir apporter quelque chose au lecture, mais quoi? J'avoue que je ne me suis pas figurée les motifs de Zola pour moi-même et il fallait que je lise la préface pour saisir le concept d'une «étude scientifique» (qui signifie que j'appartienne au même groupe que les «pudique journalistes». Une fois que j'avais lu l'explication de Zola sur son œuvre j'ai commencé à réfléchir et – en raison des idées que j'ai discuté dans cette dissertation – j'ai conclu que son style est trop simpliste et naïf pour moi dans ce livre.