Ugolin espère faire pousser et vendre des oeillets. Pour accomplir cet espoir, César consent à donner Ugolin ‘Quinze mille francs.’(p28). César échoue quand il essaie d'acheter le champ de Pique-Bouffigue. Tous les deux tuent Pique-Bouffigue dans le procédé. Ugolin dit ‘il faudrait pas qu’il crève’ (p51) mais César simplement demande ‘Pourquoi?’. Ceci nous montre que César peut faire n'importe quoi pour accomplir ce qu’il veut.
Les Soubeyrans croient que s'ils critiquent la condition de la maison de Pique-Bouffigue alors ils peuvent l'acheter moins cher. César dit à Anglade à la lecture du testament de Pique-Bouffigues, que la source ‘coulait gros comme mon doigt.’(p75). Ugolin a même l'insolence de dire à propos la maison: ‘Moi, si on mo la donnait pour rien, j’en voudrais pas!’(p76). Ceci est une chose ironique à dire. Cela accentue combien les Soubeyran sont désespéres de réussir à être prospères. Helas, peut-être à cause de la mal chance, leurs tentatives échouent et Jean Cadoret hérite la maison.
César et Ugolin travaillent ensemble comme une cellule familiale. César fabrique un complot pour que Jean Cadoret quitte sa terre. Ugolin réalise ce complot. Avant qu Cadoret ne s’installe dans sa maison les deux bloquent la source avec ‘du bouchon de bois…et le ciment avec du gravier.’(p84).
le projet de César n'est pas simplement un truc pour devenir riche très vite. C'est un moyens d'assurer le prolongement et le succès de la famille de Soubeyran et son nom. César dirige cette intrigue. Il croit qu'il agit pour les meilleures raisons, pour essayer de changer la destinée de sa famille en assurant leur futur. S'il agissait par l'avidité pure ce serait facile de le détester, mais comme nous pouvons comprendre et nous pouvons même compatir à ses motifs. Nous avons des sentiments ambivalents envers lui.
Les motifs de César peuvent être honorables, mais il s’autorise à aller très loin pour atteindre ses objectifs, il est moralement mauvais. En effet quand le deux Pique-Bouffigue l’attaqueur, Ugolin dit ‘il faudrait pas qu’il crève’ a quoi César répond ‘Pourquoi?’(p51). Peut-être que c’est la raison de la mal chance des Soubeyrans.
Cependant l'échec de Jean ne pourrait pas avoir été entièrement la faute des Soubeyran. On nous parle de ‘Jean Cadoret, dont les conceptions étaient chimériquese’ et qu'il dépendait de ‘Son manuel’(p130). Jean espère qu'en le lisant sa famille survivra. Il est finalement mauvais. Aussi, ironiquement, c'est finalement ‘le Manuel du Mineur’(p274) qui est responsable de la mort de Jean. Cependant les Soubeyrans a ne lui laissent avec aucunes autre option que d’essayer de trouver une façon d'utiliser de la dynamite.
Le premier espoir dont nous sommes conscient et dans ‘Manon des Sources’ quant Ugolin tombe amoureux de Manon. Cet amour n’est pas réciproque, Manon appelle même Ugolin ‘Vieux cochon’(p123). Ugolin est au bord du désespoir et s’érie ‘Manon, je t’aime’ (p122). Plus tard il ‘commença à coudre le ruban vert sur son sein gauche’ (p128). Ugolin est forcé à se trouver une femme. Papet dit constamment à Ugolin qu'il est ‘Le dernier des Soubeyran’ (p66). Nous pouvons voir que ceci frustre Ugolin quand il interrompt le discours de Césars sur le nom de famille. On nous dit ‘Ugolin récita la suite’ (p66). Ugolin réclame alors ‘ce n’est pas de ma faute! C’est le Destin!’ (p67). Il essaie alors de justifier qu’il aime une étrangère en disant ‘Quand une sorcière est belle, eh bien, ça s’appelle une fée!’(p88). Ceci est intéressant car c’est la première référence à la destinée dans le livre. Ici Ugolin blâme la destinée pour son incapacité de trouver une femme. En réponse à cela César souient que ‘Le Destin, ça n’existe pas!’ (p67). Cette déclaration impitoyable de César est une erreur, de supposer que la destinée n'existe pas.
Plus tard dans ‘Manon des Sources’ Manon se venge sur la région entière en bloquant la source qui fournit de l'eau à la région. Quand Manon trouve la source, on nous dit que ‘elle sut que la Providence lui accordait la ruine d’Ugolin, et la punition du village’(p145). Ici on nous donne l’impression que la destinée conduit Manon à découvrir la source. Dans ce cas là, Manon aidée par la destinée, est responsable de la destruction de l'espoir d’Ugolin créer une ferme d'oeillets prospère.
Finalement quand nous entendons parler du malheur de César nous sommes convaincus que la destinée est une force qui travaille contre les rêves de Soubeyrans. Même Delphine commente ‘Ca, alors, …ce serait un désastre’(p298). Quand César demande à Delphine si l'enfant est vivant, nous, les lecteurs, nous savons immédiatement que Jean Cadoret est le fils, même avant d’en tendre la réponse ‘Oui, vivant. Mais bossu.’(p301). Nous devinons soudain pourquoi le titre du premier livre est ‘Jean de Florette’.
En écrivant une lettre émotive à Manon, César montre qu’il a des qualités humaines. Cependant quand il refuse de prendre le blâme, disant ‘c’est la faute de l’Afrique’ Il montre qu’il est toujours trop fier. Ceci est peut-être la tentative de César pour protéger le nom des Soubeyran. Ceci suggère que les Soubeyrans sont trop bons pour comettre des erreur. Cela illustre un commentaire fait par César ‘Une fille pauvre n’a jamais refusé un Soubeyran’ (p99).
En général je crois que la mort de l’espoir est presque entièrement causé par les forces de la destinée. Il semble que la destinée ne soit plus avec la tribu des Soubeyran. Au début de la collection ‘L’Eau des Collines’ on nous dit que deux membres de la famille se sont suicidés. A la fin du livre d’Ugolin, il s'est suicidé aussi.
A la fin des livres nous avons pitié des Soubeyrans de plus en plus. Ceci est étrange parce qu’ils ont tué deux personne: Pique-Bouffigue et Jean Cadoret. Nous finissons par presque envier Manon, bien qu'elle semble avoir eu la vie la plus dure. Ceci se pourrait pour nous montrer que la destinée est une chose diabolique, plus diabolique qu'humaine. Pendant que les Soubeyrans persécutent Cadoret et sa famille, les Soubeyrans sont persécutés par la destinée et le sort. Le sort des Soubeyrans est pire. Leur nom de famille est mort parce qu'ils n'avant pas d'héritier. Le fait qu’à la fin les Soubeyran sont les perdants dit sûrement que la destinée et le sort sont plus puissants que n'importe quoi d’humain. Avec du recul ceci est évident, quand on se souvient que Dieu dirige la destinée.
Il est intéressant de noter que, la musique qui est utilisée dans les versions du film de Claude Berri des deux livres est appelée ‘La force du destin’ composé par Verdi. Ce titre nous oblige à nous que rappeler la destinée est la plus puissante. Elle est certainement assez puissante pour détruire toutl’espoir des Soubeyran.