Analysez les mouvements de migrations internes et externes depuis 1945. Quels effets seraient, selon vous, les plus importants pour comprendre la France contemporaine.

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Analysez les mouvements de migrations internes et externes depuis 1945.  Quels effets seraient, selon vous, les plus importants pour comprendre la France contemporaine.

Il est clair que les Français ne sont pas une nation mobile mais de tous les pays développés c'est la France dont l'émigration figure la plus importante.

En comparant les taux de mobilité, on constate que les habitants de Grande Bretagne et de La Suisse sont significativement plus mobiles que les Français.

La plupart des mouvements du 19eme siècle étaient d'une nature temporaire, en fait en 1946 le recensement a montre que 71.9% des habitants vivaient dans leur département de naissance. Le mouvement a entoure une forme différentielle ou les femmes migraient moins que les hommes, jusqu'aux années d'après guerre ou le phénomène s’inverse. Les migrations dues aux mariages, a produit un haut taux de mobilité féminine, mais ceci se produisant sur de courtes distances.

La deuxième guerre mondiale a eu un effet dépressif sur les migrations, malgré le grand exode de paris et du Nord-Est. Apres la guerre, la mobilité de population est arrivée à un haut qui a jamais été vue auparavant. Le taux de mobilité totale est monte à 10%. Cependant ce taux reste bas en comparaison aux autres pays européens.

Ce qu'on peut noter de cette table, est que le niveau de mobilité a baisse entre 1975-82. Les chiffres ne montrent pas les directions de mouvements, ils ne montrent que les taux d'un département à l'autre.

Cependant les données montrent que la France rurale a expérimenté une migration extérieure, notamment pour des régions comme Le Massif Central, Les Pyrénées et Le Nord-est de France. Le schéma de migration pendant ces périodes montre un gain de population pour les départements urbains aux dépends des départements ruraux. L'augmentation du taux de migration des populations était remarquable pour les départements autour la Seine (y compris Paris), les Bouches-du-Rhône (Marseille) et la Gironde (Bordeaux). Autres départements aussi concernent par l'augmentation du taux de migration étaient Toulouse, St Etienne, Nantes et Caen.

Entre 1962-68, c'était le nouveau Paris (20 arrondissements) qui a enregistré le plus haut taux de migrants sortants, suivit par La Meuse, La Lozère dans Le Massif, puis par les Hauts-de-Seine dans les banlieues ouests de Paris.  De l'autre cote de l'échelle le niveau de gain le plus rapide, à été atteint dans les banlieues extérieures de Paris (Essonne, Yvelines et Seine-et-Marne). Autres régions ayant enregistrer un niveau de gain appréciable étaient la cote  Méditerranéenne et le couloir du Rhône.

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Si la France était divisée en deux par une ligne de Bordeaux a Genève, on trouve que tous les départements sauf 6 au sud de la ligne étaient gagnant en taux de migration, alors que dans Le nord la moitié des départements ont perdu des migrants. Donc entre 1962-68 les régions où ces mouvements étaient prédominants, sont les régions urbaines ou industrielles comme la Paris et la Moselle.

La croissance urbaine a atteint le taux maximum en 1968, Cependant après 1962, la migration de population a cessé d'être le composant principal de la croissance urbaine. Jusqu'en 1982, on ...

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