Les marchs et la crise. Le libralisme et ses solutions face la crise

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MACROECONOMIE

Situation Problème n 4

Sommaire

INTRODUCTION

La titritisation est une technique financière visant à découper les prêts, les crédits accordés par une banque ou par une société quelconque. Pour simplifier, la titritisation créer un nouveau marché: le marché des crédits. On peut ou non acheter des crédits et donc assumer soit même les bénéfices possibles mais également les pertes relatives aux titres acquis au préalable. La titritisation permet en effet de déléguer le risque lié au crédit initial à un nouvel acquéreur. L'effondrement de ce marché nous a fait plonger dans une crise économique en 2007 qu'on ne nommera plus. En effet, le tiers qui acquiert ce titre ignore souvent la nature de celui-ci et le risque entrepris. Il existait de nombreux titres dangereux dans le sens ou le pouvoir d'achat des ménages baissant, ceux-ci n'étaient plus à même de rembourser leurs crédits. Dans ce cas, ce sont les tiers qui ont acquis ces titres qui subissent les conséquences directes liées à ce non remboursement.

  Nous nous sommes intéressés dans cette analyse non pas aux origines de la crise mais à sa possible et attendue reprise. Plus précisément nous avons décidé d'étudier le rôle de l'état dans la reprise économique, son influence sur les marchés.

  Nous avons donc posé le problème suivant: Dans quelles mesures la crise économique peut-elle se résorber sans l'intervention de l'état?

  Les hypothèses proposées sont:

1) Selon le système et les hypothèses libérales, la crise va s'autoréguler sans l'aide de l'état

2) Les banques ne peuvent pas se relancer sans une aide et une intervention de l'état

3) Les marchés ne peuvent pas contrer certaines insuffisances et l'état doit alors aider ceux-ci dans certains domaines: externalités, infrastructures, reprise économique

         Nous répondrons au problème posé en étudiant dans un premier temps les marchés et la crise, et plus particulièrement, nous nous pencherons sur la titritisation et la non-autonomie des marchés face à la crise. Ensuite nous verrons le libéralisme et ses solutions face à la crise: modèle théorique avec ses contradictions dans les faits. Enfin nous analyserons les théories keynésiennes, les politiques monétaires et budgétaires et la conséquence de l'intervention de l'état sur les marchés.

  Nous conclurons en répondant au problème posé par le rejet ou l'affirmation des hypothèses.

  1. Les marchés et la crise

  1. La titrisation et ses conséquences                    

Les spécialistes économiques et différents acteurs du débat sur la crise financière ont beaucoup parlé de titrisation, phénomène simple au départ qui peut se révéler très complexe. Nous allons donc nous intéresser dans cette partie à ce phénomène, son rôle dans la crise et son lien avec les différents acteurs du monde économique tels que les banques ou encore les agences de notation.

  • Qu’est-ce que la titrisation ? Dans quel contexte a-t-elle connue son apogée et ses excès ? Quels sont ses avantages ? Il nous faut répondre à ces questions avant d’analyser l’impact réel de la titrisation sur les marchés.

La titrisation permet de transformer un « portefeuille de créances » provenant de différents marchés (par exemple le marché du crédit) en titres, ce portefeuille s’intègre donc sur le marché des titres. Le principe est donc la revente d’actifs très variés que l’on a titrisé, car l’on ne pouvait pas les céder sous leur forme d’origine. L’acteur qui cède ces titres transfère les risques de l’actif initial et peut donc refinancer d’autres opérations. Pour l’investisseur, cette opération offre un taux de rendement élevé du fait de la diversité des actifs avec un risque moindre : investir dans le portefeuille d’actifs diversifiés est moins risqué qu’investir dans chacun de ces actifs individuellement. Le principe du rehaussement de crédit permet, à partir des intérêts reçus, de servir les meilleures tanches : les pertes de certains actifs du portefeuille sont compensées par le rendement des autres.

Les avantages que procure la titrisation sont nombreux, et collent parfaitement au contexte. En effet, le capitalisme étant à son apogée, la puissance des marchés favorisent la titrisation, d’abord car elle permet, à partir de presque tous types d’actifs, même non liquides, d’obtenir des liquidités très rapidement, très utiles pour le refinancement d’autres opérations (on peut citer l’exemple de David Bowie qui a titrisé ses ventes futures d’album). Ensuite, le rendement de ces portefeuilles est très intéressant, ce qui est très bénéfique pour les investisseurs, dans une économie où l’investissement est indispensable. Concernant les entreprises, les créances titrisées qui sont cédées peuvent sortir du bilan de l’entreprise.

Enfin, le risque est réparti, transféré, et ceci est particulièrement important pour les banques : les titres font l’objet de cotations, de multiples échanges, ils sont donc transmis à plusieurs acquéreurs (bien que les banques gardent une partie du risque).

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Avant de nous intéresser aux excès de la titrisation et son rôle dans la crise financière, rappelons que les bénéfices d’une utilisation de la titrisation dans la régularité sont importants pour les acteurs et pour l’économie, dans un contexte où le besoin de liquidités ne diminue pas. Nous allons voir maintenant le lien entre la titrisation et la crise.

  • Si la titrisation est très courante et présente de nombreux avantages, elle peut également devenir très complexe et faire l’objet de dérives.

On note d’abord le principe de transparence qui n’a pas été respecté dans beaucoup de cas : on sait ...

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