Commentaire compos sur Candide, Voltaire, chapitre 6

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Commentaire composé de Français sur Candide

Chapitre 6

Comment ont fit un bel auto-da-fé pour empêcher les tremblements de terre et comment Candide fut fessé.

Candide a été écrit en  1759 par Voltaire, célèbre écrivain Français et philosophe du siècle des Lumières. Voltaire est connu comme l’un des philosophes les plus ironiques et aussi comme l’un des plus grands « critiqueurs » de la philosophie de Leibniz (philosophie de l’optimisme) ainsi que de la religion. En effet, Voltaire, de son vrai nom François-Marie Arouet, a eut beaucoup de démêlés avec la noblesse monarchiste ainsi qu’avec les ecclésiastes.

Il prêchait l’égalité des hommes (toutes classes sociales confondues) devant la loi. Nous pouvons les ressentir dans ses œuvres.

Ainsi, Candide dénonce à la fois l’optimisme, le fanatisme religieux, l’esclavage, la guerre, la torture, l’intolérance, la superstition…  Au cours du chapitre 6, Candide et Pangloss assistent à l’auto-da-fé décidé par l’inquisition pour « empêcher la terre de trembler » à nouveau. En 1755, le tremblement de terre de Lisbonne, ville où se déroule la scène, a profondément marqué les esprits.

Nous étudierons d’abord l’ironie dans ce chapitre pour ensuite voir la dénonciation du fanatisme religieux de l’époque.

Nous verrons enfin en quoi cet épisode montre l’évolution de Candide.

Voltaire étant un philosophe, a toutes les connaissances nécessaires pour pouvoir critiquer la philosophie des lumières, sans que cela ne se remarque trop. En effet il y a dans tous les chapitres de Candide des termes ironiques qui ont toujours un « aspect » mélioratif mais qui ont finalement un sens péjoratif. Dans le chapitre 6, l’inquisition a décidé de faire un auto-da-fé (littéralement acte de foi) à la suite du célèbre tremblement de terre de Lisbonne en 1755. Pour décrire cet acte, Voltaire utilise plusieurs figures de style telles que l’antiphrase soulignée par les exemples suivants : « un bel auto-da-fé » (ligne 4) ou encore « un moyen plus efficace » (ligne 3).Lorsque nous lisons le second paragraphe du chapitre, nous nous apercevons que les descriptions de la barbarie et la phrase finale démentent ces premières phrases.  « Candide fut fessé […] les deux hommes qui n’avaient point voulu manger de lard furent brûlés, et Pangloss fut pendu… » (Lignes 23-24-25)  La phrase « il était décidé […] que le spectacle de quelques personnes brûlées à petit feu, en grande cérémonie… » nous montre une périphrase antithétique puisqu’un spectacle est censé être quelque chose de ludique, d’agréable à voir, mais ici le rapprochement brûlées/spectacle fait ressortir l’ironie grâce à l’antithèse.

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En effet nous constatons ici le rapprochement de deux notions différentes: l’amusement et la solennité ; l’Église a la solution, elle met la cérémonie en spectacle pour rassurer le peuple. Nous pouvons relever le champ lexical de l’esthétique: "bel autodafé", "spectacle", "grande cérémonie", "belle musique", "cadence".

Voltaire fait ensuite l’énumération des victimes de l’auto-da-fé et cela grâce à une gradation « un Biscayen convaincu d’avoir épousé sa commère », « deux Portugais qui en mangeant un poulet en avaient arraché le lard », « le docteur Pangloss et son disciple Candide, l’un pour avoir parlé, et l’autre pour avoir écouté d’un air d’approbation. ». Nous ...

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