2.4 Législation
Les ordonnances de 1944 étaient misent en place pour arrêter les propriétaires capitalistes et pour protéger la presse contre l’influence de lecteurs et de forces économiques. Au début, ces ordonnances qui en réalité étaient des lois anticoncentration, ont bien fonctionné. Ainsi, une multitude des journaux et un manque des grands propriétaires se manifestait. Pourtant, une grève en 1946 fit augmenter le coût de production, et des groupes comme Hersant et Havas ont de nouveau pu élargir leur portfolio.
Au début des années 80, il est devenu clair que la concentration extensive pourrait devenir un problème en France. Un gouvernement socialiste passa une loi, dit ‘la loi Hersant’ en 1984, qui limitait le pourcentage des médias qu’une personne ou une entreprise pourrait contrôler. Cette loi ne fut jamais adoptée, et deux ans plus tard, après un changement de majorité, l’Assemblé a voté une nouvelle loi augmentant le seuil de concentration. Aujourd’hui, un propriétaire peut contrôler environ un tiers, mais il n’existe pas un département chargé de l’administration de cette loi.
3 Un maillon faible dans l’age de l’information ?
Les 50 dernières années ont été des années turbulentes pour la presse française. En compétition avec des autres médias, la presse ne doit pas seulement être solvable, mais elle doit aussi faire de l’argent pour des propriétaires qui deviennent de plus en plus des conglomérats internationaux.
3.1 Publicité et compétition
La presse est une industrie différente des autres, dans le fait qu’elle vende son produit à un prix qui ne couvre pas le coût de la production. Pour qu’un journal ne coûte pas € 15 – 20, il faut couvrir ce coût d’une autre façon, avec de la publicité. Donc, on peut dire qu’un journal est vendu deux fois, une au lecteur et une à l’annonceur. Il existe quand même des journaux comme Le Canard Enchaîné, qui ne portent pas de la publicité, mais en général la presse obtienne 40 – 50% de son chiffre d’affaires de cette source.
Tableau 3 : La relation éditeur-lecteur-annonceur : une relation marchande
Éditeur
Audience Espaces Publications Information
publicitaires
Annonceur Presse Lecteur
Autres biens et services
La presse était, avant 1967, le seul ‘mass’ média qui portait de la publicité. Cela offrait à lui de la protection contre des grosses pertes, puisqu’elle pourrait toujours compter sur cette source de revenue. Pourtant, quand le lectorat a continué à diminuer pendant les années 70, la presse a senti cette baisse plus qu’avant, comme cette fois elle ne perdait plus seulement de lecteurs, mais aussi d’annonceurs. La crise pétrolière en 1973-1974 avait aussi une grande importance pour la presse. Ce choc fut bondir le prix du papier, et en conjonction avec une baisse de rendements que la publicité offrait, cela a entraîné une augmentation du prix de journaux.
Il faut aussi mentionner que le marché publicitaire en France est très petit vis-à-vis de ceux d’autres pays occidentaux. Les annonceurs préfèrent souvent la télévision ou la radio, comme celles-ci leur offrent une audience plus grande, et plus diversifiée. La presse est en comparaison avec les autres médias considérée comme trop chère, ayant une qualité médiocre et étant trop morcelée. Pourtant, dans les années 80 ce marché voyait une forte expansion, et les journaux se contentaient d’avoir un pourcentage diminuant à cause de la croissance générale. Comme montre le tableau 4, l’an 1990 fut une année avec de rendements publicitaires trop forts, deux ans plus tard les nationaux avaient déjà perdu 10% et les régionaux 4%.
Très sensible aux conjonctures économiques, la presse ressent surtout la baisse des annonces offrant d’emploi. Ces petites annonces, avec l’air si insignifiantes, sont une mesure efficace pour la viabilité d’une économie, et elles rapportent une partie importante de revenus pour un journal. Bien sur, ces annonces constituent aussi un aspect qui est considéré par l’acheteur quand il choisit un journal. Un chercheur d’emploi achèterait plutôt un quotidien où il peut trouver d’offres d’emploi. Pourtant, là aussi, les journaux voient de la concurrence de la part des hebdomadaires qui sont fait entièrement des petites annonces. Quand même, s’ils publient eux même un tel journal, comme dans le cas de La Dépêche, ils peuvent résoudre ce problème.
