Il en va de même pour un grand nombre de gens. L’automobile fait partie de la vie moderne. Aujourd’hui, beaucoup de gens utiliser la voiture pour des tragets de cinq minutes, pour exemple pour emmener les enfants à l’école ou pour aller aux magasins, tandis qu’il y a vingt ans, on y allait souvent à pied. Plusieurs facteurs y contribuent. A l’époque actuelle, plus de mères travaillent que dans le passé, donc elles n’ont plus beaucoup de temps pour faire le ménage. De nos jours tout le monde s’accorde à dire que les enfants font moins d’exercise. En règle générale, ils sont plus parasseux et ne sont pas physiquement en forme, voilà pourquoi ils prefèrent de demander à leurs parents de les conduire partout, plutôt qu’y aller à pied. Ajoutons qu’un nombre croissant de familles ont deux ou trois voitures. Le rythme infernal de la vie citadine demande un moyen de transport qui est flexible et rapide. L’automobile remplisse ces conditions. Pour diminuer le taux de trajets en voiture, il faut changer la conscience collective – y réussir ne serait pas une mince affaire!
Il existe encore un groupe qui est contre la pénalisation de la voiture dans les zones urbaines, à savoir les constructeurs d’automobiles. A l’époque actuelle, 56% des familles françaises possèdent au moins deux voitures. Il est à prévoir que si on ne pouvait pas utiliser la voiture pour faire les tâches quotidiennes en ville, plusieurs familles n’achèteraient qu’une voiture. Par la suite, les ventes baisseraient en même temps que l’usage des transports en commun hausserait. Le lobby des constructeurs crie aux risques sur l’emploi. L’industrie automobile, surtout constructeurs comme Peugeot et Citroën, est très importante pour l’économie française et est subventionée par l’Etat. On notera au passage que Toyota, le constructeur japonais, installera sa deuxième usine européene à Valenciennes dans le nord de la France, parce que la France a une bonne position géographique au coeur de l’Europe et un fort marché automobile dans lequel Toyota voudrait réussir. Certains soutiennent qu’en pénalisant la voiture, la France courrait le risque de perdre sa competitivité mondiale et son succès économique de son industrie automobile.
En outre, certains maintiennent que la pénalisation des voitures privées ne résoudrait pas le problème de circulation, mais le créerait quelque part d’autre. La voiture est le moyen de transport le plus populaire pour faire les courses, parce qu’on ne doit pas traîner ses sacs lourds. Si on ne pouvait pas conduire en ville, il y a tout lieu de penser qu’il existerait plus de centres commercials en dehors de la ville, comme à Cribbs Causeway à Bristol en Angleterre. Certains experts prédisent que les problèmes de trafic à Cribbs Causeway s’aggraverent à cause d’un nombre croissant de grands magasins et de voitures privées qui auront pour résultat l’encombrement aux échangeurs autoroutiers. Il en est de même à Sheffield où il se trouve depuis six ans un grand centre commercial près de l’autoroute qui s’appelle Meadowhall. En dehors de Lille, il existe une des neufs villes conçues en France à la fin des années 60. Bien que ce prototype soit en générale une indiscutable réussite, il y a beaucoup de problèmes de circulation. Ce qui devait être à l’origine qu’un axe pour la ville est devenu un long bandeau autoroutier (Paris-Gand). Le trafic à Villeneuve-d’Ascq est particulièrement dense et la commune se retrouve littéralement coupée en quatre, ce qui renforce un certain cloisonnement des quatiers. Comment résoudre le problème? On pourrait pénaliser les voitures dans le centre-ville, mais puis il faudrait créer un périphérique pour éviter la zone urbaine. Néanmoins, c’est une politique vouée à l’échec, parce qu’il existerait des problèmes aux échangeurs et des espaces verts devraient être détruits. Rien ne serait plus vain que d’améliorer la situation urbaine par la création des goulets d’étranglement dans les banlieues et de l’encombrement aux autoroutes.
