Expliquez ce qu'est, selon Burke, le principe fondamentaldu sublime et mentionnez quelques-unes des principales sources du sublime en montrant comment elles se rapportent à ce principe.

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INTRODUCTION À LA PHILOSOPHIE DE L’ART

PHI 1255

Travail sur Burke

Présenté à

M. Daniel Dumouchel

Université de Montréal                                                       Tacheji, Marc-James
Le mercredi 10 mars 2004  

4. Expliquez ce qu’est, selon Burke, le principe fondamental du sublime et mentionnez quelques-unes des principales sources du sublime en montrant comment elles se rapportent à ce principe.

        Dès le début de son texte, Burke nous explique que pour lui, douleur et plaisir peuvent être indépendants. L’absence de douleur ne signifie pas nécessairement « plaisir » et vice-versa. Il reconnaît un sentiment intermédiaire qu’il nomme « indifférence ». Si l’on n’a pas soif et quelqu’un nous offre un verre de vin, nous n’éprouverons pas « moins de douleurs » !  Nous passerons tout simplement d’un état d’indifférence à un état de plaisir. Mais alors lorsque je sors d’un état de douleur, comment appeler ce nouvel état si ce n’est pas du plaisir ? Burke nous indique que le terme est mal utilisé. En effet, nous ne ressentirions pas du plaisir, mais du délice (delight). L’éloignement de la douleur ou du danger est un état qui s’appelle délice. Alors maintenant comme appeler l’état d’éloignement du plaisir sinon « douleur » ? Si le plaisir cesse après avoir duré un temps convenable, nous retombons dans l’indifférence. Si le plaisir s’interrompt, c’est la déception et si celui-ci est totalement perdu, nous tombons dans le chagrin. Même cette dernière émotion est loin de la douleur absolue. Maintenant que nous avons établi les définitions de plaisir et de douleur, qu’est-ce que le principe fondamental du sublime pour Burke ?

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        Tout être humain a comme but premier la conservation de soi. Les deux passions en l’être raisonnable qui peuvent affecter le sentiment de conservation de soi sont la douleur et le danger. C’est fondé sur ces passions en particulier que le sublime fonctionnera. La passion que fera ressurgir en nous le sublime est l’étonnement (le mot « astonishment » en anglais englobe mieux l’idée). En agissant sur nos idées de dangers et de douleurs, le sublime a comme but de nous pousser en béatitude. Burke croyait que les muscles des yeux et des oreilles étaient plus délicats et sensibles que ceux du ...

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