Tableau 4 : Part de la publicité dans le chiffre d’affaires
Pour assurer leur partie du marché, les journaux ont des régies publicitaires, souvent partagées entre plusieurs groupes de presses. Publiprint et Publiprint Régional qui font parties de la groupe Hersant sont les plus grandes, et Régie Presse, avec Libération et Le Monde comme propriétaires égaux est aussi important. L’avantage de telles régies est qu’elles permettent aux annonceurs l’accès au plusieurs journaux sans avoir à négocier avec chacun. Comme elles font aussi des économies pour les annonceurs, cela assure plus de publicité pour la presse.
Une régie peut performer des études du marché, puisqu’une bonne connaissance de son audience est importante pour la presse. La plupart de journaux en France font parti de ce système, quelque chose qui peut être essentiel, surtout pour les quotidiens locaux cela, comme ils reçoivent de la publicité nationale qu’ils n’auraient pas eue sans cette collaboration.
3.2 L’aspect prix
La presse française est une des plus chères au monde. Depuis 1974, elle a connu une augmentation du prix deux fois plus forte que l’inflation générale. Ceci est défendu par la presse avec l’idée que « la qualité a son prix », et décrit bien une position que les journalistes et les éditeurs semblent souvent prendre : que leur produit est sacré, le meilleur du monde et qu’il n’y a pas question de le changer.
Les ‘guerres de prix’ qui se sont manifestées dans de nombreux pays (surtout en Grande Bretagne avec les journaux de Murdoch) les dernières années, n’ont jamais eu lieu en France. La collaboration qui existe entre les médias différents a peut-être aidé les petits journaux locaux, mais en même temps il a refusé aux lecteurs le prix plus bas qu’ils auraient eu autrement.
Un autre aspect économique est la distribution. En France il n’existe pas un vrai système de livraisons aux foyers, et le nombre des points de vente est en baisse. Par conséquent, il faut faire un effort pour acheter un journal, et cela peut être une des raisons pour les problèmes que les journaux se trouvent confrontés à quand il s’agit de lecteurs jeunes. Dans un monde de plus en plus gouverné par la facilité et la commodité, les lecteurs potentiels ne prendraient pas un détour pour acheter un produit qui pour eux n’est pas considéré comme essentiel. Ils ont grandi dans un monde où il leur est présenté une pléthore des médias, et dans ce monde le journal n’occupe plus la position du ‘choix évident’ qu’il n’avait auparavant.
3.3 Pour qui les articles ?
En lisant les journaux français, on peut parfois ressentir que les journalistes écrivent pour eux-mêmes et pour une élite, et si on regarde la différence entre ce qu’on y lise, et ce que voudraient les lecteurs, il peut que cela soit vrai. Dans les parisiens l’importance est mit sur la politique et l’international, et leurs articles sur ces sujets sont d’une qualité reconnue dans le monde entier. Pourtant, dans une étude publiée au Monde au milieu des années 80, il sort très clairement que les lecteurs jugent la société d’être le sujet le plus important, suivi par l’étranger, la culture, la politique et l’économie.
Ce décalage entre les journaux et leur audience ne s’impose pas seulement avec le choix des sujets traités, mais aussi avec le niveau de langue utilisée. Un niveau trop élevé, comme celui souvent utilisé par Le Monde, crée une distance qui peut parfois aliéner le lecteur. Au lieu de lire un journal pour s’informer et se reposer, on y voit une langue associée à la bureaucratie et l’administration, quelque chose qui pour un grand nombre de lecteurs, surtout en France, n’est pas souhaitable. Cela, considéré conjointement avec le fait qu’il n’existe pas de journal populaire en France, peut expliquer pourquoi le pourcentage des non-diplômés qui lisent les parisiens est si faible (4% du lectorat pour Le Monde, 7% pour Libération). Libération a essayé d’éliminer ce problème, en introduisant un format tabloïd et ‘la une’ dominée par une image et des grosses titres. Pourtant, si ce journal a connu un certain succès, dans le fait qu’il est le seul à survivre des journaux qui ont été lancé pendant les trente dernières années, il n’arrive jamais au tirage qu’ont connu les journaux populaires au début du 20ème siècle.
Il ne faut quand même pas oublier qu’en France il existe en réalité deux presses quotidiennes, servant des publics différents. La presse ‘nationale’ qui est plutôt lu par les professionnels dans la métropole, et la presse régionale d’une audience plus diversifiée. Une très forte centralisation a crée la plate forme idéale pour une presse régionale, proposant de l’information au quotidien de ce qui se passe juste autour du lecteur. Dans une telle situation, le lecteur va seulement acheter les ‘nationales’ s’il est très intéressé à la politique nationale et internationale, et s’il veut lire des débats.
