Section Cinma : Analyse filmique. Psychose, dAlfred Hitchcock. Thme : La dualit

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BRUN Thomas

Section Cinéma : Analyse filmique.

Psychose, d’Alfred Hitchcock.

Thème : La dualité

Hitchcock réalise Psycho en 1960.Le film qui marquera le plus le cinéma moderne, et qui influencera nombre de réalisateurs par la suite. Ainsi, comme l’avait encore jamais fait, Hitchcock interroge notre inconscient à travers des souvenirs totalement enfouies dans notre mémoire. Les personnages ne paraissent pas vraiment réel, et semblent confondue entre la réalité et l’imaginaire. Hitchcock est un magicien du cinéma, il parvient à manipuler les sentiments du personnage, aucune chose n’est ce qu’elle parait être puisque chaque évènement , chaque personnage, chaque geste, chaque objet est porteur de signes susceptibles de multiples interprétations. L’existence de ses films est due à ce que le spectateur est susceptible de croire. Il remporte face à son inconscient. C’est pourquoi, à travers cette analyse, nous allons aborder le sujet de l’identité, c'est-à-dire de la dualité ou de la géométrie des caractères et des évènement, puis, de quelle façon Hitchcock traite de ses personnages et les imprègne dans l’histoire.

        Avant tout, la psychose est un syndrome s’emparant d’un être humain et l’obligeant à sortir de la réalité qu’il connaît. Ce phénomène entraîne une perte d’identité personnelle, que l’on retrouvera tout au long du film. D’ailleurs, le personnage principale de l’histoire change à cinq reprises d’identité : Marion, Norman, Arbogast, Sam et Lila. Donc le spectateur s’identifie à cinq personnages totalement différend les uns des autres. Ce qui entraîne confusion au sein de l’histoire. Par exemple, on se demande tout au long du film qui Norman Bates peut-il bien être réellement. Cette dualité s’inscrit tant au niveau des personnages qu’au niveau de certains éléments du film.

         Tout d’abord, le film peut être classé en deux parties. La première s’arrête lorsque Marion meurt poignardé sous la douche, et la deuxième finit sur un plan fixe de Norman, assis sur une chaîne à l’hôpital. La maison de Norman, elle aussi, est divisible en deux. D’un côté, nous avons l’enfant de la mère, et de l’autre côté, l’enfant déguisé afin de prendre le rôle de sa mère, comme nous le montre la dernière scène où le mystère est dévoilé. C'est-à-dire que tout au long du film, on croit en l’existence de la mère de Norman qui n’est en fait que lui-même. Hitchcock, afin de rendre l’intrigue plus palpitante, crée un personnage fictif ( la mère de Norman ) , et l’insère dans l’histoire très profondément sans qu’on puisse le voir apparaître une seul fois à l’écran. Il utilise un premier personnage, le dédouble et un nouveau apparaît. C’est ainsi ici que la dualité et l’identité des personnages interviennent. Par exemple, lorsque Marion saisit les 40000 dollars que l’américain a déposé pour le week-end, et s’en va pour rejoindre son amant, elle doit changer d’identité car elle n’est pas censé être là à ce moment. Elle doit se cacher et donne même à Norman es fausses informations à son sujet lorsqu’elle arrive pour la première fois au motel. D’ailleurs, après avoir discuté avec Norman, elle se ressaisit et décide d’aller rendre l’argent à son patron. Ainsi, elle reprend sa première identité, la bonne. Aussi la première scène du film nous annonce cette dualité constante. Grâce à un travelling plongé, tel que la caméra se place à la place de dieu, on vient regarder à travers une fenêtre le couple idéal, le couple de référence. Et cette image de double revient tout le temps. En premier avec Sim et Marion, puis entre Norman et sa mère, et pour finir entre Sam et Lila. Ainsi, ce thème de dualité apparaît dans l’ensemble du film. Que ce soit des points communs ou des oppositions, cela crée la structure d’un film penché sur la condition humaine et ses troubles d’identité. Et cette dualité peut aussi être mise en parallèle  avec les images.

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         C’est pourquoi la réalité et l’illusion sont confondus. Mr. Bates joue dans les deux. Premièrement, dans une illusion du temps infini, car même morte, il fait revivre sa mère, et ne peut pas supporter le déroulement du temps. Dans son interview avec le détective, ses réponses n’ont aucune cohérence. Il affirme n’avoir vu personne depuis deux semaines, mais ajoute cependant que des individus sont passés il y a seulement huit jours. Il arrange ainsi le réel afin qu’il lui convienne. C'est-à-dire qu’il vit dans l’illusion. Cette substitution de la réalité s’opère aussi chez le spectateur qui s’identifie au personnage de ...

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