" En largissant le champ de la connaissance, ne faisons nous pas tendre lhorizon de lignorance ?" Henry Miller. Est-ce vrai?

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Nathalie Cambieri

Classe de IB02

TOK

" En élargissant le champ de la connaissance, ne faisons nous pas étendre l’horizon de l’ignorance ?" Henry Miller.

Est-ce vrai?

Sur un plan imaginatif, il est possible de comparer le champ de la connaissance au champ de la vision. Ce dernier se limite par la ligne de l’horizon qui sépare le monde visible du monde invisible aux yeux de l’observateur. Cette limite reste inatteignable.

Si nous essayons de l’approcher, elle s’éloigne de la même distance. Elle nous échappe. Le monde visible peut-être assimilé au champ de la connaissance limité par l’horizon de l’ignorance qui le démarque du monde inconnu. L’agrandissement du champ de la connaissance réduit-il le domaine de l’ignorance ou simplement repousse - t - il l’horizon plus loin.

Est-ce que l’élargissement de la connaissance diminue l’ignorance ou l’augmente?

Aujourd’hui encore il y a un nombre infini d’éléments et de questions dont nous ignorons l’existence ou la réponse. L’apprentissage de la connaissance apporte de

nouvelles questions auxquelles nous devrions répondre et souvent ces réponses sont inexistantes.

C’est ce qu’affirme, Henry Miller (1) (1891-1980), le romancier américain. Il est reconnu pour son écriture scandaleuse et critique. Il a engendré de nombreuses polémiques par la critique d’une Amérique puritaine et hypocrite.

La connaissance de l’être humain reste prisonnière des limites de son intelligence et  ses moyens physiques. Cette connaissance, sur la base de notre expérience du passé, n’est pas à sa valeur maximale, et à défaut du progrès restera statique, immobile ou sera en déclin.

En y réfléchissant, on trouve deux  courants de pensées. Un qui perçoit le champ de la connaissance comme  un bien déjà acquis et précieux, comme un trésor de joyaux, se multipliant et s’agrandissant car nous apprenons chaque jour.

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A l’opposé, on peut considérer le monde inconnu, si vaste qu’il empêcherait d’acquérir le savoir total.

En réalité, l’un n’empêche pas l’autre et les deux manières de voir restent vraies et interdépendantes. Avec la différence que dans le premier cas l’approche est beaucoup plus optimiste que dans le deuxième cas.  

Il est vrai qu’avec chaque nouvelle découverte des portes s’ouvrent et nous laissent la possibilité de poser des nouvelles questions notamment une parmi d’autres que nous ignorions beaucoup ou presque tout. Chaque pas en avant, quelque soit le sujet ou le domaine, ne fait qu’éloigner, ...

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