3.4 Information par hebdomadaire
Si les Français ne lisent pas beaucoup de journaux, cela ne veut pas dire qu’ils ne sont pas intéressés par ce qui se passe autour d’eux. La consommation d’information est énorme, mais il y a eu un changement d’objectif vers des nouveaux médias. Les magazines se sont proposés comme une vraie alternative aux journaux. Un facteur qui les a probablement aidées à accomplir cela, est le fait que les magazines soient comparativement beaucoup moins chers. Un hebdomadaire comme l’Express contient un sommaire de même sujets que les quotidiens ont traité pendant la semaine, et en plus des aspects comme de longs reportages et analyses qu’on voit moins dans les journaux. En même temps, son coût au lecteur est la moitié de ce qu’il faut payer pour acheter un journal chaque jour.
Les hebdomadaires comme l’Express et le Nouvel Observateur, constituent aussi une espace publicitaire plus attirant pour les annonceurs. Avec un tirage beaucoup plus grande et leur papier couché, ils présentent aux annonceurs la possibilité d’une audience importante et une présentation de leurs publicités plus raffinée. Le fait que les hebdomadaires sont vendus pendant une semaine entière et restent même souvent dans les foyers pour quelques semaines de plus, est aussi pris en compte.
3.5 Les ‘nouveaux’ médias
En France, comme dans le reste de l’Occident, on peut voir l’effet d’une hégémonie audiovisuelle. La télévision occupe trois heures, la radio une heure et demi, et la presse seulement 12 minutes par jour pour les Français. Les images et le son de l’audiovisuel présentent les titres du jour avant même qu’on a eu le temps d’ouvrir un journal. Ces médias nécessitent moins d’effort que la presse ; d’allumer la télévision ou la radio prend quelques secondes, de sortir pour acheter un journal, même si on habite juste à côté d’un point de vente, prend au moins un quart d’heure.
L’Internet est aussi en train de devenir un aspect incontournable de la société française. Un tiers des adultes sont en ligne (2001), et on trouve de plus en plus d’information ici. Les journaux ont profité de cette révolution et figurent parmi les sites les plus visités, et ils y présent des articles et des commentaires, gratuitement. Les journaux ne font pas normalement de l’argent de cette activité, même avec la publicité pris en compte, mais ils savent l’importance de cette accessibilité pour trouver des nouveaux lecteurs et garder les existants.
Pourtant, même si les journaux sont des experts à la présentation des nouvelles, ils se voient battus par Yahoo. Ce portail a traditionnellement eu un format très simple pour l’information, et la plupart d’articles n’est rien que de sommaires livrés par les agences de presse internationaux. La qualité n’est peut être pas assurée, mais l’information est livrée vite. Les journaux n’ont pas la possibilité de profiter de la même façon des ces ‘nouvelles préfabriquées’, comme ils préfèrent normalement écrire leurs propres articles ou, au moins, lire celles des agences de presse avant de leur publier.
Un autre aspect de la concurrence se manifestant les dernières années est l’arrivé de journaux gratuits. Les hebdomadaires gratuits, comportant des petites annonces existent depuis les années 60, mais des journaux comme Metro et 20 minutes, qui présentent aussi de l’information, constituent un nouveauté. Ils ont été critiqués de ne faire rien que réécrire des dépêches émises par les agences de presse, et de publier des journaux où d’après Francis Balle « l'information existe à titre subsidiaire, c'est un alibi, un apéritif pour attirer le chaland ». S’il y a toujours de lecteurs qui lisent les journaux seulement pour savoir les titres principaux, il peut qu’ils abandonnent les quotidiens payants pour une alternative gratuite, même qu’en général les journaux payants offrent une qualité inconnue dans les gratuits.
Les journaux ont avec leur processus de production un grand désavantage dans la concurrence avec l’audiovisuel et l’internet. Les autres médias peuvent rapporter ce qui se passe au même instant qu’il se passe, et cela entraîne qu’avant de lire un journal, le lecteur potentiel connaît déjà les informations principales du jour.
4 Renaissance
Les quotidiens, bien sûr, ne sont pas satisfaits avec ce développement, et ils ont pris des mesures différentes pour essayer de contourner la situation. La plupart des pays occidentaux ont vu leurs presses changer les vingt dernières années. Cela s’est passé en France aussi, mais peut être d’une façon moins évidente, avec des modifications dans la mise en page plutôt que dans le style éditorial.
