Conformment la tradition, les journaux franais, surtout Le Monde, ont la rputation d'tre des journaux de qualit, publiant des articles qui expliquent les causes et pas seulement les consquences d'un sujet.

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  1. Introduction

Conformément à la tradition, les journaux français, surtout Le Monde, ont la réputation d’être des journaux de qualité, publiant des articles qui expliquent les causes et pas seulement les conséquences d’un sujet. Au premier vu, les quotidiens proposent un traitement des positions politiques divergents et des régions diverses. Pourtant, coté économique, les problèmes se multiplient chaque année, et un cercle vicieux se manifeste : moins de lecteurs signifie moins de publicité et en conséquence moins d’argent. Cela entraîne une baisse de qualité et un journal plus difficile à vendre. Une connaissance de l’histoire est impérative pour bien comprendre comment la presse française s’est trouvée dans une telle situation. Les autres médias, de changement de mentalité chez le lectorat et un marché médiatique différent jouent bel et bien un rôle considérable.

La presse est un bien dont la classification dans un sens économique est difficile. Elle est en même temps un produit industriel et intellectuel, vendant de l’information et des espaces publicitaires. À cause de sa nature elle se voit influencé par tous les facteurs de la société – économiques, sociaux, intellectuels et politiques. Pourtant, cette nature la met aussi dans une position unique, c’est à dire être commentateur d’un débat dont lequel elle participe en même temps.

2    La presse dans l’histoire

2.1   Naissance

Le 19ème siècle fut le siècle de la presse, et elle s’est transformé des petits bulletins pour les riches, contrôlés par l’empereur ou le roi, aux vrais journaux libres, tels qu’on les connaisse aujourd’hui. Des avancées technologiques, comme la rotative et le télégraphe, permettaient aux journalistes le reportage des événements dans l’hexagone entier, beaucoup plus vite. En plus, le train a révolutionné la distribution, dans une façon qu’elle n’était plus un problème. Ces avancées et l’invention de la pâte à papier moderne en 1850, a causé une baisse du coût

de production pour un journal. En conséquence, le premier journal populaire, Le Petit Journal, est crée en 1863. Il était le premier quotidien à adopter un format plus petit, un prix très bas (cinq centimes), il avait plus de sport et faits divers et moins de politique, et fut un énorme succès.

La troisième république a introduit le suffrage universel pour les hommes, en même temps que l’industrialisation et l’urbanisation ont contribué à diminuer l’analphabétisme. Avec leurs nouveaux droits et aptitudes les Français sont devenus très occupés par la politique. Tout d’un coup ils avaient besoin de comprendre ce qui se passait en Assemblé, et les journaux se sont imposés comme une force importante. Les politiciens ont aussi compris que censurer la presse ne serait plus dans leur intérêt, et en 1881 ils ont passé une loi(qui existe toujours) donnant la liberté presque totale à la presse, tout en stipulant les cinq délits qui subsisteront :

-Diffamation envers un particulier.

-Provocation directe aux crimes et aux délits.

-Incitation a la désobéissance des militaires.

-Offense au président de la république

-Diffamation du corps des constitués.

Vers la fin du 19ème siècle, la presse en France a assumé sa position parmi les meilleures du monde, et avec l’affaire Dreyfus elle a prouvé son pouvoir d’influence et montré la grande variété d’opinions des différents journaux.

2.2   Entre deux guerres

En 1914, la presse française était quantitativement la plus forte au monde, mais la censure pendant la guerre a fait les Français perdre confiance en elle, et en 1924 il ne restait que 30 de 80 titres qui en 1914 étaient publiés à Paris. Étant une industrie très sensible aux conjonctures économiques, la presse a aussi senti la crise des années 30, peut être plus que le reste de l’économie. À cette époque-là, la radio et le cinéma sont aussi apparus sur le marché. Ces nouveaux médias constituaient une forme de compétition qui n’existait pas avant. C’était donc une presse réduite qui devrait faire face à la censure qui s’imposait de nouveau pendant la deuxième guerre mondiale.

Au cours de la guerre, deux champs de journaux reflétaient la situation générale du pays, avec une presse légitime – la presse pro-Nazi et Vichy – et une presse clandestine dominée par les Gaullistes et les communistes. Quelques quotidiens, comme Paris-Soir et Le Temps, ont quitté Paris en 1940 et se sont installés à Lyon pour avoir la possibilité de publier leurs journaux comme avant. Pourtant, ils étaient soumis à la censure de la part du gouvernement Vichy, et avec l’arrivé des Allemands en 1942, la plupart d’entre eux fermaient. 

2.3   Libération

Quand le défait des Nazis est devenu plausible en 1943, la presse clandestine s’est organisée en une fédération nationale. Cette fédération jouerait un rôle important au débat sur la législation de la presse après la Libération, et donc le système juste après la guerre, était fondé sur les idées de la Résistance. La presse devrait de nouveau être une presse d’opinion, plus comme la presse avant 1914 que celle des années 20 et 30. Pour la première fois, une législation concernant les propriétaires était aussi tentée, avec une ordonnance qui date de 26 août 1944, ayant pour objet de « protéger la presse des influences étrangères et assurer sa transparence et son indépendance au regard des lecteurs. » 

En 1946 la diffusion quotidienne a augmenté par rapport à celle de 1939, une réaction normale d’un peuple avide d’information et d’une société qui voyait des énormes changements politiques et sociaux. Ce développement a surtout bénéficié les journaux régionaux, qui ont dépassé les parisiens en quantité pour la première fois, une évolution que les Parisiens ne sont jamais arrivés à contourner. Une situation où la presse nationale est faible par rapport à la presse régionale semble bizarre pour le spectateur accoutumé à la situation en Grande Bretagne, où la presse régionale a presque disparu. Quand même, en regardant le reste de l’Occident une telle situation est plutôt la norme.

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2.4   Législation

Les ordonnances de 1944 étaient misent en place pour arrêter les propriétaires capitalistes et pour protéger la presse contre l’influence de lecteurs et de forces économiques. Au début, ces ordonnances qui en réalité étaient des lois anticoncentration, ont bien fonctionné. Ainsi, une multitude des journaux et un manque des grands propriétaires se manifestait. Pourtant, une grève en 1946 fit augmenter le coût de production, et des groupes comme Hersant et Havas ont de nouveau pu élargir leur portfolio.

Au début des années 80, il est devenu clair que la concentration extensive pourrait devenir un problème ...

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