Cette introduction fut suivie de l’intégration elle-même. Jeunes étudiants ou cadres devant collaborer durant ce mastère, il est primordial de faire connaissance afin de s’entraider et se soutenir. Le jeu des prénoms c’est révélé vraiment efficace pour se rapprocher de ces nouveaux camarades. Le jeu des aveugles, la machine infernale, les exercices de rythme ont commencés à souder les élèves entre eux via des contacts physiques.
En effet même si le jeu des prénoms a fait ses preuves, la réalisation d’exercices « physiques » a proprement parlé a beaucoup plus rapproché les élèves. En effet le contact humain bien que peu naturel chez les occidentaux est un signe fort de rapprochement. On se serre la main pour se dire bonjour et on va même jusqu’à se faire la bise dans certains pays africains. Le contact est primordial dans la communication entre individus. Et cet exercice l’a parfaitement démontrer…en effet je peux parler beaucoup plus facilement avec lui puisque je l’ai déjà touché. Cela marque une évolution dans la relation entre individu.
Notre intégration c’est poursuivi par le visionnage d’un documentaire sur Schakleton et son aventure en Antarctique. Le sujet principal de ce documentaire est l’esprit d’équipe et le courage des hommes dans l’adversité, au-delà de leur condition humaine. Analogie évidente avec notre expérience, ce film démontrait qu’une équipe soudée peut tout surmonter quelque soit les problèmes qu’elle rencontre. Cet intermède cinématographique nous a permis par ailleurs de prendre un peu de distance et de recul par rapport à nos nouvelles connaissances. Nous aussi nous pouvions former une équipe…
La poursuite des jeux a fini par souder un nouveau groupe d’élèves qui pourront se soutenir durant cette année scolaire.
Dès la journée du samedi, les premiers résultats furent visibles. En arrivant les gens se sont sourit, s’appelant par le prénom qu’ils avaient désormais en tête comme des amis…
L’élaboration de la pièce de théâtre nous a permis de consolider cette cohésion dans le groupe mais nous a aussi permis de ne plus avoir peur du regard des autres. En effet quoi de plus paralysant que d’avoir peur de son auditoire, peur du regard critique, du jugement des autres. Mais il n’y a plus « d’autres » dans une équipe, nous sommes tous ici pour réussir et avançant en faisant bloc devant l’adversité.
Après un repas des plus convivial, les élèves on appris à se connaître à travers les jeux via les activités de la cité des sciences sous le thème « Qui suis-Jeux ? ». En effet l’analyse de la façon de jouer permet de comprendre la façon de vivre en communauté. Les jeux en équipe, c’est la communion, la collaboration avec ses équipiers mais c’est aussi l’anticipation et l’écoute du jeu de l’adversaire.
Chaque zone de jeu était associée à un mot clé, une des définitions de la vie en groupe à travers le « moi ». Entre partager, associer, improviser, nous nous sommes découvert en jouant. Essayant de deviner les mots trouver par les adversaires, le jeu « partager » nous a éclairé sur le fait que notre façon de jouer est basée sur le jeu des autres. On essaye de trouver ce que l’autre pense… c’est le partage des émotions, des idées.
Le jeu « improviser » c’est aussi révélé révélateur de notre méthode de communication. Devant trouver les mots clés à l’intérieur d’une histoire contée par un autre élève, ce jeu oblige à écouter, discerner et détecter les mots. Deviner ce que l’autre à inventer et ce qu’il a du insérer, on doit intégrer son mode de fonctionnement.
Ces 2 jours d’intégration se sont révélés bénéfiques à plus d’un titre. Socialement, nous avons découvert nos camarades et avons commencer à tisser des liens avec eux qui permettront de s’entraider tout au long de l’année. Les jeux, les moments de discussion ont soudé encore plus cette union. Finalement ces journées nous ont permis de ne découvrir entre nous et de nous présenter afin de ne plus être seul et ne pas avoir peur.