Dès que le personnage d’Arnolphe est mis en scène, son dessein au sujet du mariage se fait évident : « Épouser une sotte pour n’être pas sot. » (v. 46) Cette joue aux mots et son ton sûr montrent sa confiance en son plan « infaillible. » Tout qu’il faut faire, c’est de vérifier son hypothèse au moyen d’une expérimentation. Sans doute cela est-il immoral, mais pour assurer que le spectateur aperçoit cette immoralité, Molière utilise le satyre. Par exemple, « Les Maximes du Marriage » faire le spectateur penser aux Dix Commandements et donc il semble que Monsieur de la Souche s’est mis en rôle de Dieu et Agnès est sa création divine. De plus, Arnolphe est juxtaposé à Chrysalde – un personnage intelligent et raisonnable. Puisque quand Chrysalde dit « qu’on peut du cocuage se faire en galant homme une plus douce image » (v. 1241), le spectateur est manipulé de croire que le projet d’échapper le cocuage n’est pas bon. Toute compte fait, Molière est contre ce que Arnolphe essaie de faire.
Il ne serait pas juste de dire que le plan d’Arnolphe n’a pas marché de tout. En vérité, au début de la pièce, il semble que le projet d’Arnolphe puisse réussir. Mais comme le temps coule, on voit une évolution dans le caractère d’Agnès qui empêche le projet de son protecteur. Au début, Agnès est cachée de tout le monde et elle se fait « des cornettes » pour elle-même et des chemises pour Arnolphe. C’est précisément ce qu’Arnolphe voudrait qu’elle fasse. Tandis que Agnès aime Arnolphe, c’est un amour paternel. Ça ce fait évidant quand Agnès accepte de se marier (afin « d’ôter le pêché ») en pensant qu’elle se marierait avec Horace. Ce déroulement indique la passage d’Agnès au monde des femmes et pas des enfants. Enfin, elle devient si différente qu’elle ose à confronter Arnolohe : « Vous avez là dedans bien opéré vraiment, / Et m’avez fait en tout instruire joliment ! …/ Moi-même j’en ai honte. » En somme, bien qu’Agnès soit tombé victime la bêtise d’Arnolphe, elle est naturellement intelligent et enfin elle s’oppose au projet d’Arnolphe.
Malgré les efforts d’Arnolpe, son expérimentation s’élève à un grand insuccès. D’un part, le destin et la chance - c’est Enrique, en rôle de deus ex machina, font possible le mariage des amoureux. Mais d’autre part, c’est à cause de la bonne nature d’Agnès. Cette nature se fait évidente dans la lettre qu’elle jette à Horace au moyen d’un pierre : « En vérité, je ne sais ce que vous m’avez fait, mais je sens que… que j’aurai toutes les peines du monde à me passer de vous… » Bien que sa pédagogie ne lui permette pas de parler en vers, son éducation ne pouvait pas enlever son bon sens et intelligence naturelle de femme. De plus, l’ignorance d’Arnolphe a causé son défait. Il ne savait pas ce dont Agnès avait besoin pour l’aimer : « Que ne vous êtes-vous comme lui fait aimer ? / Je ne vous en ai pas empêché, que je pense. » S’il avait autrement essayé de gagner l’amour d’Agnès, il aurait peut-être succédé. En somme, l’expérimentation d’Arnolphe était vouée à l’échec.
La comédie « L’École des Femmes, » soit-elle vraiment amusante, nous enseigne une vérité éternelle : On ne peut pas acheter le vrai amour, ni l’arrêter. Donc, il est immoral et inutile d’essayer de le faire.