Le parfum.

La solitude, un thème qui est omniprésent tout au cours du livre. En analysant chaque événement, nous remarquons que la cause initiale tourne toujours autour de la solitude de Jean-Baptiste. Dès le début de l'histoire, l'auteur fait un parallèle entre Jean-Baptiste et une tique pour nous montrer comme ce personnage vit une existence solitaire. Avec les autres enfants, il se met dans son coin et avec les adultes, il obéit aux ordres sans rien dire n’entretenant aucune relation plus proche. Il travaillera sans jamais ne rien dire n’ayant que pour but de étendre ses connaissances dans le domaine des odeurs. Il voyait les autres humains comme des odeurs et ne ressent jamais aucun sentiments qu’olfactivement. Il vit seul quelques années sans s’ennuyer de personne et lorsqu’il réussit à obtenir l’amour de tout le monde, il n’obtient aucune satisfaction de se faire aimer par des gens qu’il détestait. Cette haine qui se trouve en lui, Grenouille aurait bien voulut l'extérioriser, mais cela lui est impossible, car son parfum le masque. Il est et restera à jamais un être invisible et seul, il ne peut vivre qu'à travers ce parfum, car sinon il ne représente rien aux yeux du monde. On pourrait le comparer à un animal ennuyeux dont personne ne veut s’occuper.

Le thème qui est sûrement le plus exploité de tous et celui du monde olfactif, celui de l’odeur. Le livre entier y est consacré. Comme je l’écrivais précédemment le livre est en fait décrit entièrement en odeur, dès le début Paris nous est représenté comme un bazar de relents nauséabonds. Chaque personnage ou paysage nous sont évoqués comme un assortiment de différentes senteurs. Les odeurs nous sont décrites de façon à nous les faire vraiment sentir grâce à des comparaisons comme « le roi lui-même puait, il puait comme un fauve, et la reine comme une vieille chèvre, été comme hiver ». Les parfums qu’il crée sont comme une symphonie d’odeur qui nous semble bien réelle, même si nous ne pouvons les sentir. C’est le vocabulaire olfactif riche de l’auteur qui réussit à susciter ces sentiments qui sont habituellement perceptible par le nez.

Ce livre a suscité en moi un nouveau monde imaginaire celui des odeurs. Un royaume que je n’avais jamais visité qui m’a incroyablement éblouit. Je n’avais jamais fat un lien entre littérature et olfaction et ce livre m’a beaucoup surpris. En plus, l’intrigue, peut-être long à partir, reste intéressante et nous fait parcourir la France de la Renaissance et nous donne une conclusion que personne ne pourrait prévoir.