En revanche, d’autres diront que l’interdiction des voitures privées dans les centres-villes est une idée juste malgré les inconvénients. Les Verts accusent le lobby des constructeurs d’abrutir le public et de lui cacher la verité sur le massacre de l’environnement. Les gaz d’échappement ont pour résultat des effets néfastes sur la santé et l’environnement, comme les maladies respiratoires, la pollution de l’air, la corrosion des bâtiments en pierre et les pluies acides. La sitaution s’aggrave à cause du taux croissant de déplacements motorisés et de bouchons dans les centres-villes et arrive maintenant au seuil de la catastrophe. La voiture est dangereuse pour l’environnement parce qu’elle est un véhicule pour moins de cinq personnes, tandis qu’un autobus peut transporter 60 personnes. Comme les photos qui suivent nous indiquent, les transports en commun réduisent l’encombrement, donc on n’est pas bloqué dans les embouteillages pendant des heures et des heures. En même temps, les dégâts écologiques sont réduit parce qu’il n’y a qu’un tuyau d’échappement qui crache des gaz néfastes.
Une comparaison entre l’autobus et la voiture à Münster en Allemagne
Cette comparaison fait partie d’une série de manifestations en Allemagne contre l’usage de la voiture dans les villes organisée par trois femme, à savoir Katrin Hürzeler, Carmen Wegmann et Vreni Nufer. Elles manifestent contre la pollution, le bruit, le danger pour ses enfants et les embouteillages. A Zurich, des enfants allongèrent sur le macadam pendant la nuit quand des voitures dévalèrent la rue. Elles n’utilisèrent pas de vrais enfants, mais des bonhommes de carton pour ramener les automobilistes à la raison. A Francfort, les habitants peignirent un passage pour piétons sur une rue animée pour la traverser en toute sécurité. Ce qu’ils veulent dire est clair: ils favorisent l’interdiction de la voiture dans les zones urbaines.
Selon certains experts, la pénalisation des voitures privées dans les centres-villes ne doit pas avoir pour résultat des effets néfastes dans les banlieues. Les partisans de cette propostion réclament à cor et à cri que le gouvernement améliore les transports en commun. Bien que les adversaires s’inquiètent des conséquences possibles dehors de la ville, les sympathisants soutiennent que leur argument recèle de graves ambiguïtés. L’argument des adversaires est fondé sur la suppostion que ce serait impossible de vivre sans l’automobile alors que les sympathisants veulent trouver un moyen de transport de remplacement. Les sympathisants sont persuadés qu’un système de transports en commun amélioré rendrait la voiture privée partie du passé dans la vie urbaine.
Il s’agit d’examiner les faits et les possibilités. L’essentiel du travail consiste à remonter de l’effet à la cause. Il y a trois sources principales du trafic dans les centres-villes: les travailleurs, les gens en train de faire leurs courses et les touristes. Ce serait possible pour ces gens d’utiliser les transports en commun là qu’il existe un bon système. Le gouvernement a intérêt à assurer un tel service. Il existe déjà des villes où on ne peut pas conduire. A Strasbourg, par exemple, le centre-ville est interdit aux voitures depuis le début 1992. On y utilise plutôt des places de parkings, des pistes cyclables, des voies piétonnes et des transports en commun. Cambridge en Angleterre a une telle règle. Est-ce que ce serait réaliste d’avoir l’espoir d’exécuter un tel système à l’échelle européene?
Les voies piétonnes et les pistes cyclables assurent qu’on peut se déplacer en ville en toute sécurité. On ne court le risque d’être renversé ou écrasé. En outre, c’est mieux pour la santé parce qu’on n’inhale pas de gaz d’échappement qui sont mal pour le système respiritoire et on fait de l’exercise aussi. On n’est jamais bloqué dans les embouteillages et il ne faut pas se garer! Le chanteur, C. Jérôme est d’accord:
“Pour circuler facilement, je pense que le meilleur moyen c’est un deux-roues, vélo, scooter, moto. J’ai moi-même un vélo que j’utilise très souvent dans Paris pour chercher une baguette, une revue… On peut se faufiler entre les voitures et puis, surtout, il n’y a pas de problème de stationnement!” ( voir la photo)