4.1 Le nouveau ‘ look’ des journaux
Au milieu des années 90, les lecteurs du Monde et de Libération se sont probablement aperçus de changements qu’avaient subis ces deux journaux. ‘La une’ dominé par une photo ou un dessin suivi par des gros titres chez Libération aidaient à présenter un journal plus attirant au premier coup d’œil, un aspect très important pour un quotidien qui doit être vendu dans quelques heures. Chez un marchand de journaux où une centaine de différentes éditions font partie d’une bataille pour attirer le lecteur, de pouvoir être lu par l’acheteur potentiel de l’autre côté du magasin est un grand avantage.
Quant au Monde, il choisissait une approche plus extrême et en même temps plus modérée. Ayant toujours eu un visage austère, il était inconcevable et pas souhaitable de donner tout d’un coup l’impression d’être un journal populaire. Pourtant, il fallait faire des modifications, et en 1995, la nouvelle version du Monde est sortie. Cela constituait un grand saut graphique, avec une mise en page moderne, des photos et de la couleur. Le résultat était un journal transformé, avec un visage différent, pourtant au cœur il restait le même.
Ces changements ont probablement aidé ces journaux à rester vivants. Pourtant dans une industrie qui est différente d’un jour à l’autre, il ne suffit pas de se donner un nouveau ‘look’ une fois, il faut continuer à évoluer. Les lecteurs n’apprécient nécessairement pas toujours ces modifications, mais ils sont souvent essentiels pour attirer des nouveaux lecteurs. Pour ne pas effrayer les lecteurs existant, les journaux publient des articles où ils expliquent pourquoi ils changent, et comment ces changements vont affecter le mis en page, le contenu rédactionnel, et bien sur, le lecteur lui-même.
Le dossier ‘« Le Monde », version 2002’, illustre bien le cas. Il est sorti le 14 janvier, un jour avant que le journal ait encore une fois changé son style, et contient des articles se référant aux changements rédactionnels. Ces modifications sont « destinés à enrichir le traitement de l’information, d’égayer la lecture et d’éclaircir les pages ». La Dépêche du Midi fait le même quand il, trois mois plus tard, publie sur une demi-page l’annonce « Votre journal évolue ». Ici il présente un journal avec « 15% d’infos en plus dans les pages ! » et « Plus de rythme dans la mise en page ».
La grande différence entre ces deux journaux est visible dans la langue utilisée pour communiquer cette information. Le Monde publie un dossier entier, avec des articles qui décrivent les changements, mais qui aussi disent que de garder son style soit le plus important, d’une façon de créer une image du Monde comme un objet autonome, existant pour profiter aux lecteurs, mais ayant existé sans eux. De son côté, La Dépêche en adressant les lecteurs directement : « Votre journal [...] vous aimez [...] vous choisissez » crée l’impression que le journal est là pour les lecteurs, et qu’une personne lisant ce journal peut sentir que les articles parlent à lui. La presse doit toujours connaître son audience, pour savoir quel registre elle doit utiliser.
- Et où va-t-on maintenant?
Si les quotidiens en France ont changé leur mise en page et la place au journal qu’occupent les sujets différents, ils n’ont pas vraiment réussi à bénéficier des nouvelles tendances chez les lecteurs. Les ‘journaux-magazines’ qu’on peut voir dans les autres pays occidentaux n’existent pas vraiment en France. Cette presse qui, surtout en Grande Bretagne, offre aux lecteurs une variété des suppléments chaque jour, est arrivée à reprendre un peu du territoire qu’elle avait perdu aux magazines. L’existence d’un supplément avec des reportages sur un sujet spécifique, peut entraîner l’achat du journal par une personne qu’aurait autrement acheté un magazine.
La presse française s’est aperçue qu’il est important de pouvoir offrir quelque chose en plus au lecteur, et non pas seulement les informations, et elle est en train de changer. Pourtant, des modifications concernant l’identité même d’un journal, ne se font pas facilement. Si les journaux, tout d’un coup, commencent à changer leur contenu, ils risquent de mettre leur intégrité en danger. Ils risquent aussi de perdre leurs lecteurs fidèles, ne souhaitant pas des nouveautés qui font baisser le niveau du journal. Entre le journal de qualité avec des suppléments et des articles couvrant la société, le sport et les divertissements, et un journal populaire qui contient moins en moins des ‘vraies’ nouvelles, la marge est étroite. Il faut aussi considérer que les lecteurs qu’auraient pu être intéressés à une présentation des journaux plus souple, ne lisent peut-être plus les quotidiens, et, même avec des changements, ne reviendront pas.
