Grâce à l’acquisition de <<deux mille francs>>, on voit que Lazaro et sa femme, Dora, essaient à faire vivre leurs rêves: <<être son maitre>> et <<un jour, ce navire qui [les] exile [les] ramènera vers Gozo.>> Mais, <<Ce n’était pas tous les jours fête, au Jardin.>> D’ailleurs, la foi est comme la vie: on se subit à ses hauts et à ses bas. Il y a des fois où l’espérance en Dieu est trouvée en abondance: << - Du courage, amie, du courage, toujours... Allah nous aidera, n’aie pas peur...>> (Dora à Lazaro); <<- J’en ai l’espoir, avec le secours d’Allah>> (Dora à El Bakaya); << -Allah nous aidera, man... Il nous aidera...>> (Luigi à Dora). Mais il y a des fois où << on l’eût prise pour l’incarnation du Désespoir>> et la foi en Dieu diminue: <<Comme si l’on pouvait quelque chose sans la volonté d’Allah!>>; ,<<- Allah? ... Je crois bien qu’Il nous a tout à fait oubliés>> ( Lazaro), et <<Allah ... m’a créé pour mon malheur et le malheur des autres...>> (Lazaro). Dora demande à Don Nicolas si <<-Dieu pourra-t-il [se] pardonner?>>; donc on voit l’espérance en Dieu de Dora où elle espère d’avoir le salut de Dieu. Don Nicolas répond par dire: <<Le Bon Dieu éprouve parfois durement les meilleurs de ses enfants...>>
Comme nous avons déjà dit, on peut avoir la foi en quelqu’un ou en quelque chose. << M. Casimir, pour Dora, c’était la Providence visible>>. Dora et Lazaro ont mise leur foi à lui et ses projets: <<deux cents pêchers, deux cents pruniers, deux cents pommiers et deux cents risiers...>>. Il leur garantit que Lazaro <<avant dix ans, [il] ser[a] riche, riche!...>>. La foi au Jardin est aussi visible: ...<<chercher un autre jardin?... Mais, L’Aâlig c’est L’Aâlig...>>. On voit aussi la foi de Dora, << sa confiance était infinie dans les piqûres>> pour <<guèrir pour l’amour de la vie>>.
Dans les premières pages du livre Notre-Dame-de-la-Vie, Ropa proclaime qu’il écrit pour <<communier avec Dieu>>. << Je cours après la foi, je cours après Jésus>>- Dans cette poésie on voit qu’il y a une fois que le poète a perdu sa foi. <<La foi sereine éclaire aujourd’hui mon esprit>> affirme-t-il dans la poésie A l’Innconue. La trouvaille de la foi marque qu’il n’est qu’un homme. Donc, au pareil de Le Chant de la Noria, on voit que la foi fluctue.
La foi du poète apparaît à travers le choix du mots. Dans la poésie La messagère de l’Eternel le poète utilise en abondance des mots et des associations religieux. Dieu est décrit comme le <<Père de la Vie>> qui va nous sauver <<de la Mort>>. Adam représente le peuple désespéré. Le narrateur omniscient lui conseille de <<reviens à ton Père! / Brûle ton orgueil au feu du remords!>>Si on creuse les lignes sous-entendue, on peut voir l’opinion du poète: << Ta puissance est tout, moi, je suis rien.>>
L’espérance dans les poésies de Ropa est généralement liée à Dieu. <<Puis, le ciel s’éclaircit, la Haine fait silence / Et dans le champ des morts vient, douce, l’Espérance.>> Cette poésie est probablement écrit pendant la guerre. Donc, <<la Haine>> peut signifier tous les pays qui mènent la guerre et <<l’Espérance>> représent Dieu qui donne l’espoir au peuple même pendant les temps cruels d’une guerre.
L’espérance absolue en Dieu est visible dans Consolation Chrétienne où le poète console un couple qui ont perdu son <<enfant>>. <<vous le suivrez un jour dans le Mystère>> - Il leur dit que, grâce à la Consolation Chrétienne, ils réunissent avec <<l’enfant>> dans <<le Mystère>>, dans le ciel. Donc, leur espérance et leur foi en Dieu les emmènent à leur salut et à <<L’enfant>>.
La foi en Dieu transcende tout. Dans la poésie Départ Nuptial on voit l’importance de la religion même au marriage. <<Vous êtes, maintenant, un couple devant Dieu>> il dit à sa fille et à son époux.Dans Notre-Dame-de-la-Vie le poète proclame que grâce à un marriage <<devant Dieu>>, <<nous partîmes à deux pour faire un seul destin>>.
De l’instant que <<[son] pied glissa dans l’ombre>> (L’Accident), la vie de Scalesi fut un calvaire. Le poète s’exprime l’intensité de sa souffrance physique dans le poème Dans l’Ombre en moquant de Dieu: <<Contrairement au Christ, le Sauveur ineffable, / Qui naquit dans l’étable et mourut sur la croix, / Je suis né sur la croix et je meurs dans l’étable, / Où les cris du bétail étoufferont ma voix.>> Ce ton moquant est employé aussi dans les poèmes Le Fossoyeur et De Profundis où le poète attache son malheaur à Dieu. <<Merci, mon Dieu, merci, Dieu très bon, Dieu très juste / Qui faits mourir des innocents>> (Le Fossoyeur) et <<Vers le Seigneur lointain dont je suis la victime>>( De Profundis). Donc, la foi de Scalesi en Dieu est nulle. Il proclame que le seul espoir qu’il a, est <<l’espoir des condamnés à mort.>> Ce ton fait un contraste avec le ton employé par Ropa, qui fait l’éloge de Dieu.
Le choix du vocabulaire est aussi différent du celui du Ropa, car il est toujours noir. Ce vocabulaire exprime la révolte de Scalesi contre Dieu- <<Grâce à vous je pourrai glisser dans le trou sombre / Sans regretter l’éclat du jour. >>, (Le Fossoyeur). Scalesi utilise aussi des mots et des phrases qui appartient au secteur religieux pour souligner le contraire. Le poème De Profundis, qui trouve son origine dans la prière de funèbres, commence par une accumulation religieuse, <<Heureux celui qui prie avec l’onde et les bois>>. En disant cela, il insiste sur sa situation qui est complètement différente: <<Je sais que le laurier m’écraserait le front>>.
Même s’ils connaissent la pauvreté et le malheur tous les deux, Ropa est résigné mais un élément d’espoir est toujours présent dans sa vie, pendant que Scalesi est totalement désespéré. D’ailleurs, à travers les œuvres de ces auteurs français de souche maltais, on peut tracer leur foi. Les œuvres de Ropa nous montre que tant qu’il y a de la foi, il y a de l’espérance- <On espérait toujours un peu même quand les apparences semblaient défavorables>> parce que Dieu est toujours la’. <<Quant l’espoir a fermé son livre, / On peut bien dire qu’on est mort.>> est une des lignes acceuillantes du poème L’ Accident du Scalesi. De plus, Scalesi n’a pas de foi, ni d’espérance! Il n’accepte jamais son destin et il appelle lui-même <<un maudit>>, donc le titre <<Poèmes d’un Maudit>>.