Il semble que la carte maîtresse soit la création des transports en commun efficaces. Il existe beaucoup de possibilités de les améliorer. En Angleterre, plusieurs grandes villes ont des parkings situés à l’entrée de la ville avec un service de transport menant au centre pour réduire le taux de voitures dans la zone urbaine. Cette idée est populaire parce qu’elle est bon marché et flexible d’horaire et on n’a pas le problème de se garer au centre. A Nantes, l’administration locale décida de faire revivre le tramway, qui est un moyen de transport silencieux et non polluant, car électrique. C’est les lignes de tramway parfaitement integrées à son réseau de transport en common intermunicipal qui mènent le monde au centre-ville de Toronto au Canada (sur la photo) et il y a une proposition de créer un tel système à Nottingham au centre de l’Angleterre aussi. Dans les grandes villes comme Paris, Londres et Newcastle, il existe depuis longtemps le métro. Cette idée est bonne pour réduire les embouteillages sur les routes parce qu’il se trouve sous terre. Pour encourager les touristes à prendre les transports en commun au lieu de l’automobile, il faut que les transports en commun aux centres-villes soient liés avec les transports nationaux et internationaux, comme les trains, les bateaux et les avions. Un tel projet existe déjà au Canada où on trouve un réseau de transport en commun intermunicipal intégré qui s’appelle le réseau GO ( Government of Ontario Transit). Ce réseau emprunta 35 millions de passagers en 1990 et reçoit des subventions provinciales de plusieurs centaines de millions chaque année. Il couvre un territoire de 8 000 km carrés où habitent 4 000 000 de personnes. Surtout par des trains mais aussi avec des autocars tout confort, ce réseau relie Toronto à des villes aussi lointaines que Hamilton, Saint-Jérôme, Montréal et Oshawa. Il permet de faire des navettes fréquentes, rapides et cnfortables. Les banlieusards arrivent à la station de métro Union au centre de Toronto et peuvent ensuite filer dans un métro sur rail jusqu’à une des nombreuses correspondances par tramways. En Europe, il existe un nouveau réseau de trains, à savoir Eurostar qui on peut utiliser pour voyager d’Angleterre jusqu’aux plusieurs villes en Europe continentale. Ce réseau international est lié avec des réseaux nationaux de chaque pays aussi, donc il est facile pour les touristes et les hommes d’affaires d’arriver à leur destination sans l’automobile. A Paris, on trouve la RATP ( Régie Autonome des Transpors Parisiens) et le RER ( Réseau Express Régional) qui comprennent l’autobus, le métro et les trains pour assurer un service pour tous. Le réseau TGV ( Trains à Grande Vitesse) s’augmente aussi avec 1 920 km de lignes nouvelles d’ici à l’an 2000. En France, les transports en commun sont plus populaires que dans le passé, comme la table nous indique:
Source: Tableaux de l’économie française, © INSEE, 1995-1996
Le fait que les transports en commun deviennent de plus en plus populaire nous indique que les Français en ont assez des problèmes routiers. Un spécialiste du ministère des Transports décrit la situation en Île de France comme “un cauchemar national”. Cette idée est partagée par Jacques Massacrier dans sa livre “Le goût du temps qui passe”:-
“J’ai beau réaliser l’absurdité d’utiliser une voiture pour se déplacer dans Paris, tous les matins je me retrouve sur le même circuit à faire des ronds et à me dire: ‘Qu’est-ce que tu fous dans ce tas de ferraille?’”
Nous pouvons voir cet avis dans les illustrations aussi. Le véhicule est representé comme un monstre:-
Une illustration du livre Le goût du temps qui passe par Jacques Massacrier
La pénalisation des voitures privées est la solution qui s’impose et est presentée par les sympathisants de cette politique comme la guérison de tous les maux. Selon un sondage, 58% des Français souhaitent que la circulation dans les centres-villes soit limitée, même si cela leur impose des efforts. Toutefois, il faut mettre les bouchées doubles pour persuader le public de renouncer à sa voiture bien-aimée. La lutte contre le trafic urbain a ceci de paradoxal qu’elle recueille un large consensus dans l’opinion publique en même temps qu’elle suscite des passions contradictoires. Mais il faut se rendre à l’évidence. Le trafic routier augmente à un rythme alarmant. Beaucoup de gens trouvent que les transports en commun sont sales, inefficaces et irréguliers. Face à cette situation, il faut que les transports en commun fassent peau neuve. La circulation crée de la congestion, du bruit, du danger pour les enfants, des effets néfastes sur l’environnement et la santé. Soutenue par un bon système de transports en commun, la pénalisation de l’automobile dans les centres-villes se présente comme la solution pour le XXIe siècle.
Bibliographie
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Annie Monnerie La France aux cents visages
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Les journaux Die Welt, Le Monde, Le Parisien, La Presse
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La radio française Europe 1
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Jacques Massacrier Le goût du temps qui passe