5 Conclusion
Dans un monde gouverné par la vitesse et la demande de connaître tous les détails au même moment où un événement se passe, les journaux avec leur dernière limite ont un grand désavantage. Le lecteur ne payera pas pour lire d’informations qu’il connaisse déjà. Souvent il n’a même pas le temps pour acheter et lire un journal. Les avocats de nouveaux médias disent que les quotidiens sont des objets d’un monde qui n’existe plus, et on entend souvent parlé du ‘crise du quotidien’ et de son mort imminent.
Pourtant, l’histoire n’est pas seulement noir et blanc. Si les autres médias se présentent comme de la concurrence aux journaux et on parfois reçoit l’impression qu’ils sont en train de gagner, la solution pour la presse est de continuer à faire ce qu’elle a toujours fait, et de le faire bien. La qualité du débat et les reportages investigatrices sont des atouts de la presse française qu’elle doit protéger. Le problème avec cela est le fait qu’un tel journal soit très cher à produire. Pour les propriétaires qui ont comme leur seul souci de faire de l’argent, payer pour du ‘vrai’ journalisme n’est pas une priorité, s’il leur n’est pas montré qu’avec le temps ils vont faire un profit.
L’information est important pour les Français, donc il devrait y exister une position chez les lecteurs pour les quotidiens en France. Le lendemain d’une élection est toujours une belle journée pour les journaux, comme on les achète pour lire les statistiques et les analyses que la télévision et la radio n’ont pas eu le temps de présenter. Les journaux devraient se faire aussi indispensables les autres jours de l’année.
Face au ‘défit Internet’ où l’information est présentée avec la vitesse de l’audiovisuelle, mais avec la même attention mit aux détails qu’aux journaux, les critiques ont dit que le journal disparaîtra, comme l’Internet est un média qui a tous les atouts d’un journal, et en plus tous qu’il manque. Un aspect important est quand même oublié par eux : l’Internet ne prendra jamais la place d’un journal imprimé. Le sentiment d’être assis dans un café avec un journal ne pourrait jamais être reproduit par un ordinateur, et en attendant que le marché s’améliore, il faut que les journaux français continuent de faire ce qu’ils font, et d’essayer de le faire encore mieux.
6 Bibliographie
6.1 Articles
Dossier Le monde 14 janvier 2002
Votre journal évolue Publicité La Dépêche du midi 22 avril 2002
6.2 Livres
Albert, P : La Presse Française La documentation française 1990
Brochier, JC : La Presse Ecrite Hatier 1983
Cabanis, A : La Presse Sous le Consulat et L’empire Société des Études Robespierristes 1975
Charon, JM : La Presse Quotidienne Repères La découverte 1996
Kayser, J : Le Quotidien Français Libraire Armand Colin 1963
Kuhn, R : The Media in France Routledge 1995
Le Floch et Sonnac : Économie de la Presse Repères La découverte 2000
6.3 Sites Internet
Va t’on payer cher les quotidiennes gratuits ?
Un tiers des adultes ont déjà utilisé l’internet Étude réalise par Insee Juin 2002
: Elle est inventée en 1871 par l'Américain Richard March Hoe, puis importée en France par l’Homme d'affaire Marioni. Son utilisation permet d'augmenter la vitesse du tirage qui passe de 5 pages jusqu'à 20pages par journal surtout aux États-Unis où l'on exploite la machine au maximum
http://www.chez.com/pouvoirdelapresse/dreyfus/C-panorama/panorama-technique.html/technique.html
http://members.aol.com/melinette/frame.html
p.32 La presse française et p.56 Économie de la presse
p.11 Économie de la presse
p.19 The Media in France et p.119 La presse française
p.78 La presse quotidienne
p. 21 Économie de la presse
p.36 La presse quotidienne
La Dépêche du midi a un hebdomadaire nommé Publi, fait entièrement des petites annonces.
p.36 La presse quotidienne
p.91 La presse quotidienne
6 au lieu de 2,75 fois p.88 La presse quotidienne
p.47 La presse quotidienne
p.33 La presse quotidienne
Un tiers des adultes ont déjà utilisé l’internet étude réalise par Insee Juin 2002 http://www.insee.fr
Riou,Vincent: Va-t-on payer cher les quotidiens gratuits ?
Lucas, Goudy, Trajan éclairent le quotidien dans « Le monde », version 2002
Les changements rédactionnels dans « Le monde », version 2002
Votre journal évolue La Dépêche du Midi le 22 avril 2002